Le numéro de charme de la Giulietta

Essai Alfa Roméo Giulietta

Publié le: 25/09/2010

Pour ses 100 ans, Alfa Roméo revient sur le segment de pointe du marché européen avec une appellation légendaire, Giulietta.

Avis de la rédaction :
Les plus Châssis efficace
Confort de suspension
Moteur vivant et attachant
Le design italien
Les moins Ergonomie perfectible
Rapport habitabilité/ encombrement décevant
Freinage moyen
Direction un peu lourde

Autrefois, on louait les motorisations de la marque au charme tout italien. Maintenant, c’est le coup de crayon qui fait sa réputation. Style aguicheur, nouveau châssis fort convaincant, la Giulietta - troisième du nom (1952 et 1977) - fait honneur à son célèbre patronyme en chahutant le classicisme ambiant des berlines compactes à hayon. Premier bon point, notre petite dernière a fait table rase du design de la vieillissante 147. Elle repose sur une toute nouvelle plateforme (4,35 m de long, soit 13 cm de plus que la 147, dont 8 cm sur l’empattement) qui servira à de futurs modèles Fiat, mais aussi Chrysler et Dodge sur le marché américain. Une once de MiTo, quelques références à la 8C Competizione, et le tour est joué. Fine calandre chromée, vitrage effilé, poignées de portes arrière camouflées, arête latérale de caisse courbée, l’intérieur adopte la même stratégie, en combinant merveilleusement tradition et modernité. Une fois installé à son volant, on sent bien que le châssis et les trains roulants ont bénéficié d’une grande attention. Elle ne cède pas à la tendance des amortisseurs fermes. Bien équilibrée, la Giulietta se révèle à la fois dynamique et sécurisante. Surassistée dans les manoeuvres et très directe, sa direction électrique ne manque ni de consistance ni de précision dans les enchaînements. En intégrant de série le système DNA qui permet de choisir entre trois modes de conduite - Dynamique, Normal et tous temps (neige et conditions difficiles) -, elle démontre sa grande polyvalence. Dans un premier temps, notre sensuelle et séduisante sportive est disponible avec deux moteurs essences (1.4 TB 120 et 170) et deux diesels (1.6 JTDm 105 et 2.0 JTDm 170). Ce dernier bloc, dont le couple de 320 Nm apporte un véritable agrément de conduite dans les relances et accélérations, distille un très bon agrément tout en ménageant la consommation (4,7 l/100) et les émissions de CO2 (124 g/km). Pas de doute, l’Alfa Giulietta assume bel et bien son statut de diva italienne.

Christian CHÉRON.


Moteur : 4 cylindres 16 soupapes stop and start
Cylindrée : 1 368 cm3
Puissance : 170 ch à 5 500 tr/min
Couple : 230 nm à 2 250 tr/min
Boîte de vitesses : mécanique à 6 rapports
Vitesse : 218 km/h
Consommation mixte : 5,8 l/100 km
Cycle urbain : 7.8 l/100 km
Longueur : 4,35 m
Largeur : 1,80 m
Hauteur : 1,46 m
Réservoir : 60 l
Coffre : 350 l CO2 : 134 g/km.

ÉQUIPEMENTS

Les équipements de l'Alfa Roméo Giulietta
En série : ABS avec répartiteur et aide au freinage d’urgence, ESP, 6 airbags, régulateur de vitesse, rétroviseur photosensible, radio CD MP3 à commandes au volant, Bluetooth, radar de recul, jantes 17 pouces, sellerie cuir, GPS couleur DVD. Option: phares xénon (850€), toit ouvrant (1200€), peinture métallisée.

Les rivales de l'Alfa Roméo Giulietta

Peugeot 308 GTI
Le numéro de charme de la Giulietta
à partir de 26900€
La marque a ressorti le label GTI. Peu de différences toutefois avec ses soeurs plus sages. Certes, son 1.6 THP délivre désormais 200 ch (comme sur le coupé RCZ). Il se montre très disponible, profitant d’un étagement de boîte court et d’un surplus de couple de 35 Nm, soit 275 Nm au total. Ainsi « montée », la 308 GTI offre un haut niveau de performances et un comportement routier terriblement efficace.
Volkswagen Golf 6 1.4 TSI 160
Le numéro de charme de la Giulietta
à partir de 23710€
La petite Allemande affiche toujours une prise en main aisée. Malgré son gabarit plus compact, la Golf fait preuve d’une meilleure optimisation de l’espace. Sous le capot, ses motorisations figurent parmi les plus sobres de sa catégorie. La Golf n’est pas la première compacte européenne pour rien. Confortable et silencieuse, la reine de Wolfsburg s’apprécie à un rythme paisible.