La Skoda Fabia II en a sous le capot

Essai Skoda Fabia

Publié le: 28/08/2010
Discrètes au premier abord, les nouveautés affectées à la Fabia sont néanmoins remarquables.
Avis de la rédaction :
Les plus Habitabilité et grand coffre
Rapport/qualité/prix/ équipements
Programme de personnalisation
Les moins Moteur rugueux
Confort un peu ferme
Intérieur triste
Best-seller de la gamme Skoda dans un segment saturé par la concurrence, la citadine Fabia, lancée en 2007, bénéficie d’un léger lifting, un restylage toutefois marqué par l’adoption des récentes motorisations du groupe Volkswagen. Et ça, ce n’est pas rien. Si, au premier abord, les nouveautés apportées à cette deuxième génération de Fabia, notamment au niveau de la face avant (calandre, optiques et antibrouillards plus imposants et plus arrondis), ne sautent pas aux yeux, une fois installé à son volant, pas besoin de s’appeler Schumacher pour remarquer les réels changements. Les nouveaux moteurs essence et diesel puisés directement dans l’immense banque d’organes de chez VW changent de fond en comble le comportement de cette citadine « s’appuyant » sur la plateforme de l’ancienne Polo. Adieu les diesel à injecteurs-pompe (1.4 TDI et 1.9 TDI) et vive l’arrivée du très récent 1.6 TDI à rampe commune dans ses variantes 75, 90 et 105 ch, sans oublier le 1.2 TSI, un petit quatre- cylindres 16 soupapes turbo à injection directe d’essence, proposé en 85 et 105 ch. Ce petit dernier nous a séduits par sa polyvalence. Disponibilité et souplesse à bas régime en font le compagnon parfait pour la ville. Reste que l’essentiel du mix se fera avec le 1.6 TDI 90 qui doit composer avec une boîte cinq vitesses aux rapports trop longs. Hormis ce désagrément, ce bloc fait preuve d’une belle vigueur pour envisager des dépassements en toute sécurité. Vive, précise et dotée d’une suspension calibrée entre confort et tenue de route, la petite tchèque se montre très homogène. À l’évidence, elle n’est pas conçue pour être malmenée. Du coup, cette seconde génération s’apprécie surtout pour sa douceur de vivre, ses volumes intérieurs ingénieux et ses prix toujours bien positionnés. Une question de philosophie.

Christian CHÉRON.


Moteur : turbo 4 cylindres common rail
Cylindrée : 1 598 cm3
Carburant : diesel
Puissance : 105 ch à 4 400 tr/mn
Couple maxi : 250 Nm de 1500 à 2500 tr/mn
Boîte de vitesses : BVM 5 rapports
Vitesse : 188 km/h
Conso mixte : 4,2 l
Cycle urbain : 5,1 l
Cycle extra-urbain : 3,6 l L. 4,00 m ; l. 1,64 m ; h. 1,50 m
Réservoir : 45 litres. Coffre : 315-1 180 dm3 CO2 : 109 g/km

ÉQUIPEMENTS

Les équipements de la Skoda Fabia II

En série : ABS, EBV, MSR, aide au freinage d’urgence. Phares halogènes. Climatisation à régulation mécanique. 4 airbags de série. CD/DVD. Options du véhicule : antibrouillard avec fonction « corner light » (110 €), airbags rideaux et latéraux (265 €), toit ouvrant électrique (520 €), peinture métallisée (380 €), radar de stationnement arrière (280 €).

Les rivales de la Skoda Fabia II

Volkswagen Polo
La Skoda Fabia II en a sous le capot
à partir de 12590€
La Polo fait référence sur le marché des citadines. À l’occasion de son lifting annuel, Volkswagen a introduit dans sa gamme, son tout nouveau moteur à rampe commune 1.2 TDI 75 ch équipé d’un filtre à particules. Pour ne pas être en reste, le 1.2 TSI 105 affiche des performances étonnantes (0 à 100 km en 9’’7) et son châssis se montre efficace.
Hyundai i20
La Skoda Fabia II en a sous le capot
à partir de 12290€
Malgré une longueur de 3,94 m qui la place parmi les moins encombrantes de la catégorie, son habitabilité s’avère excellente, sans que l’espace aux jambes à l’arrière soit obtenu au détriment du coffre. Dommage que le style soit un peu trop consensuel. Sous le capot, deux moteurs sont disponibles : un bloc essence 1.2 de 78 ch et un Diesel 1.4 à rampe commune de 90 ch ou 75 ch.