Corolla break (essai archivé)

   Meme si les monospaces compacts seduisent une part importante de la clientele, les breaks conservent des atouts precieux pour bon nombre d’automobilistes. C’est ce qui a pousse Toyota a introduire le break Corolla, quatrieme carrosserie d’une gamme apparue en janvier de cette annee.
   Comme les autres modeles de la famille a l’exception precisement du monospace Verso, le nouveau venu a ete dessine dans le bureau de style europeen de Toyota, implante en France pres de Nice. Il reprend donc les traits de la berline, dont il se distingue toutefois par des phares et un bouclier legerement differents.
  A l’arriere, la carrosserie s’allonge de 20 cm en restant tres classique dans ses lignes. Par rapport a la berline, le coffre gagne en volume en passant de 289 a 402 litres, une capacite toutefois inferieure a celle des meilleurs breaks de la categorie.
   Deux coffres plats (d’une hauteur de 6 cm) installes sous le tapis de coffre permettent cependant de loger quelques affaires supplementaires, et en rabattant la banquette (separee en deux parties II/3-1/3) on obtient une grande longueur de chargement tout a fait plane. Quant au cache-bagages, il est constitue d’une petite tablette rigide derriere les dossiers – ou il est possible de ranger quelques objets – et d’un enrouleur classique.
   L’ensemble laisse apparaitre une belle qualite de finition que l’on retrouve partout dans l’habitacle. Elle se manifeste des la fermeture des portes par un son tres valorisant et se remarque dans les materiaux utilises pour les garnissages et la planche de bord.
   Deux niveaux d’equipements sont proposes, alors qu’un seul moteur est disponible dans le break Corolla, le 2 l turbodiesel D-4D de 90 ch.
   On l’imaginait a la peine dans le break, mais il procure des performances tout a fait honnetes, les memes que celles obtenues dans la berline pour une consommation en hausse de 0,2 l/100 km.
   Les suspensions adaptees a la legere prise de poids preservent le confort de ce break tres agreable a conduire.

Pierre DAUBROSSE.