Le Ford Puma montre son nouveau visage

Avec le Ford Puma , qui désignait dans les années 90 un petit coupé sportif, le constructeur américain espère briller sur le marché européen.

LE PREMIER

Pour venir taquiner le Peugeot 2008 ou le Renault Captur, le dernier arrivé sur ce segment très concurrentiel mise sur son dynamisme, son style séduisant et un tarif attractif. Légèrement hybride, il est le tout premier des 14 véhicules électrifiés lancés, cette année par Ford.

Développé sur une plateforme de Fiesta (dont il reprend 60 % des éléments), le Puma s’en distingue par des dimensions en forte inflation (+ 15 cm en longueur, + 7 en largeur, + 5 en hauteur). Il se situe dans la petite moyenne des gabarits de la catégorie, d’où cette aisance en ville.

Mais comme tout bon SUV, il peut sortir hors des sentiers battus grâce à ses voies élargies de 5.8 cm, sa garde au sol rehaussée pour atteindre 14.3 cm et son empattement étiré de 9.5 cm (2.59 m), au profit des places arrière.

MÉGABOX

Un nouveau visage (museau en pointe), une nouvelle allure (il a un peu du Macan ou du Cayenne, avec sa calandre souriante délimitée par des optiques généreuses), ce félin plein d’allant, de séduction et de simplicité arrive toutes griffes dehors.

Avec une intéressante innovation au niveau du coffre. Celui ci intègre un profond logement appelé Mégabox (80 litres) capable de recevoir toutes sortes d’objets même sales, puisque ce bac en plastique étanche est équipé d’une vis de purge.

DU PUNCH

C’est toutefois sur la route qu’il est le plus surprenant. Parce qu’il ne dispose que d’un 3 cylindres 1.0 l turbo développant 125 ou 155 ch, associé à une micro-hybridation de 48 Volts. Ce dispositif apporte un regain de couple de 50 Nm pour soutenir le bloc thermique à bas régime tout en limitant la consommation (-7 %).

Cette motorisation hybride parvient à combiner efficience et brio. Généreuse dans l’effort, grâce à l’adjonction d’un turbo (downsizing), elle s’avère un peu bruyante à froid mais pétille d’envie de vous faire monter dans les tours, d’autant que ses différents modes de conduite (eco, normal, sport, piste et faible adhérence) sont un indéniable « plus » sécuritaire.

EN POINTE

Bien campé sur ses appuis, le Puma prend peu de roulis. L’amortissement travaillant correctement sur route dégradée profite d’un train avant incisif et d’une direction très directe, pour offrir un réel plaisir de conduite.

Par ailleurs, Ford a gâté son petit dernier en matière de technologie avec une instrumentation numérique 12,3 pouces (de série sur cette version haut de gamme), un arsenal d’assistances à la conduite dernier cri, et une connexion Internet permanente pour communiquer avec les autres voitures connectées.

Proposé seulement en deux finitions et deux puissances, le petit nouveau a pour lui un design nouveau, un agrément de conduite et plusieurs atouts technologiques.

Christian Chéron