Toyota C-HR : le crossover hybride restylé gagne en puissance
Essai Toyota C-HR
Le Toyota C-HR se contente d’un restylage de mi-carrière. Doté d’une ligne spectaculaire, il ne lui manquait qu’une motorisation à la hauteur de son plumage. Avec le nouveau 2.0 hybride de la Corolla, pour 2.000 euros de plus que la version 1.8 litre, vous bénéficiez de 62 chevaux supplémentaires.
Modèle essayé
Toyota C-HR 2.0 Hybrid Dynamic Force
Les plus
Sobriété Agrément Performances Style Comportement |
Les moins
Peu pratique Visibilité à l’arrière Prix |
Animé initialement par une motorisation hybride 122 ch issue de la Prius, le premier crossover hybride compact de la marque (400 000 ventes en Europe en l’espace de trois ans) vient de passer la vitesse supérieure en répondant aux normes antipollution de 2020 et sans pour autant payer le moindre malus. Pas un mince exploit pour un SUV essence de 180 ch.
Un ensemble cohérent
En étoffant sa gamme, Toyota espère maintenir ce beau succès. Pour y parvenir, le C-HR a associé un bloc essence 2 litres 152 ch et un moteur électrique de 109 ch (80 kW), l’ensemble passant par l’incontournable boîte CVT qui a en partie endigué un patinage généralement prononcé sur ce type de véhicules lors des relances.
Précisons que ce moteur essence hybride de 184 ch se positionne en tant qu’offre complémentaire aux côtés du bloc 1.8 litre de 122 chevaux mais qu’il s’approche davantage d’une conduite naturelle.
Il est en mesure sur quelques kilomètres de circuler en mode « zéro émission » jusqu’à 120km/h, Toyota arguant qu’il serait possible de circuler en ville 80 % du temps sans déclencher le moteur thermique.
Pas impossible, dès lors que la batterie de technologie Ni-Mh se recharge lors des phases de freinage et de ralentissement, récupérant l’énergie cinétique grâce à un générateur la transformant en électricité.
Place à l’écoconduite
En cohérence avec ses lignes particulièrement agressives, cette version exécutant le 0 à 100 km/h en 8 secondes pour une vitesse maximale estimée à 180 km/h, dotée d’un châssis plutôt efficace procure un réel saut en termes d’agrément de conduite.
Cela reste tout de même un hybride qui se conduit comme tel soit en adoptant une approche différente, adaptée à sa technologie même si la présence d’un couple (202 Nm) fort respectable dès les plus bas régimes incite à avoir le pied pas trop léger.
Cela ne l’empêche nullement de rester vertueux puisque ses émissions de CO2 en cycle NEDC corrélé atteignent 92 g/km. Enfin, pour ceux éprouvant quelques difficultés avec l’écoconduite, une jauge de puissance remplace l’habituel compte-tours. Un outil de contrôle parfait pour gérer en direct la consommation et le niveau sonore.
Peu de concurrence
Tandis que les suspensions sont affermies pour assumer le poids du bloc 2.0 litres et les 100 à 150 kg supplémentaires par rapport à la berline, le Toyota C-HR demeure prévenant tout en maîtrisant bien le roulis.
Incontestablement, ce restylage de mi-carrière lui fait du bien. Avec le bloc 2.0 litres de 184 ch, son dynamisme de conduite est vraiment en phase avec celui de son style de coupé SUV que l’on ne retrouve chez aucun des grands généralistes.
Christian Chéron
Moteur thermique : 4-cylindres, essence Cylindrée : 1987 cm3 Puissance : 152 ch à 6000 tr/min Couple : 190 Nm à 4400 tr/min Moteur électrique : 80 kW Couple : 202 Nm Batterie : NiMH 216 V Transmission : traction Boîte : automatique CVT Puissance cumulée (ch) : 184 Vitesse maxi: 180 km/h 0 à 100 km/h : 8’’2 |
Consommation moyenne : 6,3 l/100 km CO2 : 92 g/km (NEDC), 120 g/km (WLTP) Longueur : 4.39 m Largeur : 1.80 m Hauteur : 1.56 m Empattement : 2.64 m Poids : 1485 kg Réservoir : 43 l Volume du coffre : 358 l |
ÉQUIPEMENTSDe série : Système d’aide au stationnement automatique. Commande de boîte séquentielle. Sellerie cuir et Alcantara. Avertisseur d’angle mort. Caméra de recul. Radars de stationnement AV et AR.En Option : Peinture métallisée : 650 €. Pack Navigation : 750 €. |
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PRIXHybride Essence en 122 ch et 184 ch, de 29 800 € à 38 800 €Pas de Malus |
Les rivales du Toyota C-HR

