C-Airdream (essai archivé)

Essai Citroën C-Airdream

Publié le: 01/12/2003
Les puristes verront plusieurs influences dans le dessin du concept C-Airdream de Citroen. D’abord une pointe de SM (1970) dans les proportions de ce superbe Coupe, l’avant de la Lignage, la future grosse C6 sans cesse repoussee, et des reminiscences des carrosseries de Bertone. L’ensemble est a la fois doux et elegant, fort mais «classieux». Le moteur n’est que le modeste V6 maison de 210 ch, la suspension Hydractive 3 celle de la C5, l’aerodynamique ne fait pas mieux que 0,28 de Cx, comment Citroen peut-il pretendre avoir concentre tout son savoir dans cette C-Airdream ? Le secret se cache dans les commandes «by wire», tous les ordres du conducteur passent par des fils electriques. On avait deja vu tout cela sur le C-Crosser (qui reviendra au Mondial) cette fois c’est le volant de la C-Airdream qui herite de toutes les commandes. Son enorme moyeu champignon (lactaire geant !) est fixe, la jante entraine une assistance de direction electrique et variable, tres douce mais aussi directe qu’un karting ! Toutes les autres fonctions sont actionnees par des boutons ou des palettes, y compris boite auto, accelerateur et freins, evidemment electriques. Ultime avantage, sous la «bulle» de verre du toit, le conducteur peut facilement deplacer toutes ces commandes pour trouver une position de conduite vraiment ideale.