Le break Volvo V50 (essai archivé)

   Un constructeur « specialiste » a petit volume a parfois bien du mal a faire passer ses messages. Pour les francais, Volvo reste le roi de la securite passive, avec des voitures certes solides mais pas sexy et peu performantes. Voila 10 ans que le suedois lutte contre cette image reductrice avec de puissantes turbo-essence a 4 roues motrices, qui sont de veritables bolides – meme les breaks – mais personne ne le sait ! Avec le break V50, Volvo s’attaque cette fois a sa reputation de constructeur « cher ». Les V50 sont aux prix des breaks generalistes alors que performances, equipement et finition font la nique aux « chers » specialistes, Audi ou BMW.
Le V50 s’annonce comme une excellente affaire pour ceux qui aiment le break « a l’Allemande », avec un V50 au coffre de 417 litres, plus petit que celui de bien des berlines. Il se rattrape avec un seuil de chargement bas et une belle modularite, banquette arriere rabattue il grimpe a 717 ou 1307 litres. Pour le reste, on retrouve les bonnes qualites routieres de la S40, qui sont aussi celles des Ford Focus et Mazda3 baties sur la meme plateforme.
Au tableau d’honneur, la T5 4 WD offre puissance (220 ch) et tenue de route, la diesel a moteur Ford-PSA 136 ch plus de confort, une surprenante economie et des performances de tres bon niveau grace a la boite 6 vitesses.
On peut donc profiter sans retenue des qualites esthetiques du V50. Loin de la platitude de sa cousine S40, il offre plus de personnalite, un look moderne, presque sportif, 100 % Volvo et tres plaisant.
Design agreable et finition soignee, l’interieur seduit aussi et etonne grace a sa fameuse console centrale – 5 cm d’epaisseur – qui attire tous les regards. Il y a longtemps que Volvo n’a pas presente un produit aussi seduisant et bien place en prix, le V50 pourrait bien marquer le debut de la reconquete des Francais par Volvo.

Charles MARQUIS.