24 Heures du Mans : réduire le gaspillage
Actualité
Publié le: 12/06/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
P2760_090612.jpgSur le circuit, des initiatives pour réduire le gaspillage
Endurance
Le dicton roule sur les circuits : « Celui qui gagne au Mans, c'est celui qui passe le moins de temps aux stands. » C'est la particularité de cette course d'endurance : parcourir un maximum de kilomètres en s'arrêtant au minimum pour faire le plein. En consommant donc le moins possible. Un prix, pas très connu, ni valorisé, récompense l'équipe qui concilie le mieux performance et économie de carburant. Avec quand même 5 000 kilomètres dans les roues...
Pneus
Avec le nouveau règlement, qui divise par deux le nombre de mécaniciens autorisés à changer les roues, le temps d'arrêt aux stands va s'allonger. L'adage écologico-économique de la victoire va donc prendre plus de poids. Pour limiter les arrêts, les voitures vont s'équiper de pneus plus durs. Qu'il faudra économiser en roulant moins vite, en attaquant moins durement dans les virages... L'an dernier, les équipes changeaient les pneus toutes les heures. Cette année, le gaspillage de trains de pneus, gros mangeurs de pétrole, devrait se réduire d'un tiers.
Réservoirs
La taille des réservoirs, qui se réduit, incite aussi à limiter le passage à la pompe. Il devient plus intéressant de faire un tour de plus avec le même réservoir que d'accélérer pour gagner 10 km/h dans la ligne droite.
Biocarburant
Les voitures roulent avec le même carburant composé de 10 % d'éthanol. « Taux supérieur à ce qu'on trouve dans le commerce. Et on a des filtres à particules performants », souligne Rémy Brouard. D'après Shell, fournisseur de la course, le nouveau diesel synthétique, produit à partir de résidus forestiers, permet de réduire les émissions de CO2 de plus de 90 % par rapport au diesel conventionnel.
Cylindrées
A partir de 2011, les concurrents devront utiliser des moteurs de plus petite cylindrée. À la clé, réduction de la puissance et de la performance, mais aussi des émissions de CO2.
Tri et recyclage
150 000 cannettes sont consommées dans l'enceinte du circuit. Pour la première fois, elles seront collectées, triées et recyclées à 100 %. « Il y a des containers et on va pousser le public à ne pas jeter n'importe où. » Pas forcément facile à appliquer, surtout aux 24 Heures moto, où le terrain se retrouve jonché de détritus. Rémy Brouard l'admet : « Il y a un gros travail à faire, notamment auprès des jeunes. » Pourquoi ne pas consigner les gobelets, comme le font déjà plusieurs festivals ? « On va y réfléchir. »
(Source : Ouest-France)
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Pneus
Avec le nouveau règlement, qui divise par deux le nombre de mécaniciens autorisés à changer les roues, le temps d'arrêt aux stands va s'allonger. L'adage écologico-économique de la victoire va donc prendre plus de poids. Pour limiter les arrêts, les voitures vont s'équiper de pneus plus durs. Qu'il faudra économiser en roulant moins vite, en attaquant moins durement dans les virages... L'an dernier, les équipes changeaient les pneus toutes les heures. Cette année, le gaspillage de trains de pneus, gros mangeurs de pétrole, devrait se réduire d'un tiers.
Réservoirs
La taille des réservoirs, qui se réduit, incite aussi à limiter le passage à la pompe. Il devient plus intéressant de faire un tour de plus avec le même réservoir que d'accélérer pour gagner 10 km/h dans la ligne droite.
Biocarburant
Les voitures roulent avec le même carburant composé de 10 % d'éthanol. « Taux supérieur à ce qu'on trouve dans le commerce. Et on a des filtres à particules performants », souligne Rémy Brouard. D'après Shell, fournisseur de la course, le nouveau diesel synthétique, produit à partir de résidus forestiers, permet de réduire les émissions de CO2 de plus de 90 % par rapport au diesel conventionnel.
Cylindrées
A partir de 2011, les concurrents devront utiliser des moteurs de plus petite cylindrée. À la clé, réduction de la puissance et de la performance, mais aussi des émissions de CO2.
Tri et recyclage
150 000 cannettes sont consommées dans l'enceinte du circuit. Pour la première fois, elles seront collectées, triées et recyclées à 100 %. « Il y a des containers et on va pousser le public à ne pas jeter n'importe où. » Pas forcément facile à appliquer, surtout aux 24 Heures moto, où le terrain se retrouve jonché de détritus. Rémy Brouard l'admet : « Il y a un gros travail à faire, notamment auprès des jeunes. » Pourquoi ne pas consigner les gobelets, comme le font déjà plusieurs festivals ? « On va y réfléchir. »
(Source : Ouest-France)
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