La Toyota Prius 4 se dévergonde

Essai Toyota Prius

Publié le: 04/05/2016

18 ans après la sortie de la première Prius, symbole de la voiture hybride, Toyota lance la 4e génération pour conserver son leadership face à une concurrence de plus en plus inspirée.

  • Toyota Prius la voiture hybride
  • Toyota Prius sur route
  • Toyota Prius vue arrière
  • Toyota Prius vue avant
  • Toyota Prius vue de côté
  • Toyota Prius en ville
  • Toyota Prius la citadine hybride
  • Toyota Prius le coffre
  • Toyota Prius le tableau de bord
  • Toyota Prius le tableau de bord
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Modèle essayé
Prius 1.8 VVT-L Hybride

à partir de
30 400 €
Avis de la rédaction :
Les plus Son silence et son confort
Agrément de conduite
Châssis plus dynamique
Consommations
Style dynamique
Les moins Agrément de la boîte CVT
Garde au toit réduite
Bruits de roulement
Suspension un peu ferme

La pionnière d’une technologie devenue incontournable de nos jours, a mis les petits plats dans les grands, pour demeurer la référence (3,5 millions dans le monde) du segment des compacts hybrides. Nouvelle plate-forme, nouveau groupe propulseur, l’évolution en profondeur se fait sentir à tous les niveaux (consommation, confort, performances, finition, sécurité). Même si les designers japonais ont consenti de gros efforts sur les contours du véhicule, le style torturé à souhait dicté par l’aérodynamisme demeure par contre toujours aussi déroutant !


À l’aise au volant

Reposant sur la nouvelle plate-forme TNGA, une base modulaire à coût maîtrisé pour les futurs modèles de la marque, la Prius IV abaisse son centre de gravité de 2,5 cm, sa hauteur de 2 cm alors que sa longueur augmente de 6 cm (4,54 m) et sa rigidité structurelle de 60%, soit autant de bons points dans le rapport encombrement/habitabilité. Ainsi, la contenance du coffre gagne 56 litres (soit 502 litres en tout) grâce à l’emploi d’une batterie hybride plus petite mais d’une densité d’énergie supérieure, logée en totalité sous les sièges arrière.

 

Moins de chevaux, plus de pêche

Toujours est-il qu’on se sent très vite à l’aise dans cette Prius à l’univers épuré, à la position abaissée des sièges avant et à l’insonorisation mieux maîtrisée.

Mais la vraie nouveauté sur cette Prius 4, se situe au niveau de la conduite. Alors que le bloc 4 cylindres atmosphérique de 98 ch, couplé à un ensemble électrique de 53 kW à batterie Nickel Hydrure métallique est inchangé, et que l’ensemble du système a ramené la puissance de 136 ch à 122 ch, l’agrément au volant est sans commune mesure avec la version précédente.

Certes, en mode électrique, il n’est toujours pas possible de dépasser les 60 km/h et les 3 km d’autonomie. Sauf que les optimisations apportées sur la mécanique, permettent aux batteries de se recharger plus vite (+28 %) et donc de rouler plus souvent en mode électrique tout en affichant une réduction des émissions de CO2 (89 g/km à 70 g/km) et de la consommation en carburant (14%).

 

Rien à envier au diesel

Même si la boîte à variation continue est malheureusement toujours de la partie, rouler en Prius n’est plus vraiment une punition. La technologie CVT, est parvenue à gommer en partie l’effet « patinage » lors des accélérations franches qui n’ont d’ailleurs plus rien à envier à celles d’un diesel de puissance équivalente.

Le comportement routier est l’autre élément de satisfaction de cette nouvelle Prius. Grâce à sa plate-forme moderne et son train arrière multibras, elle trouve le bon équilibre entre confort et tenue de route, au point que l’on parvient à adopter un rythme de conduite dynamique sans la moindre retenue.

Avec les Diesel qui n’ont plus trop le vent en poupe et les voitures électriques toujours aussi peu enthousiasmantes, la formule hybride a de beaux jours devant elle. En se débarrassant de son image placide, cette quatrième génération de Prius au comportement peaufiné et la motorisation dopée, évolue dans le bon sens.

Christian Chéron


Moteur : 4 cylindres essence, cycle Atkinson
Cylindrée : 1.798 cm3
Puissance max : 98 ch à 5200 tr/mn
Couple : 142 Nm à 3600 tr/mn

Moteur : électrique synchrone
Puissance : 72 ch
Couple : 163 Nm
Batterie : nickel-hydrure métallique
Ensemble système : 122 ch à 5.200 tr/mn

Transmission : Avant
Boîte de vitesses : CVT 7 rapports
Vitesse maxi : 180 km/h
0 à 100 km/h : 10’’6
Consommation moyenne normalisée usine : 5 l/100 km
Émission CO2 : 76 g/km

Longueur : 4.54 m
Largeur : 1.76 m
Hauteur : 1.47 m
Empattement : 2.70 mm
Réservoir : 43 L
Poids : 1 400 kg
Volume du coffre : 320 à 1 630 L

ÉQUIPEMENTS


De série : 7 airbags, ABS + EBD et ESP. Contrôle éde motricité (E-TRC). Freinage électronique (EBS). Assistance de démarrage en côte. Affichage tête haute. Avertisseur de circulation arrière. Système de sécurité précollision. Indicateur de conduite Eco Drive. Ecran couleur tactile. Bluetooth. Port USB. Audio 6 HP.Ordinateur de bord. Climatisation auto bi-zones. (Dynamic)


En Option : Peinture métallisée (620 €), Radars de stationnement arrière (350 €)

PRIX

3 finitions : de 30 400 € à 33 700 €
Bonus : 750 €

Les rivales de la Prius

Peugeot 308 1.2 PureTech 130
Peugeot 308 PureTech hybride : rivale de la Toyota Prius
à partir de 27 250 €
Dopé par un turbo, le trois cylindres 1.2 130 chevaux sait communiquer son dynamisme. Pétillant, dépourvu de temps de réponse, fort en couple à bas régime et fort percutant en reprises, il s’avère un remarquable compagnon de route. S’appuyant sur châssis, aussi précis que confortable, la 308 s’affranchit avec aisance de toutes les situations de conduite. Dans cette compacte forte élégante, à l’original cockpit avec un tout petit volant, des compteurs positionnés en hauteur et un grand écran central, la sonorité rauque à l’accélération rajoute une ultime petite touche de fantaisie.
Audi A3 Sportback e-tron
Audi A3 Sportback e-tron hybride : rivale de la Toyota Prius
à partir de 39 490 €
La première Audi hybride rechargeable s’appuie sur son 4 cylindres 1.4 TFSI modifié de 150 chevaux couplé à un moteur électrique développant 330 Nm et 102 ch en crête. D’ailleurs, à la moindre petite pression sur la pédale de droite, c’est un bond en avant que propose l’A3. Le silence et la douceur de fonctionnement en mode électrique sont un gage de sérénité. Cela n’empêche nullement le 1.4 TFSI de délivrer des accélérations appréciables et largement suffisantes, bien qu’un peu ruineuses en autonomie.