La Suzuki Swift 1.2 Dualjet Hybrid SHVS est une arme redoutable

Essai 1.2 Dualjet Hybrid SHVS

Publié le: 07/09/2021

La Swift restylée revient avec une unique proposition de moteur essence, le 1.2 micro-hybride baptisé SHVS (smart hybrid vehicle by Suzuki). Un système performant à bas coût. Que demander de plus ?

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Modèle essayé
Suzuki Swift 1.2 Dualjet Hybrid CVT

à partir de
17 800 €
Avis de la rédaction :
Les plus Consommation basse
Douceur de conduite
Equipement riche
Prix contenus
Les moins Confort
Manque de réactivité de la boîte CVT
Design datant

Fière représentante de la marque, la Suzuki Swift en est le best-seller en France avec plus de 50 % des ventes. Si l’hybride rechargeable et le 100 % électrique sont les valeurs dominantes chez la majorité des constructeurs soucieux de faire baisser leurs émissions de CO2, Suzuki opte pour la micro-hybridation à 12 V sur sa compacte.

Les avantages du système

La Suzuki Swift a profité de son restylage pour faire le plein d’équipements technologiques mais aussi revoir son unique moteur proposé au catalogue. Car le petit quatre cylindres atmosphérique n’est autre que l’ancien 1.2 micro-hybride 90 ch, qui développait jusqu’alors 7 ch de plus (de 90 à 83 ch) et affichait 120 Nm de couple à 4 400 tours/min (contre 107 Nm maintenant). Précisons qu’il bénéficiait déjà d’une micro-hybridation.

L’étonnante et intéressante régression des puissances tient au fait que la batterie hybride 12V triple de capacité, passant de 3 Ah à 10 Ah. Du coup, elle récupère davantage d’énergie à la décélération ou au freinage et assiste le moteur thermique plus longtemps lors des accélérations. Il est certain que sa faible puissance électrique ne permet pas d’assurer la traction de la voiture, mais c’est tout de même une hybride. A contrario, avec un coût de développement peu onéreux et une belle compacité (batterie et moteur), les avantages du système sont indéniables.

Suzuki Swift 1.2 Dualjet Hybrid

Méca ou CVT ?

Si ce 4-cylindres est suffisant pour décoller en toute sérénité au feu vert, il s’essouffle assez vite, d’autant qu’il est muselé par une boîte manuelle à 5 rapports qui tire très long. Il faut alors ne pas hésiter à jouer de la commande de boîte pour se relancer.

Dans cette configuration, elle laisse le choix entre deux et quatre roues motrices. Mais la petite japonaise peut aussi, lorsqu’elle dispose de roues avant motrices, profiter d’une boîte à variation continue. Cette dernière (+ 1 200 €) nuit malheureusement à l’agrément lors des grosses accélérations, en faisant hurler le moteur, mais n’entraîne qu’une faible surconsommation (5.5 l/100 km) et jouit d’une grande douceur en utilisation péri-urbaine. Elle dispose par contre de palettes au volant, pour choisir des rapports prédéfinis. Utile pour avoir un peu plus de frein moteur.

Suzuki Swift 1.2 Dualjet Hybrid

Châssis enjoué

Mais le meilleur dans cette Swift sortie des ateliers pour la première fois en 2005 et qui a subi quelques retouches au fil des trois dernières générations, est sans conteste la plateforme Heartect, qui se distingue par sa légèreté. Dans sa version de base, la Swift ne pèse que 840 kg à vide.

Cela débouche sur un châssis à la fois enjoué et confortable, une direction agréable, directe et informatique, et un gabarit contenu qui offre une très bonne maniabilité. Le seul petit bémol a son comportement, se situe au niveau de l’amortissement, un peu ferme.

Même si la Suzuki Swift commence à accuser le poids des ans dans l’habitacle, la plus courte des citadines polyvalentes du marché (3,85 m) reste une bonne proposition par rapport à la concurrence, grâce à son système d’hybridation très soft offrant un incomparable agrément en usage urbain.

Essai Suzuki Swift Hybride : l’alliée urbaine par excellence

Petite, vive, maligne et désormais électrifiée : la Suzuki Swift Hybride s’impose comme l’une des citadines les plus cohérentes du marché. En combinant gabarit compact, motorisation efficiente et plaisir de conduite, elle s’adresse à ceux qui veulent en faire beaucoup… avec peu. Et avec l’arrivée de la toute dernière génération en 2024, la Swift renforce encore son positionnement éco-malin sans renier son ADN dynamique.

Nous l’avons essayée sur route et en ville pour voir si cette mini-citadine a toujours autant d’atouts dans sa poche.

Un look toujours aussi expressif

La nouvelle Swift reste fidèle à sa silhouette emblématique. Elle ne cherche pas à se transformer en crossover — et c’est tant mieux. Son design évolue par petites touches : calandre affinée, feux LED plus ciselés, et une nouvelle signature lumineuse plus moderne. Toujours aussi compacte (3,86 m de long), elle se faufile partout avec facilité, que ce soit dans les ruelles d’une vieille ville ou pour se garer dans un box étroit.

Suzuki joue aussi la carte de la personnalisation, avec des coloris bi-ton, des jantes redessinées et des détails chromés ou noir laqué selon les versions. Résultat : une citadine dynamique au look affirmé, qui plaît aussi bien aux jeunes urbains qu’aux conducteurs plus pragmatiques.

À bord : simplicité, ergonomie et un vrai effort de présentation

L’intérieur de la Swift reste fidèle à la philosophie Suzuki : aller à l’essentiel, sans superflu. L’ergonomie est soignée, les commandes tombent naturellement sous la main, et le tout inspire confiance. La qualité perçue s’est nettement améliorée, avec des plastiques moussés à certains endroits et une finition plus soignée qu’auparavant.

La planche de bord accueille désormais un écran tactile de 9 pouces (selon les versions), compatible Apple CarPlay et Android Auto sans fil. L’interface est fluide, les menus bien organisés. Les compteurs restent analogiques, mais lisibles, avec un petit écran central affichant les données hybrides et de consommation.

L’espace à bord est étonnamment généreux pour une citadine. Deux adultes tiennent sans souci à l’arrière, et le coffre de 265 L (voire 579 L banquette rabattue) suffit pour les courses ou un week-end improvisé.

Sous le capot : une hybridation légère mais utile

La Suzuki Swift 2024 embarque une motorisation essence 1.2 Dualjet, désormais associée à un système hybride léger 12V (appelé SHVS). Ce système ne permet pas une conduite 100 % électrique, mais assiste le moteur thermique à basse vitesse, au démarrage ou lors des phases de relance. Résultat : une baisse sensible de la consommation en ville, sans contrainte d’usage.

Puissance cumulée : 83 chevaux, pour un couple de 107 Nm, transmis aux roues avant via une boîte manuelle 5 rapports (ou CVT selon les marchés). La Swift reste légère (environ 950 kg), ce qui lui permet de conserver une agilité exemplaire et un réel plaisir de conduite.

Comportement routier : vive et efficace

La Swift a toujours été reconnue pour son comportement routier, et cette version hybride ne fait pas exception. Le châssis reste joueur, la direction précise, la suspension ferme sans être cassante. En ville, elle virevolte avec aisance, et sur route, elle reste stable et rassurante.

Le système hybride se fait discret, mais apporte une vraie fluidité au quotidien. En conduite souple, le moteur tourne bas dans les tours, et la récupération d’énergie au freinage est imperceptible mais bien réelle.

En prime, la Swift est disponible en version AllGrip (transmission intégrale) — une rareté dans la catégorie — idéale pour les régions humides ou vallonnées.

Technologie et aides à la conduite : complet mais sans excès

Côté équipements, la Swift Hybride propose :

  • Régulateur adaptatif,
  • Freinage d’urgence autonome,
  • Alerte de franchissement de ligne,
  • Lecture des panneaux,
  • Caméras et radars de stationnement (selon finition),
  • Éclairage LED intégral.

Pas de conduite semi-autonome, mais l’essentiel est bien là pour rouler en sécurité sans se compliquer la vie.

Consommation et coûts : imbattable au quotidien

C’est là que la Swift hybride brille : 4,2 à 4,8 L/100 km en moyenne, selon les cycles d’homologation WLTP. En usage urbain, on descend facilement sous les 4,5 L/100. Et grâce à son hybridation légère, elle bénéficie souvent de bonus locaux, exonérations de TVS ou d’avantages en ZFE.

Côté tarifs, elle reste l’une des citadines hybrides les plus accessibles du marché, avec un prix d’appel autour de 17 500 €. Même les finitions hautes dépassent rarement les 22 000 €, un excellent rapport prix/équipements/consommation.

Notre verdict : une vraie bonne élève, discrète mais redoutable

La Suzuki Swift Hybride ne cherche pas à en mettre plein la vue, mais elle coche toutes les bonnes cases : maniabilité, sobriété, fiabilité, équipement cohérent et plaisir de conduite. En 2025, c’est sans doute l’une des citadines hybrides les plus rationnelles et efficaces du marché.

Elle conviendra aussi bien à un jeune conducteur qu’à un retraité actif, en passant par un couple urbain ou un conducteur secondaire. Une voiture maline, agile, accessible, et qui fait le job mieux que bien.

Christian Chéron

Moteur : Quatre cylindre en ligne essence
Cylindrée : 1197 cm3
Puissance : 83 ch à 6000 tr/mn
Couple : 107 Nm à 2800 tr/mn
Transmission : aux roues avant
Boite de vitesse : automatique
0 à 100 km/h : 13’’
Vitesse maximale : 180 km/h
Consommation mixte (WLTP) : 5l /100 km
Emissions CO2 : 121g/km
Longueur : 3.84 m
Largeur : 1.73 m
Hauteur : 1.49 m
Empattement : 2.45 m
Volume du coffre : 265 l
Réservoir : 37 l
Poids à vide : 865 kg

ÉQUIPEMENTS

De série Assistance au freinage d’urgence. Ordinateur de bord. Régulateur de vitesse adaptatif. Système détection de collision. Freins régénérateurs.
En Option Peinture métallisée (530 €)

PRIX

A partir de 15 340 €
Bonus : Neutre

Les rivales de la Suzuki Swift 1.2 Dualjet Hybrid SHVS

Toyota Yaris Hybride 116 ch.
Toyota Yaris Hybride
à partir de 20 950 €
Non seulement cette quatrième génération avait été entièrement revue mais surtout dans ses valises figurait une nouvelle version hybride qui continuait de s’appuyer sur un bloc thermique de 1.5 de cylindrée, ramené de quatre à trois cylindres. À cela s’ajoutant une nouvelle batterie lithium-ion, la Yaris Hybride peut revendiquer une puissance cumulée de 116 ch. Une puissance qui se fait sentir dès les premières fortes accélérations. Grâce à cette nervosité retrouvée, cette version est tout à fait à l’aise sur les longs trajets, d’autant qu’elle a beaucoup gagné en agilité.
Renault Clio 5 E-Tech 140 ch.
Renault Clio 5 E-Tech
à partir de 22 600 €
C’est la Clio qui a été choisie pour inaugurer la motorisation E-Tech de 140 ch. Pour se faire, Renault a conservé le moteur 4 cylindres 1.6 atmo (91 ch), épaulé par deux moteurs électriques alimentés par une batterie 1.2 kWh. Au volant, tout ce montage procure une douceur de conduite. En ville le couple électrique s’avère fort agréable alors que les 140 ch permettent de sortir des sentiers battus sans la moindre crainte d’autant qu’elle fait preuve d’un bon comportement routier et d’un certain dynamisme. Et puis, en tant que voiture hybride, elle dispose d’un système de récupération d’énergie pour alimenter son assistance électrique.