Le Land Rover Discovery 4 a frappé très fort

Conçu, à l’origine, pour faire le lien entre le mythique Defender et le luxueux Range Rover, le Discovery 3 acclamé pour son design audacieux et ses excellentes qualités de franchissement, ne connut qu’un succès mitigé.
Pas question pourtant, de révolutionner ce tout-terrain à la réputation glorieuse qui reste l’un des véhicules préférés de tous les gentlemen farmers. Même si sa silhouette reste reconnaissable, le Discovery connaît des évolutions plus marquées qu’il n’y paraît sur le plan de l’esthétisme, de la motorisation et des aides.

Quand on le toise du regard, on n’a pas l’impression d’être devant un véhicule radicalement nouveau. Toutefois en y regardant de plus près, la nouvelle calandre qui s’inspire du Freelander, les blocs optiques élargis composés de LED et les boucliers redessinés le transforment en une vraie voiture haut de gamme.

Si les modifications sont subtiles à l’extérieur, on peut dire qu’à l’intérieur elles sont plus que concluantes. Tout est luxe et volupté. À découvrir plus qu’à énumérer…

C’est cependant sous le capot que se niche l’un des points forts de ce Discovery 4 avec l’arrivée du 3.0 Diesel (TDV6) biturbo, venant épauler le 2.7 toujours au catalogue. 245 ch pour un couple de 600 Nm à 2000 tr/min associés à une nouvelle boîte automatique à six rapports, ce six-cylindres avance une consommation (-9 %) et des rejets de CO2 revus à la baisse.

Cette mécanique étonne vraiment par sa disponibilité dès les plus basses rotations. À l’aise sur les routes, beaucoup moins lorsqu’elles sont sinueuses, le Disco 4 se joue de toutes les difficultés dès lors qu’il sort des sentiers battus. Au petit jeu du franchissement, il est en tout point remarquable, gérant magnifiquement la motricité, alors que son généreux angle d’attaque fait merveille. Comme le bon vin, ce Discovery s’est bonifié avec l’âge. Il en va de même… pour le ticket d’entrée à 42 300 € pour le 2.7 et même 57 900 € pour le haut de gamme.

Christian CHERON