série 7 (essai archivé)

   Comme on pouvait s’y attendre, la nouvelle BMW de la serie 7 progresse dans tous les domaines pour en offrir toujours plus aux clients des grandes berlines classiques a 4 portes, luxueuses, et tres cheres.
   Elle grandit dans toutes les directions au profit de l’habitabilite – en conservant une contenance de coffre identique – gagne en equipements, mais son poids a augmente et donc la puissance de ses moteurs aussi.
   BMW n’a pas hesite a effectuer une rupture au niveau du design, quitte a surprendre ses fideles clients, et surtout, a repenser la disposition des commandes.
   Objectif : simplifier la conduite, mettre un frein a l’inflation de boutons qui fleurissent sur les planches de bord et gerer du bout des doigts de multiples fonctions. Resultat : le levier de frein a main est remplace par un simple bouton a gauche du volant, et de plus, un mode automatique l’actionnant automatiquement a l’arret de la voiture et le desserrant lorsque le conducteur appuie sur l’accelerateur permet de l’oublier completement. Quant au levier de vitesses de la boite automatique (il n’y a pas de boite manuelle), qui compte 6 rapports – une premiere mondiale – il est tout bonnement supprime et remplace par un petit commodo au volant. Mais si le conducteur le desire, il peut changer les vitesses manuellement grace a des boutons places sur le volant.
   Que reste-t-il entre les sieges avant ? Beaucoup de vide-poches et au bout de l’accoudoir central, une grosse molette commandant toutes les fonctions affichees sur un grand ecran central, un peu comme la souris d’un ordinateur.
   C’est le systeme iDrive, qui peut choquer au premier abord, a cause de cette molette a la place du levier. Quant au volant, il concentre quatre commodos ainsi que des boutons sur sa jante et en son centre. Avec l’habitude, on s’adapte tres facilement a la conduite de cette voiture mutante, qui ouvre une nouvelle ere.

Pierre DAUBROSSE.