Mercedes SLK : la preuve par trois

C'est le cas de la legendaire 190 SL du milieu des annees 50 ou encore du mythique 300 SL avec ses portes papillon. Cabriolet dans le premier cas, coupe dans le second ces voitures ont finalement comme point commun d'avoir marque les esprits. Plus proche de nous, c'est egalement le cas du SLK dont la troisieme generation fait actuellement son apparition sur les routes avec trois motorisations… et trois types de toits escamotables.

Le premier contact visuel est flatteur. Les designers ont reussi l'exploit de marier des lignes fluides, des formes arrondies a une face avant relativement brute avec une calandre verticale laissant deviner un sentiment de puissance. Une puissance « elegante » grace a un capot moteur allonge et une partie arriere ramassee. L'allure du nouveau SLK ne laisse pas indifferent. Sans etre une copie du magnifique SLR, il en reprend des elements. Pour la partie arriere notamment. Voici pour l'aspect exterieur.

20 secondes

Au moment de s'installer a bord, pas de mauvaise surprise non plus. Les cadrans ronds donnent une touche sportive, tout comme les ouies d'aeration chromees et (sur certains modeles) les ceintures de securite de couleur rouge. Pour le reste la finition est digne de la marque. Comme les deux precedentes, cette nouvelle generation de SLK est proposee avec un toit escamotable. De nature differente, trois sont proposes. Une version en dur (serie) couleur carrosserie, une autre en polycarbonate teinte et enfin un modele en verre dote du Magic Sky Control. Une pression sur un bouton et ce toit s'eclaircit ou s'assombrit immediatement en filtrant 75 % de la lumiere. Ce toit inedit (pour un cout supplementaire de 2 400 €) sera disponible a la fin de l'annee.

A noter que dans tous les cas de figure le toit du SLK s'eclipse pour se loger dans son rangement ou se remet en place en 20 secondes.

Avant l'arrivee dans quelques mois d'une version diesel, le SLK est disponible avec trois motorisations essence equipees d'un systeme Start/Stop. Il s'agit de deux blocs 4 cylindres (1,8 l) developpant 184 ou 200 ch et d'un V6 de 306 ch. A noter que les ingenieurs ont beaucoup travaille sur la consommation permettant ainsi de la reduire de facon notable.

Un travail important a egalement ete realise sur le chassis avec pour resultat une tres bonne tenue de route, l'absence de roulis et belle precision de la direction.

Bruno MORTIER