La nouvelle Dacia Logan (essai archivé)

   Destinee a l’origine aux marches en croissance situes hors d’Europe occidentale, la Logan sera finalement mise en vente en France dans le reseau Renault a partir du 9 juin. Fabriquee en Roumanie par Dacia – une marque rachetee par le constructeur francais en 1999 – cette berline a quatre portes demunie de hayon, de la longueur d’une Megane, interpelle forcement : mis a part la petite Fiat Seicento (3 portes), c’est la voiture la moins chere du marche ! Meme les petites citadines sont battues. Et le point fort de la Logan, – outre son prix canon – c’est precisement d’offrir de la place pour cinq adultes et une contenance de coffre comparable a celle de la Megane break. Concue par Renault et equipee d’organes mecaniques eprouves (comme ses trains provenant de la Clio et de la Modus), elle ne peut que rassurer, d’autant qu’elle est garantie trois ans, contre deux pour toutes les voitures francaises. Alors, la Logan aurait-elle tout bon ? Non, car elle ne devrait obtenir que trois etoiles au crash-test EuroNcap (contre cinq pour les Renault recentes), doit se contenter d’un design simplifie manquant d’elegance, d’une planche de bord en plastique dur a l’ergonomie imparfaite et d’un equipement bas de gamme, on s’en doute : pas de direction assistee, de vitres electriques, de verrouillage electrique des portes ni de radio… Il n’empeche que cette Logan d’entree de gamme peut rendre de grands services. Elle est tres confortable et son moteur 1.4 l (peu a l’aise en cote et bruyant) suffit toutefois pour se deplacer correctement (la Logan pese moins d’une tonne, comme une Clio).On le preferera au moteur 1.6l, un peu plus performant mais plus gourmand. Et si vous etes vraiment pret a rouler en Dacia, nous vous conseillons de choisir la finition Laureate qui inclut la direction assistee (c’est beau le progres !) et quelques elements de confort bienvenus (voir la liste). Vu les prestations, le prix reste imbattable : a 8 550 €, vous ne trouverez pas mieux, ou une voiture d’occasion, c’est un choix.

Pierre DAUBROSSE.