Volkswagen T-Cross, le SUV baroudeur urbain

Essai Volkswagen T-Cross

Publié le: 23/05/2019

Volkswagen complète sa famille de SUV avec un gentil baroudeur urbain aux dimensions réduites. Après le T-Roc sur base de la Golf, voici le T-Cross inspiré de la Polo.

  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross
  • Volkswagen T-Cross

Modèle essayé
Volkswagen T-Cross 1.0 TSI 115 ch DSG7 Carat

à partir de
19 820 €
Avis de la rédaction :
Les plus Banquette coulissante
Habitabilité
Modularité
La boîte DSG
Agilité en milieu urbain
Comportement plaisant et sûr
Les moins Tarifs un peu élevés
Design trop sage
Garnissages en plastiques durs
Banquette non divisible

La firme allemande aura pris son temps. Il lui manquait le petit dernier, ô combien important pour la France, sur le segment ultra-concurrentiel (15 modèles et près de 20% de parts de marché des ventes de véhicules neufs en France) des crossovers urbains où l’on retrouve les Renault Captur, Peugeot 2008 et Citroën C3 Aircross. Le voici donc, ce très attendu Volkswagen T-Cross.

Ne pas confondre

Attention à ne pas le confondre avec le T-Roc, son jeune grand-frère appartenant au segment supérieur, celui des SUV compacts. De la même façon que le T-Roc possède une vraie personnalité, bien détachée de la Golf dont il s’inspire, le T-Cross ne ressemble guère à la Polo (+ 5 cm en longueur et 14 cm en hauteur) dont il possède, une bonne partie de l’ADN.

En fait si vous vouliez un Tiguan réduit, l’affaire est conclue. Le lien de parenté avec ce dernier ne fait aucun doute. Un choix assumé par la marque de Wolfsburg. Toutefois, pour bien se démarquer des têtes d’affiche hexagonale (plus grande de 6 cm) et surtout de son petit frère le T-Cross (+ 12 cm), le T-Cross n’affiche que 4,11 m sous la toise.

Assise surélevée de 10 cm

Résolument plus cubique, il adopte une silhouette très SUV, marquée par une grande calandre et des boucliers spécifiques. Malgré ses dimensions relativement modestes et un empattement rigoureusement identique à celui de la Polo (2,55m), le T-Cross propose l’une des meilleures habitabilités aux places arrière.

Enfin, dernier détail qui change tout pour le conducteur, avec ses 10 centimètres d’assise plus haute que sur la Volkswagen Polo, il donne immédiatement la sensation de dominer la route, ce qui contribue tant au succès des SUV.

Futé le petit dernier

L’avantage d’arriver le dernier sur le segment, c’est aussi de pouvoir s’appuyer sur les points forts de la concurrence. Par exemple, la banquette arrière coulissante sur 14 cm (de série) pratique pour adapter l’habitabilité arrière et le volume de coffre pouvant aller jusqu’à 1255 litres avec la possibilité de rabattre le dossier du siège avant, pour charger des objets longs. Ainsi conçu, le T-Cross se place d’emblée parmi les plus futés de la catégorie.

Deux essence

Avec son unique bloc 3 cylindres à essence – le 4 cylindres 1,5 TSI de 150 ch ne saurait tarder alors que le bloc Diesel 1.6 TDI 95 ch est programmé pour la rentrée –, le choix est laissé (sans malus à déplorer) entre le 95 ch et le 115 ch, ce dernier pouvant recevoir une boîte DSG7 double embrayage à 7 rapports. C’était notre modèle d’essai.

Pas de transmission intégrale

Cela a beau être le moteur le plus puissant offert aujourd’hui sur le T-Cross, c’est celui qu’il faut choisir si l’on souhaite sortir des limites de la ville. Il faut dire que notre joli bébé n’a rien d’une ballerine, avec une masse minimum annoncée de 1170 kg
Dans tous les cas, le châssis de la Polo est adapté à l’architecture avec un bon compromis entre confort et tenue de route, tout en évitant un roulis exagéré.

Plaisant à mener, sûr et stable à défaut de briller par une grande agilité, le T-Cross n’est bien évidemment pas fait pour évoluer sur du hors-piste pur et dur du fait qu’il n’est pas en mesure de bénéficier de la transmission intégrale.

Avec une direction fidèle, ce T-Cross séduit avant tout par son rapport encombrement-habitabilité. Des formes agréables, une belle sobriété grâce à ce trois-cylindres aux prestations suffisantes, une fois de plus, VW risque de frapper fort avec ce SUV urbain bien dans l’air du temps.

Christian Chéron


Moteur : 3 cyl. essence turbo
Cylindrée : 999 cm3
Puissance : 115 ch à 5 500 tr/min
Couple : 200 Nm à 2 000 - 3 500 tr/min
Transmission : roues avant
Boîte : double embrayage 7 rapports

0 à 100 km/h : 10,2 s
Vitesse : 193 km/h
Consommation : 4,9 l
CO2 : 106 g/km

Longueur : 4.11 m
Largeur : 1.76 m
Hauteur : 1.58 m
Poids : 1 195 kg
Coffre : 368 l

ÉQUIPEMENTS


De série : Régulateur de vitesse adaptatif. Freinage d’urgence détection de piétons. Dalle digitale pour les compteurs. Projecteurs à LED. Système multimédia sur écran tactile de 8 pouces.


En Option : Peinture métallisée (650 €). Caméra de recul (350 €). Détecteur d’angle mort (350 €).

PRIX

Essence en 95 ch et 115 ch : de 19 820 € à 27 220 €
Diesel en 95 ch : tarifs non communiqués
Pas de malus

Les rivales du Volkswagen T-Cross

Renault Captur TCe 130 ch
Renault Captur TCe essence
à partir de 20 950 €
À moins d’un an de son remplacement, l’actuel Captur continue son bonhomme de chemin avec le quatre-cylindres essence de 130 ch. Sa suspension génère un bon niveau de confort alors que son comportement rassure à défaut d’être dynamique. Il pâtit néanmoins d’un train arrière insuffisamment tenu. Avec son prix bien placé et sa belle maniabilité en ville, le Captur reste un SUV urbain fort intéressant.
Peugeot 2008 1.2 PureTech
Peugeot 2008 PureTech Essence
à partir de 23 250 €
Le trois cylindres turbo demeure une valeur sûre. Dans ce véhicule, il s’exprime sans peine au profit des performances sur la route. S’insérer aisément dans le trafic, tenir une bonne cadence, le Pure Tech sait tout faire. Bien relayé par le châssis agile, stable et confortable. Polyvalent il permet au 2008 d’être à l’aise sur les grands parcours.