Le numéro de charme de la Giulietta
Essai Alfa Roméo Giulietta
Pour ses 100 ans, Alfa Roméo revient sur le segment de pointe du marché européen avec une appellation légendaire, Giulietta.

Les plus
Châssis efficace Confort de suspension Moteur vivant et attachant Le design italien |
Les moins
Ergonomie perfectible Rapport habitabilité/ encombrement décevant Freinage moyen Direction un peu lourde |
Autrefois, on louait les motorisations de la marque au charme tout italien. Maintenant, c’est le coup de crayon qui fait sa réputation. Style aguicheur, nouveau châssis fort convaincant, la Giulietta - troisième du nom (1952 et 1977) - fait honneur à son célèbre patronyme en chahutant le classicisme ambiant des berlines compactes à hayon. Premier bon point, notre petite dernière a fait table rase du design de la vieillissante 147. Elle repose sur une toute nouvelle plateforme (4,35 m de long, soit 13 cm de plus que la 147, dont 8 cm sur l’empattement) qui servira à de futurs modèles Fiat, mais aussi Chrysler et Dodge sur le marché américain. Une once de MiTo, quelques références à la 8C Competizione, et le tour est joué. Fine calandre chromée, vitrage effilé, poignées de portes arrière camouflées, arête latérale de caisse courbée, l’intérieur adopte la même stratégie, en combinant merveilleusement tradition et modernité. Une fois installé à son volant, on sent bien que le châssis et les trains roulants ont bénéficié d’une grande attention. Elle ne cède pas à la tendance des amortisseurs fermes. Bien équilibrée, la Giulietta se révèle à la fois dynamique et sécurisante. Surassistée dans les manoeuvres et très directe, sa direction électrique ne manque ni de consistance ni de précision dans les enchaînements. En intégrant de série le système DNA qui permet de choisir entre trois modes de conduite - Dynamique, Normal et tous temps (neige et conditions difficiles) -, elle démontre sa grande polyvalence. Dans un premier temps, notre sensuelle et séduisante sportive est disponible avec deux moteurs essences (1.4 TB 120 et 170) et deux diesels (1.6 JTDm 105 et 2.0 JTDm 170). Ce dernier bloc, dont le couple de 320 Nm apporte un véritable agrément de conduite dans les relances et accélérations, distille un très bon agrément tout en ménageant la consommation (4,7 l/100) et les émissions de CO2 (124 g/km). Pas de doute, l’Alfa Giulietta assume bel et bien son statut de diva italienne.
Christian CHÉRON.

Moteur : 4 cylindres 16 soupapes stop and start Cylindrée : 1 368 cm3 Puissance : 170 ch à 5 500 tr/min Couple : 230 nm à 2 250 tr/min Boîte de vitesses : mécanique à 6 rapports Vitesse : 218 km/h |
Consommation mixte : 5,8 l/100 km Cycle urbain : 7.8 l/100 km Longueur : 4,35 m Largeur : 1,80 m Hauteur : 1,46 m Réservoir : 60 l Coffre : 350 l CO2 : 134 g/km. |
ÉQUIPEMENTSLes équipements de l'Alfa Roméo GiuliettaEn série : ABS avec répartiteur et aide au freinage d’urgence, ESP, 6 airbags, régulateur de vitesse, rétroviseur photosensible, radio CD MP3 à commandes au volant, Bluetooth, radar de recul, jantes 17 pouces, sellerie cuir, GPS couleur DVD. Option: phares xénon (850€), toit ouvrant (1200€), peinture métallisée. |
Les rivales de l'Alfa Roméo Giulietta

