La Citroën C6 (essai archivé)

   Presentee au Salon de Geneve en mars 2005, la C6 y est revenue cette annee mais n’etait toujours pas visible dans les points de ventes. A ceux qui s’etonnaient et s’impatientaient devant l’arrivee sans cesse retardee du modele – livre au compte-gouttes aux clients les plus impatients - Citroen repondait invariablement la meme chose : « C6 est une voiture de haut de gamme, elle ne peut souffrir la moindre imperfection en termes de qualite ».
  D’ou une montee en cadence plus lente que prevu, mais pas de problemes majeurs comme certaines rumeurs le laissaient entendre. Le mois dernier enfin, le reseau a ete livre et la commercialisation va vraiment pouvoir commencer, meme si le rythme de fabrication (50 vehicules par jour) n’atteint encore que la moitie de ce qui est prevu cette annee. Proposee avec deux moteurs V6, essence et diesel, la C6 n’est cependant pas disponible dans la finition de base (deja tres fournie) qui n’apparaitra qu’en fin d’annee. Au lieu des 41 900 € annonces en entree de gamme, il faut donc partir sur 44 800 € en essence et rajouter 2 800 € en diesel. Une difference qu’il ne faut pas hesiter a acquitter, tant le V6 HDi donne satisfaction.
  Bien plus muscle que l’essence, tres silencieux et egalement associe a une tres douce boite de vitesses automatique a 6 rapports, il s’accorde parfaitement au caractere noble et haut de gamme de la voiture, en limitant la consommation mixte a 8,7 l aux 100 km.
  Le plus bluffant dans la C6 reste cependant son confort et l’agrement regnant a bord. Il est rare dans une nouvelle voiture que les passagers, a l’avant comme a l’arriere, apprecient tellement les deplacements a son bord au point d’exprimer rapidement le desir ne plus rouler que dans cette nouveaute. C’est le cas avec la C6 ! Voila donc une grande routiere bien nee, bien equipee, sure et technologiquement interessante. Malgre une planche de bord manquant de classe, elle possede bien des atouts pour trouver sa place dans une categorie ou qualite et fiabilite s’averent primordiales.

Pierre DAUBROSSE.