Nouvelle BMW Serie 5 : véritable berline routière

Essai BMW Serie 5

Publié le: 26/04/2017

La grande berline bavaroise se distingue peu de la génération précédente sur le plan du design. Elle est toujours aussi élégante et rigoureuse à conduire. Toutefois, afin de coller à l’évolution des grandes routières, elle accumule les aides orientées vers la conduite autonome.

  • Nouvelle BMW Serie 5 7e génération
  • Nouvelle BMW Serie 5 et ses 5 portes
  • Nouvelle BMW Serie 5 la berline routière
  • BMW Serie 5 allégée d'une centaine de kilos
  • BMW Serie 5 allégée vue intérieure et tableau de bord
  • BMW Serie 5 Active Drive 4 roues directrices
  • BMW Serie 5 assistance électrique et transmission xDrive

Modèle essayé
BMW 530d 3.0 265 ch xDrive BVA8

à partir de
46 350 €
Avis de la rédaction :
Les plus Mécanique brillante
Châssis très efficace
Aides à la conduite
Sobriété du 4-cylindres Diesel
Agrément et performances du moteur
Confort de roulement
Les moins Place centrale de la banquette
L’utilité des commandes gestuelles
Prix élevé et options chères

Cette 7e  génération de Série 5 devrait conserver son titre de berline routière la plus diffusée. À la fois vive et confortable, elle fait oublier le côté pondéreux de sa devancière grâce à une cure d’amaigrissement et un aérodynamisme bien retravaillé. Un régal à mener sur les petites routes sinueuses autant que sur autoroute. Un profitable retour aux sources, même si nous sommes très loin du dynamisme de celles des années 1980. Si le ressenti délaisse le côté aseptisé, sa ligne demeure toujours aussi intemporelle et élégante. La classe, quoi !


Des tas de combinaisons

Malgré cette forme de copier-coller par rapport à sa devancière, elle n’en reprend aucun élément de structure ou de carrosserie. Et pour cause. La nouvelle série 5 s’appuie sur la plateforme modulaire CLAR, utilisée pour la Série 7 et qui permet entre autre un allégement d’une centaine de kilos tout en bénéficiant d’un châssis rigidifié grâce à de nouveaux matériaux et de prétentions haut de gamme.

Pas étonnant dans ces conditions à ce qu’elle affiche une belle agilité que la concurrence ne peut revendiquer. Avec cette génération, on a envie d’avoir la main pour enchaîner quelques virages à sensations. Les courbes, qu’elles soient larges ou serrées peuvent s’aborder à un rythme effréné. Il faut dire que cette nouvelle série 5 s’apprivoise avec une aisance déconcertante. D’ailleurs, tout est possible au niveau des combinaisons  (BMW Personal Copilot ) pour contrecarrer les éventuels cas de figure rencontrés sur la route. On pense à la direction à démultiplication variable d’une incroyable consistance grâce à son assistance électrique et à la transmission xDrive (2 000 €) accessible et compatible pour la première fois avec l’Active Drive (4 roues directrices, 1 900 €).


Aides à l’autonomie

Ce joli joujou bénéficie également d’assistances sur le contrôle de la trajectoire, les changements de voie, et les distances sécurisées dans les embouteillages, sans toutefois devoir intervenir sur le volant (une vingtaine de secondes). Même si les progrès sont incontestables, le système laisse encore trop à désirer, pour lui accorder toute notre confiance. À l’instar de la Série 7, la Série 5 profite aussi de la commande gestuelle pour intervenir efficacement sur l’info-divertissement et le téléphone. Un pur gadget !

Enfin, cerise sur le gâteau, ce petit vaisseau amiral est en mesure de se garer tout seul, grâce à une deuxième clé qui génère le démarrage et l’action souhaitée : caméras et radars faisant le reste. Assez bluffant.

Pour conclure en beauté, quatre motorisations sont proposées : BMW Serie 5 essence de 252 ch (530i, 4 cylindres 2.0), 340 ch (540i, 6 cylindres 3.0) et 462 ch (M550i ) ou BMW Serie 5 Diesel de 190 ch (520d, 4 cylindres 2.0) et 265 ch (530d, 6 cylindres 3.0) ainsi qu’en version hybride de 252 ch. À l’exception de la 520d, toutes sont livrées avec l’incontournable boîte automatique à 8 rapports signée ZF. A votre bon cœur, ou plus exactement, à votre portefeuille.

La qualité de présentation et la multitude d’aides à la conduite rapprochant cette Série 5 de la voiture autonome ajoutent à l’agrément d’utilisation de cette grande routière.

Christian Chéron


Moteur : 6 cylindres turbo diesel
Cylindrée : 2.993 cm3
Puissance : 265 ch à 4.000 tr/min
Couple : 620 Nm de 2000 à 2500 tr/mn
Transmission : 4x4
Boîte : Auto 8 rapports
Vitesse : 250 km/h
0 à 100 km/h : 5’’4
Consommation : 5l/100 km
Emission CO2 : 132g/km
Longueur : 4,93m
Largeur : 1,86 m
Hauteur : 1,47 m
Poids : 1 770 kg
Réservoir : 50 l
Coffre : 530 l

ÉQUIPEMENTS


De série : Projecteurs antibrouillard à LED, radars de stationnement auto, AV et AR, volant sport gainé, alarme antivol, navigation multimédia avec « controller » iDrive, écran tactile et commande gestuelle. Huit airbags, tart and Stop, contrôle de motricité en descente, régulateur de vitesse à fonction freinage.


En Option : Peinture métallisée (1 150 €), affichage tête hauite (1 500 €), stationnement autonome télécommandé (1 820 €), pilotage auto sur autoroute jusqu’à 220 km/h et dans embouteillage jusqu’à 60 km/h (1 750 €), suspension active (1 360 €).

PRIX

Essence :
de 252 (530i) à 340 ch (540i) : de 54 700 à 63 950 €

Diesel :
de 190 (520d) à 265 ch (530d auto) : de 46 350 à 61 500 €

Malus :
113 €

Hybride rechargeable
530e et 252 ch : 55 900 €

Les rivales de la BMW Serie 5 xDrive BVA8

Audi A6 2.0 TDI S-Tronic
Audi A6 S Tronic : rivale de la BMW Serie 5 xDrive BVA8
à partir de 46 160 €
La nouvelle A6 ne sera visible que dans une petite année. Ce que l’on sait, c’est que la grande berline intermédiaire de la marque aux anneaux affichera un regard plus affiné, alors que ses dimensions seront revues à la hausse. Elle sera composée en grande partie d’aluminium pour abaisser le poids. Des fonctions de conduite autonome seront également au programme tout comme la technologie hybride, avec la possibilité de recharge sur secteur.
Mercedes Classe E 220d 4 Matic
Mercedes Classe E 220d 4 Matic : rivale de la BMW Serie 5 xDrive BVA8
à partir de 49 200 €
Cette Classe E repose sur la plateforme de la Classe C avec des aménagements adaptés à son gabarit, en légère augmentation (4,92 m). Ce que l’on retient de cette berline routière, c’est son électronique embarquée pour « offrir » une conduite autonome. Cette Classe E s’apprécie plus pour son confort que pour son dynamisme, à moins de s’orienter vers des motorisations puissantes.