Transformation radicale de la Jaguar XJ
Essai Jaguar XJ
Publié le: 03/07/2010
Luxe, sport et modernité pour cette nouvelle version rajeunie. Une réussite.

Avis de la rédaction :
Les plus
Comportement dynamique Douceur de la boîte de vitesse. Très bon confort Sonorité du 3.0 D flatteuse |
Les moins
Quelques détails de finition Manque d’équipements technologiques Visibilité arrière |
Les choses bougent chez Jaguar, propriété de l’Indien Tata. La luxueuse routière met fin à plus de 40 ans de traditions en opérant une véritable révolution esthétique.
Après le XK et la XF, Jaguar continue le renouvellement et le rajeunissement de sa gamme. La nouvelle XJ, qui n’avait jamais vraiment actualisé sa garde-robe, troque sa ligne à la fois intemporelle et reconnaissable pour des habits contemporains. En contrepartie de ce virage à 180 degrés, la marque espère grappiller de nouvelles parts de marché aux insolentes Allemandes, Audi A8, Mercedes Classe S et BMW Série 7.
Ce que l’on remarque au premier coup d’oeil, c’est cette face avant impressionnante avec l’immense calandre, les feux allongés et le capot plongeant. Un ensemble assez homogène grâce à l’ampleur et à la fluidité des lignes. Quant au profil, il interpelle également, en raison d’une forme en deux volumes avec un coffre dans la suite de l’habitacle et une chute de pavillon jusqu’à l’extrémité de la poupe. Cette XJ met pourtant vite à l’aise, avec son design intérieur flatteur. Si l’ambiance «boudoir anglais» appartient au passé, l’atmosphère qui s’en dégage est au diapason du style extérieur. Avec une bonne dose de raffinement à grands renforts de matériaux chics, comme des boiseries ou de beaux cuirs (y compris la planche de bord), cette bourgeoise affiche un sens certain du spectacle. Malgré ses 5,12 m de long (et même 5,25 m en version longue) et ses 1 796 kg d’acier et d’alu, cette aristocratique anglaise se joue des départementales avec une aisance déconcertante lors des changements d’appuis. En mode « sport », l’excellent amortissement gomme tout roulis rendant le confort à bord exceptionnel. Sous le capot, on retrouve trois motorisations : 2 essence, 5.0 V8 de 385 ch et la version suralimentée de 510 ch ainsi qu’un diesel, le 3.0 V6 de 275 ch. S’avère parfaitement adapté. Son 6 cylindres se caractérise par un couple généreux de 600 Nm à 2 000 tr/min. Accouplé à une boîte automatique à 6 rapports, il permet de bonnes reprises et des accélérations franches.
Après le XK et la XF, Jaguar continue le renouvellement et le rajeunissement de sa gamme. La nouvelle XJ, qui n’avait jamais vraiment actualisé sa garde-robe, troque sa ligne à la fois intemporelle et reconnaissable pour des habits contemporains. En contrepartie de ce virage à 180 degrés, la marque espère grappiller de nouvelles parts de marché aux insolentes Allemandes, Audi A8, Mercedes Classe S et BMW Série 7.
Ce que l’on remarque au premier coup d’oeil, c’est cette face avant impressionnante avec l’immense calandre, les feux allongés et le capot plongeant. Un ensemble assez homogène grâce à l’ampleur et à la fluidité des lignes. Quant au profil, il interpelle également, en raison d’une forme en deux volumes avec un coffre dans la suite de l’habitacle et une chute de pavillon jusqu’à l’extrémité de la poupe. Cette XJ met pourtant vite à l’aise, avec son design intérieur flatteur. Si l’ambiance «boudoir anglais» appartient au passé, l’atmosphère qui s’en dégage est au diapason du style extérieur. Avec une bonne dose de raffinement à grands renforts de matériaux chics, comme des boiseries ou de beaux cuirs (y compris la planche de bord), cette bourgeoise affiche un sens certain du spectacle. Malgré ses 5,12 m de long (et même 5,25 m en version longue) et ses 1 796 kg d’acier et d’alu, cette aristocratique anglaise se joue des départementales avec une aisance déconcertante lors des changements d’appuis. En mode « sport », l’excellent amortissement gomme tout roulis rendant le confort à bord exceptionnel. Sous le capot, on retrouve trois motorisations : 2 essence, 5.0 V8 de 385 ch et la version suralimentée de 510 ch ainsi qu’un diesel, le 3.0 V6 de 275 ch. S’avère parfaitement adapté. Son 6 cylindres se caractérise par un couple généreux de 600 Nm à 2 000 tr/min. Accouplé à une boîte automatique à 6 rapports, il permet de bonnes reprises et des accélérations franches.
Christian CHÉRON.

Moteur : V6, turbo à double étage, 24S Cylindrée : 2 993 cm3 Carburant : diesel Puissance : 275 ch à 4 000 tr/min Couple maxi : 600 Nm à 2000 tr/mn Vitesse : 250 km/h |
Consommation mixte : 7.0 l Cycle urbain : 9.6 l/100 km Cycle extra-urbain : 5.6 l/100 km Longueur : 5,12 m Largeur : 1,89 m Hauteur : 1,45 m Réservoir : 82 l Poids : 1 796 kg Coffre : 520 l Émission de CO2 : 184 gr/km |
ÉQUIPEMENTSLes équipements de la Jaguar XJEn série : transmission automatique électronique, DSC (contrôle dynamique de la stabilité), frein de stationnement électronique (EPB), système adaptive dynamics (ADS), régulateur de vitesse avec limiteur automatique (ASL), phares au xénon, système audio 400 W avec lecteur CD/DVD. |
Les rivales de la Jaguar XJ
Audi A8

à partir de 82900€
La limousine aux anneaux est plutôt conservatrice (tout aluminium), se contentant de quelques galbes supplémentaires, d’un nouveau système d’éclairage intégralement composé de feux LED et d’une belle dose de haute technologie. Sous son capot, on retrouve deux jolis V8 : le 4.2 FSI essence (372 ch) et le 4.2 TDI (350 ch), sans oublier le petit dernier, V6 TDI (250 ch).
BMW Série 7

à partir de 80500€
À l’intérieur, la Série 7 s’impose comme la vitrine du luxe selon BMW. En revanche, côté motorisation, le constructeur allemand innove avec un système surnommé ActiveHybrid 7 composé d’un petit moteur électrique venant épauler le moteur thermique, en l’occurrence le V8 de 4,4 litres. Dans la pratique, le feulement agréable du V8 incite à monter dans les tours, pour profiter de ses vocalises.