Le Q7, le premier SUV d'Audi (essai archivé)
Essai Audi Q7
Publié le: 16/03/2006
Curieusement absent d’une catégorie correspondant à son image et qui plus est en forte progression, Audi lance à son tour un SUV de luxe, un cousin du VWTouareg, plus long, plus volumineux, mais moins agile en tout-terrain. Il peut accueillir
jusqu’à sept personnes.
jusqu’à sept personnes.

Avis de la rédaction :
Les plus
Habitabilité Sécurité Facilité de conduite Véhicule bien suspendu Présentation Technologie embarquée Jusqu’à 7 sièges |
Les moins
Encombrement, poids Réactivité de la boîte automatique Volume du coffre en 7 places Pas de grandes capacités en franchissement |
Spécialiste des berlines et breaks à quatre-roues motrices avec sa fameuse transmission Quattro, Audi ne pouvait ignorer plus longtemps le juteux marché des SUV de luxe, ces 4 x 4 d’un nouveau genre représentés par les BMW X5, Mercedes ML ou Volvo XC 90. À partir de la plate-forme du VW Touareg (qui la partage déjà avec le Porsche Cayenne), la marque aux anneaux a donc conçu son propre modèle, le Q7, reconnaissable à son avant massif et à sa longueur dépassant les 5 m. C’est énorme, et l’on comprend ainsi pourquoi l’A6 Allroad, tout de même plus discrète, y compris dans sa nouvelle version prévue pour le mois de juin, continuera sa carrière.
Davantage fait pour les grands espaces, le Q7 offre l’avantage de pouvoir emmener cinq personnes, ou six et même sept avec deux rangées de sièges supplémentaires se repliant à plat. Attention toutefois, les passagers installés tout à l’arrière ne doivent pas dépasser 1,60 m pour y être à l’aise.
Doté d’un grand coffre (mais il ne reste que 330 l en sept places), le Q7 se veut aussi avenant et bien sûr aussi luxueux que les autres modèles de la gamme. Il y parvient sans toutefois que les occupants soient aussi confortablement installés. La suspension pneumatique adaptative (en série ou en option) les préserve en revanche au mieux des inégalités de la route et limite fort bien le roulis, alors que l’on ne retrouve pas dans la direction, pourtant agréable, toute la précision de celle d’une berline.
C’est normal, le Q7 est un lourd et volumineux 4 x 4, aussi agile sur route que ses rivaux, mais handicapé bien sûr en manoeuvre par son encombrement.
Rassurant avec sa transmission Quattro à différentiel central Torsen et son ESP à mode « Off-road », il plaira surtout avec le seul diesel pour l’instant disponible, le 3 l V6 TDI de 233 ch, suffisamment puissant pour pouvoir se déplacer dans de bonnes conditions en limitant la consommation. Pour l’instant, Audi a évité les moteurs déraisonnables !
Davantage fait pour les grands espaces, le Q7 offre l’avantage de pouvoir emmener cinq personnes, ou six et même sept avec deux rangées de sièges supplémentaires se repliant à plat. Attention toutefois, les passagers installés tout à l’arrière ne doivent pas dépasser 1,60 m pour y être à l’aise.
Doté d’un grand coffre (mais il ne reste que 330 l en sept places), le Q7 se veut aussi avenant et bien sûr aussi luxueux que les autres modèles de la gamme. Il y parvient sans toutefois que les occupants soient aussi confortablement installés. La suspension pneumatique adaptative (en série ou en option) les préserve en revanche au mieux des inégalités de la route et limite fort bien le roulis, alors que l’on ne retrouve pas dans la direction, pourtant agréable, toute la précision de celle d’une berline.
C’est normal, le Q7 est un lourd et volumineux 4 x 4, aussi agile sur route que ses rivaux, mais handicapé bien sûr en manoeuvre par son encombrement.
Rassurant avec sa transmission Quattro à différentiel central Torsen et son ESP à mode « Off-road », il plaira surtout avec le seul diesel pour l’instant disponible, le 3 l V6 TDI de 233 ch, suffisamment puissant pour pouvoir se déplacer dans de bonnes conditions en limitant la consommation. Pour l’instant, Audi a évité les moteurs déraisonnables !
Pierre DAUBROSSE.
Motorisation. Traction intégrale permanente, 5 portes, 5, 6 ou 7 places. Longueur : 5,08 m. Largeur : 1,98 m. Hauteur : 1,73 m. Coffre : 330/775/2035 l. Réservoir : 100 l. Moteur diesel 3 l TDI 2 967 cm³, 16 CV, 233 ch. Moteur à essence 4,2 l, 4 163 cm³, 27 CV, 350 ch. Boîte de vitesse automatique à 6 rapports. Consommations (l/100 km) en cycle urbain, extra-urbain, mixte : 14,6 – 8,3 – 10,5 (3 l TDI), 19,5 – 10,2 – 13,6 (4,2 l essence). |
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ÉQUIPEMENTSÉquipements.Ambiente : ABS, ESP, 6 airbags, air conditionné automatique gauche/droit ou 4 zones (6 et 7 places), autoradio lecteur de CD, régulateur de vitesse, détecteurs de pluie et de luminosité, aide au stationnement arrière. Ambition Luxe : sellerie cuir, sièges avant électriques, ordinateur de bord. Jantes de 19’’. Avus : changeur 6 CD, GPS avec écran couleurs, suspension pneumatique, aide au stationnement avant et arrière, manoeuvre électrique du coffre, jantes de 20’’, peinture métallisée. Quattro. La transmission intégrale permanente répartit le couple à 40 % sur l’avant et 60 % sur l’arrière. Selon l’adhérence, cette proportion peut monter jusqu’à 65 % sur l’avant et 85 z% sur l’arrière. |
Les rivales de la Audi Q7
BMW X5

à partir de 46400€
Plus court de plus de 40 cm que le Q7 et plus léger, le X5 (5 places) a un comportement plus dynamique. Un peu moins puissant, son seul diesel développe 218 ch mais consomme moins. Il est livré avec une boîte manuelle, ou automatique en option. Toujours frais esthétiquement, le X5 né en 2001, conserve une belle cote.
Volkswagen Touareg

à partir de 46400€
Construit dans la même usine que le Q7, le Touareg est plus court mais aussi lourd. Proposé avec six moteurs (dont un W12 à essence de 450 ch et un V10 TDI de 313 ch !), il commence en diesel avec un 2.5 l de 174 ch. Son V6 TDI, utilisé par le Q7, développe 225 ch. Le Touareg est mieux armé pour affronter le tout-terrain.