Roulez en 125cc

« Un million de motards roulent en France dont la moitié n'a pas eu de formation », rappelle Richard Renaut de la Fédération française des motards en colère.

« La possibilité de conduire une moto de 125cc n'est plus possible en 2009 pour les titulaires du permis B obtenu à partir du 1er janvier 2007 ».

Une règle qui répond bien sûr à plusieurs constats avec, tout d'abord, l'implication croissante des motards dans les accidents.

De nombreux automobilistes, se tournent vers les 125cc afin de se faufiler dans les bouchons. Dans cette gamme les ventes de motos dominent encore mais celles des scooters se développent rapidement.


>> 3 questions à Stéphane Carmoine de Planète Yam, concessionnaire Yamaha à Rennes

 

• Que recherchent les acquéreurs de 125 cc ?

Avant tout, c’est le côté pratique que nos clients recherchent. En deux roues, ils peuvent se déplacer rapidement, n’ont plus à subir les bouchons pour se rendre à leurs rendez-vous ou sur leur lieu de travail.
Il y a aussi une raison économique : on résout le problème de stationnement, on diminue la consommation de carburant.
De plus avec une vitesse maximum de 130 km/heure, les 125 cc se fondent dans le flux de la circulation, aussi bien en ville que sur la rocade.
 

• Quels clients pour quels modèles ?

En règle générale, la clientèle est plutôt masculine, avec une tranche d’âge comprise entre 30 et 40 ans.

Le modèle le plus vendu, est un scooter, le Yamaha XMax 125. Il a passé la barre des 10 000 immatriculations en France (10 346) et se positionne en tête du classement des ventes de 125 cc. Si le choix se porte sur un scooter, c’est avant tout pour le confort et la protection.

Si vous souhaitez une moto utilitaire et disposez d’un petit budget, votre choix se portera sur le roadster 125 YBR, pour son prix et sa consommation minime (3l/100 km). Plus haut de gamme l’YZF R125 est aussi plus sportive.
 

• Pour une première acquisition, quels conseils donneriez-vous ?

Faire un stage d’initiation, la sécurité est primordiale. Quant au choix du modèle, il reste très personnel. Il faut se sentir bien sur sa moto.

Il est plus facile de circuler en deux-roues dans les agglomérations. Le problème c'est que beaucoup n'ont reçu aucune formation de base et se lancent car ils ont l'habitude de conduire une voiture. Or, conduire un deux roues n'est pas la même chose. « C'est déjà important de faire prendre conscience aux gens qu'ils ont besoin d'apprendre », insistent les professionnels.

Propos recueillis par Sylvie RICHARD, Ouest France Multimedia