Mégane : priorité à la consommation

Le litre de carburant a 2€ n'est plus de « l'economie fiction ». Renault a choisi non seulement d'axer sa politique sur le vehicule electrique mais egalement sur la baisse de consommation.

Les resultats sont desormais visibles. La collection 2012 de la famille Megane en est la parfaite illustration. A l'inverse de la Twingo, l'operation lifting n'a pas veritablement change le visage de la Megane. C'est sous le capot que les ingenieurs ont le plus travaille, trois motorisations le montrent clairement. Il s'agit des diesels 1.5 dCi de 110CV et 1.6 dCi de 130CV et surtout du tout nouveau bloc essence 1.2 Tce de 115CV.

Petits ruisseaux

Point commun a ces trois blocs : la technique dite du « down sizing ». En francais : la reduction de taille. Une reduction de taille qui ne rime pas avec baisse des performances. Au contraire : 5 % a 8 % de baisse de consommation grace a la reduction de taille, 3 % avec le systeme stop & start, 3 % supplementaires par la recuperation d'energie lors de la deceleration ou du freinage etc. A cela viennent encore s'ajouter des techniques que Renault a eprouvees en Formule1 comme la reduction des frottements, une architecture « carree », des segments de piston specifiques et l'on obtient une reduction appreciable des consommations. Mais la grande nouveaute c'est le moteur essence 1.2, dont le couple equivaut a celui d'un « ancien » 2 litres et qui pourrait bien inciter les consommateurs friands de diesel a regarder de nouveau vers la solution « essence ». Ici Renault annonce une reduction de consommation de 25 % par rapport a la motorisation 1,6 litre.

Pour les petits rouleurs

Lors d'un essai sur parcours mixte (autoroute et zone urbaine), nous avons constate une baisse de consommation notable en ville : 6,5 litres aux 100 km. Un litre de plus qu'avec le diesel ! Neanmoins, a l'achat, le « petit » bloc essence coute 2 350,00 € de moins que son equivalent diesel. Alors, a vos calculettes !

Bruno MORTIER.