Touring série 3 (essai archivé)
Essai BMW Série 3 Touring
Plus elegant que vaste, voici le nouveau break BMW derive de la berline de la serie 3 apparue l’an dernier. Comme il se doit, son comportement n’exclut pas la sportivite.
|
Les plus
Presentation/finition Qualites routieres Motorisations |
Les moins
Contenance du coffre Confort un peu trop ferme Prix eleves |
Chez BMW, les breaks n’ont jamais rien eu d’utilitaires, et d’ailleurs, en serie 5 comme en serie 3, ils se demarquent par un nom a part evoquant le grand-tourisme : touring. La marque bavaroise vise ainsi une clientele desireuse de rouler autrement qu’en berline en profitant des avantages d’un hayon, mais sous une robe elegante et dynamique.
La troisieme generation de la serie 3 touring (la premiere etait nee en 1988) arrive donc dans la droite ligne de celles qui l’ont precedee. Elle a de la classe et se remarque a sa tres belle presentation incluant de serie des rails de toit. Cote pratique, le hayon surmonte d’un becquet presente l’avantage d’etre muni d’une lunette arriere ouvrante, comme sur le touring de la serie 5. L’acces au compartiment arriere est ainsi facilite. Mais le coffre ne peut pas pour autant servir de modele. Ses parois n’ont rien de rectiligne et surtout, sa contenance n’est pas plus importante que celle de la berline.
Et pour cause, puisque le break affiche la meme longueur que la 4 portes. L’avantage ici, apres avoir bascule les dossiers (2/3-1/3) et depose le cache-bagages, est de pouvoir disposer d’un volume de 1 345 litres. Par rapport a la berline, on note aussi que les passagers arriere beneficient d’un peu plus de place en hauteur. Et si l’on compare ce nouveau touring a l’ancien, on constate que ses dimensions sont legerement plus importantes, notamment en largeur du hayon.
En confort, le touring de la serie 3 se montre un peu ferme, au niveau des sieges comme des suspensions. Mais celles-ci garantissent un bon comportement, et pour les plus sportifs, la suspension sport reste bien sur disponible en option alors que l’antipatinage fait partie de l’equipement de serie. Trois moteurs essence sont proposes dans la 318i (une 8 CV assez sage), la 320i qui presente un bon compromis, et la tres plaisante 328i dont le prix depasse helas les 250 000 F. La plus vendue devrait de toute maniere etre la 320d, motorisee par le performant turbodiesel a injection directe de 136 ch (7 CV). Quant a l’equipement, il est assez complet des la finition de base, mais exclut l’air conditionne.
Pierre DAUBROSSE.
|
Propulsion, break, 5 places Longueur : 4,47 m, largeur 1,73 m, hauteur 1,40 m. Coffre : 435 a 1 345 litres. Reservoir : 63 l. Moteurs essence : 1 895 cm3, 8 CV, 118 ch, 1 991 cm3, 10 CV, 150 ch, 2 793 cm3, 13 CV, 193 ch. Turbodiesel 1 951 cm3, 7 CV, 136 ch. Boite de vitesses manuelle ou automatique Steptronic (320i et 328i) a 5 rapports. Consommations moyennes en l/100 km : 8,1 (318i), 9,0 (320i), 9,3 (328i), 5,9 (320d). |
|
ÉQUIPEMENTSPrix de base.169 500 F (318i), 199 000 F (320i), 255 000 F (328i), 182 500 F (320d). Les prix des Packs varie de 10 000 F a 33 500 F.>> BIEN VU >> A REVOIR Sous le tapis de coffre, au dessus de la roue de secours, est installe un bac de rangement bien pratique. Le deverrouillage de la lunette arriere s’effectue manuellement au niveau de l’axe de l’essuie-vitre ou par un bouton sur la telecommande. La banquette arriere est munie de 3 ceintures a 3 points et de trois appui-tetes. Les pafonniers avant et arriere sont completes de 4 spots. Le coffre est egalement bien eclaire. Le volant vieillot, les commodos peu elegants et le tableau de bord, trop classique. Les contours tourmentes du coffre ne facilitent pas le chargement. L’appui-tete arriere du milieu est constitue par l’extremite de l’accoudoir central. Mais il est tres dur ! A l’arriere, le seul rangement disponible est un petit coffre integre a l’accoudoir central. Le passager du milieu est gene par l’imposant tunnel central. |
|
Les rivales de la BMW Serie 3
