Citroën C5 : renouveau à la française
Essai Citroën C5
Publié le: 06/03/2008
Rompant radicalement avec la précédente génération, Citroën a conçu la nouvelle C5 en soignant d’abord son design, tout simplement pour donner envie aux acheteurs ! Opération réussie, la C5 va plaire.
Avis de la rédaction :
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Les plus
Design très réussi Confort Finition Habitabilité Sécurité Instruments très lisibles |
Les moins
Poids élevé Plus de hayon Contenance de coffre moyenne Sièges avant un peu fermes Commandes centrales trop basses |
À la française ou à l’allemande ? En regardant la nouvelle C5,
beaucoup évoqueront sans doute Audi ou BMW. Ce qui est plutôt flatteur, mais ne veut pas dire pour autant que le Centre de Style Citroën manque d’imagination. Au contraire. Jean-Pierre Ploué et son équipe ont su renouveler avec talent la familiale française en lui donnant une personnalité et une élégance propres à raviver l’intérêt de la clientèle d’un segment en perte de vitesse.
Dans l’opération, la C5 a perdu son hayon pour un couvercle de coffre et a grandi en longueur comme en largeur pour offrir une belle habitabilité (sauf en hauteur à l’arrière). Devant, les efforts du constructeur se remarquent au premier coup d’oeil : planche de bord de qualité, cadrans très lisibles et volant à moyeu fixe redessiné façonnent une nouvelle ambiance, au sein de laquelle le moelleux des sièges a laissé la place à une certaine fermeté.
Confort à toutes les allures
Premier galop d’essai avec le moteur 2 l HDi de 138 ch et la suspension classique, appelée « métallique ». La C5 met tout de suite à l’aise, sans faire preuve d’une extrême vivacité, la faute à un poids élevé. Si Citroën a soigné la qualité à tous les niveaux, l’allégement n’était pas une priorité : dommage ! Petite déception aussi côté bruit. Le moteur sollicité se laisse un peu trop entendre, on attendait un peu mieux à ce niveau de gamme. Le confort en revanche donne satisfaction à toutes les allures (sauf à basse vitesse avec les pneus de 17’’) et la voiture, sans être incisive, reste saine en tenue de route en toutes circonstances. Avec le 2.2 l HDi de 173 ch, la C5 se transforme en grande routière mieux suspendue, dans la mesure où l’Hydractive III + (la suspension hydraulique) limite le roulis et offre une assiette constante. Mais c’est plus ferme. C’est donc une offre très large que Citroën propose mécaniquement sur la base d’une carrosserie très réussie. Ou plutôt de deux carrosseries, puisque le très dynamique break appelé Tourer sera commercialisé en milieu d’année.
beaucoup évoqueront sans doute Audi ou BMW. Ce qui est plutôt flatteur, mais ne veut pas dire pour autant que le Centre de Style Citroën manque d’imagination. Au contraire. Jean-Pierre Ploué et son équipe ont su renouveler avec talent la familiale française en lui donnant une personnalité et une élégance propres à raviver l’intérêt de la clientèle d’un segment en perte de vitesse.
Dans l’opération, la C5 a perdu son hayon pour un couvercle de coffre et a grandi en longueur comme en largeur pour offrir une belle habitabilité (sauf en hauteur à l’arrière). Devant, les efforts du constructeur se remarquent au premier coup d’oeil : planche de bord de qualité, cadrans très lisibles et volant à moyeu fixe redessiné façonnent une nouvelle ambiance, au sein de laquelle le moelleux des sièges a laissé la place à une certaine fermeté.
Confort à toutes les allures
Premier galop d’essai avec le moteur 2 l HDi de 138 ch et la suspension classique, appelée « métallique ». La C5 met tout de suite à l’aise, sans faire preuve d’une extrême vivacité, la faute à un poids élevé. Si Citroën a soigné la qualité à tous les niveaux, l’allégement n’était pas une priorité : dommage ! Petite déception aussi côté bruit. Le moteur sollicité se laisse un peu trop entendre, on attendait un peu mieux à ce niveau de gamme. Le confort en revanche donne satisfaction à toutes les allures (sauf à basse vitesse avec les pneus de 17’’) et la voiture, sans être incisive, reste saine en tenue de route en toutes circonstances. Avec le 2.2 l HDi de 173 ch, la C5 se transforme en grande routière mieux suspendue, dans la mesure où l’Hydractive III + (la suspension hydraulique) limite le roulis et offre une assiette constante. Mais c’est plus ferme. C’est donc une offre très large que Citroën propose mécaniquement sur la base d’une carrosserie très réussie. Ou plutôt de deux carrosseries, puisque le très dynamique break appelé Tourer sera commercialisé en milieu d’année.
Pierre DAUBROSSE.
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Traction, berline 4 portes et break Tourer 5 portes, 5 places. Longueur : 4,78m (Tourer : 4,83). Largeur : 1,86 m. Hauteur : 1,45 m (Tourer : 1,48). Coffre : 439 l (Tourer : 505 l). Réservoir : 71 l. Moteurs essence 1.8 l 127 ch, 8 CV, 2 l 143 ch, 9 CV, V6 3 l 215 ch, 14 CV. Moteurs diesel 1.6 l HDi 110 ch, 6 CV, 2 l HDi 138 ch, 8 CV, 2.2 l HDi 173 ch, 10 CV, V6 2.7 l HDi 208 ch, 13 CV. Boîte de vitesse manuelle à 5 ou 6 rapports, automatique à 4 ou 6 rapports.Consommations normalisées en cycle mixte (l/100 km) – rejets de CO2 (g/km) : 7,9 – 188 (1.8 l), 8,4 – 198 (2 l), 10,5 – 248 (V63 l), 5,6 – 149 (1.6 l HDi), 6 – 157 (2 l HDi), 6,5 – 172 (2.2 l HDi), 8,4 – 223 (2.7 l HDi). |
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ÉQUIPEMENTSPrix.Les prix de la nouvelle Citroën C5, commercialisée à partir d’avril en berline et de juin en break, débutent à 21 500 € en essence, 23 600 € en 1.6 l HDi, 28 200 € en 2 l HDi, 30 900 € en 2.2 l HDi et 37 950 € en 2.7 l HDi. Rajouter 1 000 € pour le break. Equipements. Attraction : 7 airbags, ABS, ESP, air conditionné automatique, radio CD MP3, régulateur limiteur de vitesse. Confort : air conditionné bizone, volant cuir, antibrouillards, suspensionmétallique ou hydraulique (selon moteur), capteurs de pluie et de luminosité, aide au stationnement arrière. |
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Les rivales de la Citroen C5
Renault Laguna
à partir de 21500€
Fr a î chement accueillie à cause de son design trop sage, la Laguna (lancée à l’automne dernier) n’en est pas moins une excellente voiture, bien faite et bien insonorisée. Elle est équipée d’un hayon et est également disponible en break. Son 1.5 l dCi se contente de 5,1 l/100 km. Garantie de trois ans ou 150 000 km !
Peugeot 407
à partir de 21500€
Malgré ses lignes caractéristiques, la 407 (lancée en 2004), commence à vieillir avec le remplacement de ses rivales directes. D’autant que son habitabilité, la contenance de son coffre et sa finition sont en retrait. Mais elle procure un bon agrément de conduite et un bon comportement. Elle devrait être restylée cette année.
