Lexus GS : la berline premium hybride en 2 variantes

Lexus a le vent en poupe. La marque de luxe de Toyota qui a fêté ses 25 ans en 2014, a conquis le segment premium sur le marché nord-américain avant de séduire les Européens. Avec plus d’un million de voitures hybrides commercialisées depuis sa création, et 23% des ventes mondiales en 2015 (652 000 exemplaires), la firme nippone a hissé les voiles. 

Avec ses GS 300h et 450h, Lexus est le seul constructeur à proposer une berline premium offrant deux variantes d’hybridation, à l’opposé de Mercedes, Audi, BMW et de leurs diesels.

Design plus sportif

L’architecture hybride de la GS 300h est celle de la IS 300h. Le 4 cylindres essence 2.5 l de 181 ch et 221 Nm est secondé par un moteur électrique de 143 ch et 300 Nm. L’ensemble développe 223 ch et rejette 104 g de CO2.

La Lexus 450h est mieux pourvue avec un V6  3,5 litres  de 292 ch, associé à un moteur électrique produisant 200 chevaux. Avec 345 ch en cumul (137 g de CO2), ce modèle ne manque pas de vitamines.

Le nouveau design est dynamisé et plus sportif. La face avant s’harmonise avec le reste de la gamme : calandre trapézoïdale plus agressive, nouvelles optiques. Idem à l’arrière avec des feux à LED redessinés. La plate-forme demeure dans une configuration à trois volumes pour une longueur de 4,88 m.

L’habitacle, spacieux, est typé haut de gamme. Le traitement est luxueux, les ajustements de qualité. Les sièges bien dessinés et la grande planche de bord avec son écran multimédia participent à ce sens de l’accueil.

Entre luxe et silence

Avec la 300h, Lexus vise, en premier lieu , la clientèle entreprise. Forte de ses 104 g de CO2, et d’une image plus "verte",  la Japonaise domine le segment et ouvre droit à un bonus de 750 € ainsi qu’à  une exonération de TVS. À son volant, les parcours sont effectués dans le confort  et dans un silence remarquable, notamment en ville où le moteur électrique se met le plus souvent au travail. La direction agréable et les commandes bien pensées ajoutent à l’agrément.

Malgré son poids respectable (1730 kg), la 300h et ses 223 ch ne donnent pas l’impression d’être à la peine, même s’il ne faut pas hésiter à relancer le moteur, notamment sur les routes sinueuses. Voiture tranquille, cette berline souffre d’une boîte CVT, dépassée, qui lisse le caractère de la mécanique, en moulinant fréquemment. En contrepartie, cette Lexus  affiche des consommations raisonnables (4,4 l selon le constructeur) pour un prix de base de 49 900 €.

Alternative intéressante

Avec la GS 450h, son V6 onctueux, et ses 345 ch cumulés, on entre dans un autre monde. Plus performante (5"9 de 0 à 100 km/h contre 9" pour la 300h), elle est également plus réactive, mais s’avère plus gourmande  que sa petite soeur (5,9 l).

Grâce à sa puissance, son agrément de conduite, et son équipement, la 450h, qui ne manque pas de savoir-vivre, offre une alternative intéressante aux gros diesel de la concurrence. Moins aseptisée que la Lexus 300h, tonique, elle en donne plus mais demande une rallonge de prés de 10 000 € à équipement équivalent (à partir de 59 300 €).

Christian Chéron