Fiat 500X : toujours aussi craquante

À l’occasion de son lifting de mi-carrière, elle avait bénéficié de l’adoption d’un moteur trois-cylindres turbo essence développant 120 chevaux. Avec ce nouveau bloc baptisé FireFly, la recette fonctionne.

Discret 3 cylindres

Ce petit moteur (1 litre) nous a emballé, bien que n’existant qu’en boîte mécanique. Il est tellement discret qu’il faut tendre l’oreille pour deviner son architecture, d’autant qu’il ne provoque aucunes vibrations ou grondements propres à ce type de support.

Côté puissance, les 120 chevaux sont largement suffisants d’autant qu’ils sont bien secondés par les 190 Nm de couple (disponibles dès 2 000 tr/min). Sur route, il se révèle très souple et élastique, et peut surtout s’adapter à différents styles de conduite.

Une bonne routière

En pratique, il est plutôt volontaire une fois lancé, avec des accélérations et des reprises correctes pour un usage mixte même s’il souffre d’un léger creux au décollage (en-dessous des 2000 tr/mn). Bien évidemment, dès que l’on a le pied un peu lourd, le rapport poids (1320 kg)/puissance n’avantage pas la consommation (proche de 8l/100 km).

Aussi bizarre que cela peut l’être, cet excellent moteur d’entrée de gamme, est à préconiser pour la route plutôt qu’en ville, tant au niveau de l’agrément qu’il procure que pour sa soif de vivre.

Raide suspension

Si la Fiat 500X peut réjouir par son côté dynamique malgré une direction peu informative, c’est au prix d’un amortissement qui ne verse pas dans le moelleux. Indéniablement, le confort de suspension n’est pas au niveau du confort acoustique.

La tenue de route est par contre bien au rendez-vous. Il est facile de la placer dans les virages sans effet de roulis alors qu’en ville, elle reste souple et maniable, avec une direction légère et un diamètre de braquage correct, le tout aidé par ses systèmes d’aides aux manœuvres appréciables.

Pour le reste, le SUV italien se situe dans la haute moyenne de la catégorie, quant à son habitabilité, ce qui n’est pas le cas de sa soute à la contenance très médiocre (350l).

Surfant sur un succès qui n’est plus à démontrer mais face à une concurrence de plus en plus ardue, la 500X a su profiter de ce restylage pour y glisser ce qu’il faut de technologies modernes autour de sa nouvelle motorisation.

Christian Chéron