Mitsubishi Outlander, le 4x4 entre parenthèses

Essai Mitsubishi Outlander

Publié le: 16/01/2010
Une franche évolution, presque une révolution pour le Outlander. Cette Mitsubishi plus routière que 4x4 s’inscrit dans l’air du temps.
Avis de la rédaction :
Les plus Efficacité et agrément de la boîte à double embrayage Progrès dans la qualité des matériaux Coffre : volume 5 places Les moins Tarif élevé dans l’absolu (39 200 € pour la version haut de gamme) Insonorisation mécanique sur les rapports intermédiaires Bruits de roulement moins présents
Cette nouvelle version se cale plus sur un positionnement crossover tendant vers le break de loisir. La seule opportunité d’être compétitif sur le segment D. Les modèles destinés à l’Union Européenne sont fabriqués aux Pays-Bas à l’usine Nedcar (ex-Daf et Volvo), alors que les cousins C-Crosser Citroën et 4007 Peugeot sont fabriqués au Japon. Un profond restyling se dégage de la face avant, dotée de la calandre Jet Fighter (inspirée de l’avion de chasse Mitsubishi F2 ?…). Cette proue redéfinie (moins ronde et massive) contribue à la faire ressembler à une vraie berline. Aérodynamisme plus harmonieux permet plus de silence et d’économie de carburant. Tout est plus remodelé que l’arrière, pourtant bonifié par becquet ou une barrette chromée. Le hayon, en deux parties, s’ouvre sur un super-coffre de 774 litres ! Le repli de la banquette arrière et le maniement de ses quatre lanières réclamera simplement un peu de patience.

Brillantes palettes au volant

Émaillée d’aluminium rompant avec un strict noir agréable au toucher, la planche de bord est plutôt bien agencée. Les commandes sont pratiques : volant gaîné, pommeau très sport de la boîte, les boutons sont facilement accessibles et la climatisation s’appuie sur trois réglages. Le « must » se situe au niveau des palettes de la boîte situées derrière le volant, elles seront un vrai régal. Car l’Outlander est équipée de la transmission TC-SST à double embrayage déjà vue sur la Lancer Évolution. Son utilisation est d’un grand confort. Elle est associée à la motorisation 2.2 DI-D Peugeot-Citroën, mais pas au 2.0 DI-D Volkswagen bénéficiant d’une boîte manuelle à 6 rapports. Seulement proposé en finition haut de gamme Instyle, le 2.2 litres est plus onéreux (37 700 €) par rapport au 2.0 l (entre 29 900 € et 32 500 €) avec un surplus (1 800 €) pour la boîte TC-SST. Des tarifs toute option, à l’exception de la peinture métallisée. L’Outlander, plus break, se plaît à mettre son image 4x4 entre parenthèses.

Christian LOUIS.


Moteur : diesel 4 cylindres turbo diesel
Cylindrée : 2 179 cm³
Puissance : 155 ch à 4 000 tr/mn
Boîte de vitesse : auto TC-SST
Vitesse maxi (sur circuit) : 198 km/h
De 0 à 100km/h : 11’’7
Ville : 9,3 l/ 100 km
Route : 7,3 l/100 km
Mixte : 6,1 l/100 km
Longueur : 4,66 m
Largeur : 1,80 m
Hauteur : 1,72 m Empattement : 2,67 m
Réservoir : 60 l
Poids : 1 755 kg
Coffre : 774/1 691 l

ÉQUIPEMENTS

Les equipements de la Mitsubishi Outlander

Système de navigation avec serveur musical (40 Go de mémoire), caméra de recul, sellerie cuir, les sièges avant chauffants, toit ouvrant électrique, système audio Rockford Fosgate (710 W !) etc.

Les rivales de la Mitsubishi Outlander

Volkswagen Tiguan
Mitsubishi Outlander, le 4x4 entre parenthèses
à partir de 24990€
Le compromis comportement / confort est dans la bonne moyenne avec un confort très satisfaisant et une insonorisation très efficace. L’habitabilité est particulièrement intéressante notamment à l’arrière avec un espace aux jambes généreux mais il ne faut pas oublier que le Tiguan est plus grand que la plupart de ses concurrents puisqu’il mesure 4,43 m soit près de 12 cm de plus qu’un Qashqai ou qu’un RAV 4.
Nissan Qashqai
Mitsubishi Outlander, le 4x4 entre parenthèses
à partir de 19850€
En bon crossover, le Qashqai tente de réunir à la fois les atouts des berlines (et breaks) moyennes traditionnelles et des SUV compacts. Il offre un très bon compromis habitabilité / encombrement. Confortable, assez dynamique, bien fini, ce Nissan est avant tout routier, moins urbain par son gabarit que son frère inférieur, il remplace avantageusement un break sage se permettant de tirer son épingle du jeu dans des conditions routières difficiles.