Mercedes GLA 4Matic sur la neige

Pourtant, à l’image de Mercedes, les constructeurs automobiles ont réalisé de grands progrès dans le domaine avec  des systèmes à quatre roues motrices comme le 4matic. Un système qui peut s’avérer précieux et devenir un argument fort en termes de sécurité.

Le 4matic n’est pas une nouveauté chez Mercedes. Par contre il s’agit d’un dispositif qui pourrait équiper un plus grand nombre de voitures. Et pas seulement pour les habitants de certaines régions plus exposées comme l’Est de la France ou ceux demeurant en zone de montagne.

Pour juger de l’efficacité du 4matic, un parcours d’un peu plus de 500 kilomètres au nord d’Oslo, voici quelques semaines au cœur de l’hiver, nous a permis de vérifier l’efficacité du système.


Une adhérence incroyable

Lors de notre test sur route, notre Mercedes GLA 220 D était dotée à  la fois des 4 roues motrices et de 4 pneus neige. Un ensemble complet dont l’efficacité est loin d’être une légende.

Le GLA, équipé d’une boite automatique à 7 rapport est volontairement calé sur le programme éco afin de limiter au maximum les effets du couple.  Inutile d’aller chercher le programme sport !

C’est ainsi que nous lançons la voiture, avec beaucoup de prudence  autour de 40 à 50 km/h. Alors que la route est dégagée, que personne ne suit, le premier test va consister à effectuer un freinage pour vérifier le comportement du petit SUV.

Le principe est de se rendre compte du niveau d’adhérence pour la suite du parcours. Et là première surprise, la voiture ne glisse absolument pas et reste sur sa trajectoire. Après la méfiance, place à la confiance. Mais, jusqu’au bout nous resterons raisonnables. Car, aussi performant soit- il, le système 4 matic est pleinement efficace lors en phase de motricité.

Sur la neige comme sur la glace la prudence doit être redoublée dans les phases de descente. Surtout quand la pente devient plus importante. Et même si l’anti blocage électronique des roues est là pour veiller au grain mieux vaut ne pas aller aux limites sous peine de finir au fossé.

500 kilomètres sans difficulté

Toujours est-il que sur ce parcours d’un peu plus de 500 kilomètres effectué, en permanence sur la neige à des vitesses dépassant parfois 80 km/h, pas à un seul instant  la voiture a été prise en défaut. Pas à un seul instant le recours au contre-braquage n’a été nécessaire pour remettre la voiture dans l’axe.

En résumé c’est efficace. Quand la voiture est équipée de pneus neige, ça devient même bluffant. Y compris sur les distances de freinage. De même lors de la montée de petits raidillons enneigés, ceux que l’on rencontre régulièrement dans les stations de sport d’hiver, le passage se fait avec une facilité déconcertante.

Bruno Mortier