Land Rover Discovery, le luxueux salon grimpant
Essai Land Rover Discovery
La troisième génération de Land Rover Discovery a été totalement repensée, ce qui ne l’empêche pas de conserver ses fondamentaux notamment dans le domaine du franchissement et de ses capacités à emmener sept personnes dans un fauteuil.
Modèle essayé
Land Rover Discovery Sd4 HSE Luxury
Les plus
Agrément de conduite Capacités de franchissement Comportement routier Sept vraies places Grande polyvalence Qualité de vie à bord Confort de suspension |
Les moins
Encombrement Rayon de braquage Options nombreuses et coûteuses Roulis |
Comme le premier Land Rover Discovery apparu en 1989 pour contrer la montée en puissance des Japonais sur le fameux segment des SUV, ce modèle reprend la plateforme du Range Rover et en profite pour remettre au goût du jour des motorisations quatre cylindres. Grâce à cette nouvelle architecture en aluminium (85%) plus rigide, et alors que son gabarit (4,97 m de long et 2 m de largeur) impose le respect lorsqu’on le croise sur une départementale, les concepteurs de ce Land Rover sont parvenus à alléger la « facture » sur la balance de 350 kg (motorisation équivalente). Pourtant les nouveaux équipements pouvaient laisser craindre une importante prise de poids.
Regain d’élégance
Au premier coup d’oeil, ce Discovery séduit. Oubliés ses lignes d’armoire normande et l’effet sac à dos de la partie arrière. La face avant, clairement inspirée du petit Evoque, n’est pas étrangère à ce regain d’élégance. Une impression confirmée, dès lors que l’on s’installe dans l’habitacle où la qualité de vie à bord est remarquable (pas une surprise) ainsi que l’espace aux jambes. Ce Discovery peut vraiment se vanter de proposer sept vraies places sans que la fonctionnalité s’en trouve altérée. Le volume de coffre (1231 l) en version cinq places, est d’ailleurs au meilleur niveau du segment.
Combinaison appropriée
Qualité au niveau de l’accueil mais surtout en ce qui concerne ses capacités de franchissement. Grâce à ses 4 roues motrices permanentes avec blocage de différentiel central et sa boîte de transfert (rapports courts), il affiche d’incroyables aptitudes en hors-piste. Avec lui, il n’est pas nécessaire de chercher le passage en force. L’électronique se charge de faciliter la tâche. Le mode All Terrain Progress Control (1 410 €) décide à tout moment quelle est la combinaison la plus appropriée.
Intéressant 240 ch
Pour nous faire découvrir ce baroudeur hors-pair, Land Rover nous a emmenés sur les rives de la Moselle, dans la mine de dolomie de Wellen où avait été tracé un parcours fort accidenté. Grâce aux différentes aides à la conduite, ce luxueux salon roulant peut gérer l’accélération dans les montées et le freinage en descente via le régulateur. Il ne reste plus que la direction à la charge du conducteur.
Sous le capot, plusieurs moteurs sont disponibles. Le « petit » 4-cylindres Ingenium 2 litres diesel se défend plutôt bien et constitue un choix fort acceptable. Fort de 240 ch et d’un couple de 500 Nm, il offre des relances suffisantes pour que le Discovery puisse se mouvoir avec aisance, et ne démérite surtout pas face au statutaire (et plus lourd) V6 3.0 litres diesel 258 ch et V6 3.0 essence 340 ch issu de la F-Type. Précisons que tous les moteurs sont accolés à la boîte automatique ZF à huit rapports, alors que la boîte de transfert à rapports courts n’est livrée de série que sur les six cylindres et en option avec le 2.0 L de 240 ch.
Priorité à la souplesse
Grâce à la baisse de son poids et des trains roulants dérivés de ceux du Range Rover, son comportement est plus rigoureux bien que la direction soit peu incisive. Les mouvements de caisse sont mieux maîtrisés, consentant simplement un peu roulis dans les courbes prononcées. Tout cela n’incite bien évidemment pas à appuyer sur la pédale de droite. D’ailleurs, l’ensemble mécanique privilégie la souplesse à la performance sportive.
Avec ses remarquables capacités de franchissement, son confort et sa praticité, cette nouvelle génération est dans la droite ligne de la success-strory du Discovery qui ne se dément pas depuis près de trois décennies
Christian Chéron

Moteur : 4-cylindres, 16 soupapes, turbo-diesel, stop & start, Cylindrée : 1 999 cm3 Puissance : 240 ch à 4 000 tr/min Couple : 500 Nm à 1 500 tr/min Transmission : intégrale permanente, différentiel central, automatique 8 vitesses + rapports courts Vitesse maxi. : 207 km/h 0 à 100 km/h : 8’’3 |
Conso mixte : 6,4 l/100 km (version 7 places) CO2 : 168 g/km Longueur : 4,97 m Largeur : 20,7 m Hauteur : 1,85 m Empattement : 2,92 m Réservoir : 77 litres Poids : 2 184 kg Vol.coffre : 258 à 2500 litres |
ÉQUIPEMENTSDe série : 6 airbags (8 en 7 places). Freinage d’urgence avec détection des piétons. Alerte de somnolence. Régulateur actif-limiteur de vitesse. Surveillance des angles morts. Alerte de franchissement de ligne. Reconnaissance des panneaux. Gestion automatique des phares. Climatisation automatique tri-zone. Système multimédia/GPS/Bluetooth avec écran tactile. Caméra de recul. Sellerie cuir/sièges électriques. En Option : Affichage tête-haute (1 340 €). Blocage différentiel arrière actif (1 230 €). Suspension pilotée + boîte de transfert + Terrain Response (1 820 €). Troisième rangée de sièges (1 630 €). Peinture métallisée (1 030 €). Toit ouvrant panoramique (1 960 €) |
|
PRIXTd4 180 ch : de 50 900€ à 68 400€Sd4 240 ch : de 54 800€ à 72 300€ Td6 258 ch : de 59 300€ à 74 300€ Si6 340 ch (essence) : de 59 300€ à 74 300€ Malus : 4 253 € |
Les rivales du Land Rover Discovery

