Le Toyota Land Cruiser a le look de l’emploi

Essai Toyota Landcruiser

Publié le: 06/02/2010
Malgré le vent contraire pour les 4 x 4 classiques, Toyota continue de bichonner son Land Cruiser, leader du segment à 35 %.
Avis de la rédaction :
Les plus Remarquable franchisseur
Confort amélioré
Habitacle raffiné
Lunette arrière
Les moins Gabarit imposant
Prix haut de gamme
Consommation
Cette 7e génération (depuis 1951) revient avec plus de confort et des qualités dynamiques accrues.

Trop mastocs, trop polluants, les vrais tout-terrain ont véritablement décroché (80 %) au niveau des ventes en l’espace de trois ans. Qu’importe cette conjoncture difficile, le constructeur nippon a civilisé sa grosse « bête » en le rendant plus rigoureux sur asphalte sans renier ses aptitudes à grimper aux arbres (21,5 cm de garde au sol).

Même si l’air de famille demeure, avec ses épaules larges et ses portes massives, ce SUV haut de gamme ne fait pas dans la dentelle. Il prend même d’ailleurs de l’embonpoint comme en attestent les 45 mm gagnés en longueur et 10 mm en largeur. Reconnaissons toutefois que son regard plus agressif et ses ailes plus marquées lui font gagner en caractère et en dynamisme.

Particulièrement lumineux, l’intérieur raffiné, offre beaucoup d’espace aux occupants. Certes, côté design, le « Toy » fait encore dans le massif, à l’image de sa console centrale toujours anguleuse mais mieux un peu intégrée.

Référence incontestable en tout-terrain, le Land Cruiser se donne les moyens de crapahuter sans retenue hors des sentiers battus grâce à sa suspension dynamique régulée par électronique et à la sélection « multi-terrain » qui jouent sur l’accélérateur et le freinage.

À cette panoplie d’aides au franchissement, s’ajoute le crawl control, un programme permettant de lâcher les pédales en montée ou en descente. Du grand art.

Sinon, notre aventurier des temps modernes demeure fidèle au châssis séparé (+11 % en rigidité), ainsi qu’à l’énorme quatre-cylindres 3.0 diesel de 173 ch et 410 Nm à la consommation réduite de 12 %, tout à fait suffisant pour mouvoir les 2,1 tonnes. Vous l’aurez compris, bien que plus polyvalent, le Land Cruiser n’en a pas moins conservé ses formidables capacités de baroudeur, pour le plus grand plaisir des vrais amateurs de 4 x 4.

Christian CHERON


Moteur : 4 cylindres, 16 soupapes
Carburant : diesel
Cylindrée : 2 982 cm3
Puissance : 173 ch à 3 400 tr/mn
Couple : 410 Nm à 1 600 tr/min
Traction : Intégrale permanente
Boîte de vitesses : boîte auto
5 rapports
Vitesse : 175 km/h
0 à 100 km/h : 11’’7
Conso autoroute : 7.1/100 km
Conso mixte : 8.3 l/100 km
Conso ville : 10.5/100 km
Longueur : 4.76 m
Largeur : 1.88 m
Hauteur :1.84 m
Empattement : 2.79 m

ÉQUIPEMENTS

Les equipements du Toyota Land Cruiser

ESP, ABS à répartiteur et aide au freinage d’urgence, 7 airbags, phares xénon et directionnels, régulateur de vitesse, caméras AV et latérales. Clim auto 2 zones, volant multifonctions, ordinateur, radar de maneouvre, caméra de recul, banquettes coulissantes, toit ouvrant électrique. Options : peinture métallisée (750 €).

Les rivales du Toyota Land Cruiser

Mitsubishi Pajero
Le Toyota Land Cruiser a le look de l’emploi
à partir de 34000€
Grâce à une rigidité de coque améliorée limitant les effets néfastes du roulis et à un amortissement maîtrisé, le seigneur de la catégorie déroule tranquillement sur le bitume. Le Pajero fait toujours parti des tout-terrain baroudeurs qui privilégient les capacités de franchissement à l’excellence routière. L’esprit d’authentique 4x4 aux allures rustiques a été conservé.
Land Rover Discovery 4
Le Toyota Land Cruiser a le look de l’emploi
à partir de 42300€
Pas de révolution pour cette quatrième génération, mais une série d’améliorations au niveau du moteur et des aides qui en font l’un des véhicules les plus polyvalents du marché. Sous le capot, Land Rover a implanté le nouveau 3 litres diesel inauguré par la Jaguar XF, TDV6 qui remplace le 2,7 l (185 ch) qui lui a servi de base. Mais la palme revient à la progression du couple : + 36 % pour 600 Nm.