BMW Série 3 : une nouvelle version très affûtée

Essai BMW Serie 3

Publié le: 25/02/2019

Depuis le tout premier modèle de 1975, plus de 15 millions de Série 3 ont été produits. Modèle mythique de BMW, la Série 3 s’est refait une beauté pour sa 7e génération. Allégée, posée sur des suspensions plus rigoureuses et mieux amorties, la reine des berlines sportives est de nouveau très affûtée.

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Modèle essayé
BMW Serie 320d Lounge BVA

à partir de
41 900 €
Avis de la rédaction :
Les plus Confort de roulage
Qualités dynamiques
Habitabilité en progrès
Rapport performances/consommation
Silence de fonctionnement
Les moins Amortissement perfectible à l’arrière
Gestion de boîte
Equipement de série
Note salée (avec options)

Chahutée par ses rivales ces derniers temps ainsi que par la montée en puissance des SUV, la berline bavaroise plus grande (+ 8,5 cm) et mieux équipée redevient la référence de son segment. La BMW Serie 3 2019 n’a peut-être pas l’air révolutionnaire, mais bien que complètement nouvelle son appartenance à la dynastie des Série 3 est toujours aussi évidente, ses voies élargies et son empattement rallongé de 4 centimètres offrant toujours ce plaisir de conduite digne d’un coupé sport.

50% plus rigide

Développée sur la récente plateforme CLAR comme la Série 7 et la Série 5, cette nouvelle BMW Série 3 ne reprend aucun élément de structure du modèle précédent. Cela profite au poids, abaissé d’environ 50 kg selon les versions grâce notamment à l’adoption d’un capot et d’ailes avant en aluminium.

Elle est non seulement plus légère, mais a encore droit à une structure 50 % plus rigide qu’auparavant. Sa ligne élancée lui permet d’être plus fine sur le plan aérodynamique avec un Cx abaissé à 0,23. Une chose est sûre, cette nouvelle Série 3 se rapproche de sa grande sœur, la Série 5.

Nouveaux trains roulants

Pour retrouver son leadership en matière de sensation au volant, la marque à l’hélice n’a pas lésiné sur les moyens notamment au niveau des trains roulants.

Cette nouvelle Série 3 est ainsi la première BMW à adopter sur les modèles dotés de la suspension active, d’amortisseurs à butée hydraulique, tout en y ajoutant pour les finitions supérieures et les motorisations les plus puissantes, un système piloté.

Plutôt orientée vers le confort, elle fait ressentir néanmoins toutes les qualités de son châssis qui réagit avec précision et contrôle mieux les mouvements une fois que l’on hausse le rythme.

Compromis confort/dynamisme

Dès les premiers tours de roues, le niveau d’adhérence sur le sec comme sur le mouillé est étonnant. L’auto fait preuve d’un équilibre remarquable, qui la rend très prévisible et agile sur parcours sinueux.

BMW confirme son expertise dans le dynamisme, d’autant plus que le centre de gravité est rabaissé et la répartition du poids idéale (50/50). Au final, le compromis confort/dynamisme demeure le meilleur du marché, devançant sans conteste ses principales rivales que sont les Mercedes Classe C et Audi A4.

190 ch percutants

Sur le plan mécanique, pas de révolution. On retrouve les fameux moteurs 4 cylindres turbo essence et diesel, dont la puissance varie de 150 ch pour la 318d à 265 ch pour la 330d en passant par le 190 ch alors que la 320i compte sur 184 ch et la 330i sur 258. Courant 2019, on verra arriver deux variantes haut de gamme : la 330e hybride rechargeable et la M340i, animée par un 6 cylindres 3 litres suralimenté dont la puissance est passée à 374 ch.

Enfin si la BMW Série 3 reste une propulsion sur le plan de l’architecture, elle est proposée avec la transmission intégrale xDrive avec tous les moteurs à l’exception de celui de la 318d.

Le 4 cylindres turbo diesel de 190 ch de la BMW Serie 3 320d (notre modèle d’essai) forme un binôme bien assorti avec la boîte automatique à 8 rapports et se montre nettement plus discret sur le plan acoustique que sur le modèle précédent. Avec son couple de 400 Nm, il se montre agréable avec des accélérations et des reprises permettant de se sortir aisément de toutes les situations.

Désormais il est possible de déverrouiller la Série 3 avec son smartphone, via l’application « Digital key » Pour la première fois, elle adopte une instrumentation 100% numérique. Plus technologique que jamais, tout en conservant ses qualités traditionnelles, cette dernière mouture de la Série 3 reste la référence du segment.

Christian Chéron


Moteur : 4 cylindres turbo diesel
Cylindrée : 1 995 cm3
Puissance : 190 ch à 4 000 tr/min
Couple : 400 Nm à 1 550 tr/min

Transmission : Aux roues arrière
Boîte de vitesses : Automatique 8 rapports
0 à 100 km/h : 6’’8
Vitesse max : 240 km/h
Consommation : 4.6 l/100 km
Emission CO2 (NEDC) : 122 g/km

Longueur : 4.71 m
Largeur : 1.83 m
Hauteur : 1.44 m
Empattement : 2.85 m
Poids : 1 525 kg
Coffre : 480 l
Réservoir : 59 l

ÉQUIPEMENTS


De série : Régulateur de vitesse avec fonction freinage et limiteur de vitesse. Sélecteur de mode conduite (Eco Pro, Comfort et Sport). BMW Live Cockpit Navigation Plus. Radars de stationnement AV et AR (Lounge). Eclairage d’ambiance Park Assist Plus (Sport). Freins M Sport. Ciel de pavillon anthracite (M Sport)


En Option : Peinture métallisée (1 040 €). Affichage tête haute (1 150 €). Drive Assist (900 €). Toit ouvrant (1 460 €).

PRIX

BMW Serie 3 320d : de 41 900 € à 55 750 €
BMW Serie 3 330i : de 46 800 € à 56 200 €

Malus : de 40 à 75 €

Les rivales de la Serie 3

Audi A4 2.0 TDi 190
Audi A4 VS BMW Serie 3
à partir de 41 850 €
Agrément et performance du 2 litres. Une conduite semi-autonome intelligente. Un confort royal. Le plein de technologie. Cette 2.0 se révèle à la fois dynamique, confortable et reposante en boîte S-Tronic. L’insonorisation poussée fait son effet. Elle se conduit sans effort et se montre performante. Les réglages du châssis la rendent incisive dès que le rythme s’accélère avec une inscription en courbe très dynamique.
Peugeot 508 Blue HDi 180 GT
Peugeot 508 VS BMW Serie 3
à partir de 47 600 €
Son nouveau style est convaincant. Une tenue de route à la hauteur des exigences de la marque. un coffre facile d’accès. Efficace, sûre, confortable, la 508 procure un réel agrément de conduite même si le moteur 180 chevaux manque de souffle. Avec un tel châssis, passer à la cylindrée supérieure peut s’avérer judicieux. Avec sa carrosserie plus sportive, elle rivalise maintenant avec la catégorie élitiste des berlines-coupés germaniques.