Honda Jazz : vraiment magique !
Essai Honda Accord
Publié le: 12/09/2008
Lancée en 2001, produite à plus de 2 millions d’exemplaires, vendue dans 115 pays, la petite Jazz n’a pas su séduire les Français. Sa bonne bouille, sa conception de qualité – avec sièges arrières «Magiques » et réservoir au centre - et ses techniques de pointe n’ont pas suffi. Image, prix et réseau lui ont fait défaut pour connaître le succès. La voilà qui revient, encore améliorée et cette fois sans la moindre faiblesse : excellent produit, il le serait encore plus s’il offrait au moins un diesel.

Avis de la rédaction :
Les plus
Style Qualité de fabrication Habitabilité Coffre Équipement Sièges arrière « Magiques » Rapport prix/prestations |
Les moins
Pas de diesel Niveau sonore à haut régime Quelques plastiques durs et faciles à rayer Rapports finaux des boîtes 5 un peu longs Contenance réservoir |
La Jazz est sans doute le petit monospace le plus dynamique du marché. L’échec de ses rivaux plus classiques, Modus ou 1007, ne l’atteint pas : lui n’a rien d’utilitaire dans son style. Rallongée de 5,5 cm et plus large, la Jazz revient encore plus fine et racée : à 3,90m elle reste sous la barre des 4m franchie par les 207 ou Clio.
Les atouts : son habitabilité et son coffre de catégorie supérieure (deux étages, 399 litres). Avec ses sièges arrière «Magiques», qui forment un plancher plat ou se replient d’une main à la verticale, sa fonctionnalité surclasse celle des monospaces patentés. Son secret ? Un réservoir placé au centre, sous les sièges avant, ce qui permet d’agrandir l’espace habitable à l’arrière.
La position de conduite, idéale, bénéficie d’un pare-brise redessiné améliorant la visibilité. Les portes s’ouvrent désormais largement (80°). Et la planche de bord offre un design de qualité et d’astucieux rangements. On pourra seulement regretter que l’avant soit trop proche du style des Toyota Yaris !
Les nouveaux moteurs 1.2, 90 ch (+12) et 1.4, 100 ch (+17) restent de vrais Honda, souples à bas régime et punchy «dans les tours ». Hyper silencieux au ralenti, ils se manifestent plus bruyamment sur autoroute mais participent au plaisir de conduire procuré par des suspensions efficaces, avec du confort, peu de roulis et la boîte 6 séquentielle. Les boîtes 5 classiques favorisent l’économie de carburant. Honda a beaucoup travaillé la sécurité, active comme passive, et peaufiné les finitions.
Si les prix semblent encore un peu élevés, ils restent intéressants vu l’équipement et le niveau des prestations fournies. Il ne manque plus à la Jazz qu’un réseau plus étoffé et un diesel : c’est en bonne voie pour la première condition, mais c’est toujours non pour la seconde…
Les atouts : son habitabilité et son coffre de catégorie supérieure (deux étages, 399 litres). Avec ses sièges arrière «Magiques», qui forment un plancher plat ou se replient d’une main à la verticale, sa fonctionnalité surclasse celle des monospaces patentés. Son secret ? Un réservoir placé au centre, sous les sièges avant, ce qui permet d’agrandir l’espace habitable à l’arrière.
La position de conduite, idéale, bénéficie d’un pare-brise redessiné améliorant la visibilité. Les portes s’ouvrent désormais largement (80°). Et la planche de bord offre un design de qualité et d’astucieux rangements. On pourra seulement regretter que l’avant soit trop proche du style des Toyota Yaris !
Les nouveaux moteurs 1.2, 90 ch (+12) et 1.4, 100 ch (+17) restent de vrais Honda, souples à bas régime et punchy «dans les tours ». Hyper silencieux au ralenti, ils se manifestent plus bruyamment sur autoroute mais participent au plaisir de conduire procuré par des suspensions efficaces, avec du confort, peu de roulis et la boîte 6 séquentielle. Les boîtes 5 classiques favorisent l’économie de carburant. Honda a beaucoup travaillé la sécurité, active comme passive, et peaufiné les finitions.
Si les prix semblent encore un peu élevés, ils restent intéressants vu l’équipement et le niveau des prestations fournies. Il ne manque plus à la Jazz qu’un réseau plus étoffé et un diesel : c’est en bonne voie pour la première condition, mais c’est toujours non pour la seconde…
Charles MARQUIS.
Monospace, traction5 portes, 5 places. Longueur 3,90m ; largeur 1,695m ; hauteur 1,525m. Coffre 399 litres ; réservoir 42 litres. Moteurs essence: 1.2 SOHC i-VTEC, 1198cm³, 90 ch; 1.4 SOHC i-VTEC, 1939cm³, 100 ch. Puissances fiscales, consommations normalisées, CO2 : valeurs non connues, en cours d’homologation, d’après Honda inférieures aux précédentes et en dessous de 130g (donc avec bonus) en dépit de moteurs plus puissants de 12 ch (1.2) et 17 ch (1.4). Boîtes manuelles 5 rapports ou robotisée i-Shift 6 rapports, exclusivement avec le 100 ch. |
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ÉQUIPEMENTSLes prix.Une seule version 1.2, la Élégance BM 5, 13 975 €. Avec moteur 1.4, 100 ch BM 5 ou boîte 6 i-Shift (+1 000 €) : Élégance 14 975 €, Executive 15 775 €, Luxury 17 075 €.Equipement Jantes acier 15, 6 airbags, freinage avec repartiteur et aide durgence, Isofix, climatisation manuelle, leve-vitres avant electriques, ordinateur multifonctions, audio CD-MP3 avec commande au volant, prise auxiliaire, volant double reglages, assises des sieges arriere relevable, sieges arriere rabattables, bac de rangement sous les sieges AR, etc. |
Les rivales de la Honda Accord
Mercedes Classe A

à partir de 18900€
À 3,88 m de long, en 3 ou 5 portes, la Classe A est la plus proche rivale de la Jazz. Avec ses volumes imposants, elle fait plus « monospace» que la Japonaise tandis qu’elle est surclassée pour l’habitabilité, mais pas pour le coffre (435 litres). Elle surclasse la Jazz grâce à des diesels très sobres et une version avec « stop and go » pour la ville.
Peugeot 207

à partir de 18900€
La Peugeot qui se rapproche le plus de la Jazz pour l’habitabilité, la modularité et le coffre, est le break SW. Les prix, à motorisations essence et équipements comparables, sont cette fois très proches, aux alentours de 15 000 €. Une nouvelle fois, ce sont les nombreuses et réputées versions diesel qui font la différence.