Le scooter trace sa route en ville

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Publié le: 10/09/2014 - Mis à jour le: 24/02/2022

Pratique et rapide, l'engin plaît. Les ventes accélèrent. L'italien Piaggio fait la course en tête, mais gare aux Chinois.

Zoom sur les scooters

La voiture, en ville, a du souci à se faire. Le deux-roues lui taille des croupières et réduit de plus en plus son espace. Surtout le scooter, dont les ventes se déchaînent depuis deux ans. Au terme d'une année 2006 exceptionnelle (+ 36 %), elles ont encore fait un bond de 16,7 % au cours des huit premiers mois de 2007 !

Économique, confortable, pratique, rapide, sécurisant... Rien ne semble brider l'avenir du scooter, qui a même cédé à la tentation du trois-roues. Piaggio, le chef de file industriel, en a écoulé près de 5 000 exemplaires en France depuis fin 2006. Une belle percée.
 

LA CONCURRENCE DU VELO

Mais attention ! Si l'heureux propriétaire de la marque historique Vespa maintient son leadership, il voit fondre sur lui les « furieux » constructeurs japonais, Yamaha et Honda en tête, excusez du calibre. Autant dire que notre Peugeot national - positionné sur les grosses cylindrées - joue un peu les faire-valoir, pour ne pas dire les seconds couteaux, dans une compétition qui voit débouler les inévitables constructeurs chinois. En direct, sans utiliser le faux nez de marques occidentales.


Adossées à un marché domestique énorme - il se vend 18 millions de deux-roues motorisées en Chine par an, 230 000 en France ! - les innombrables marques chinoises aux noms plus exotiques les uns que les autres (Yiying, Jincheng...) attaquent par le bas de gamme et par les prix. Jusqu'à 40 % moins cher !

L'argument est apparemment imparable, malgré les critiques des concurrents sur la qualité, la fiabilité, les lacunes de l'après-vente, etc. Au coeur du marché des 125 cm3, les exportateurs chinois auraient d'ores et déjà raflé 15 % des ventes cette année. Et ce n'est peut-être qu'un début.

Le défi chinois pourrait cependant offrir prochainement un terrain favorable aux constructeurs japonais et européens : l'écologie. Ce n'est un secret pour personne : le deux-roues a pris du retard sur le quatre-roues en matière de lutte antipollution, à cause de l'absence de vraies contraintes réglementaires et du relatif désintérêt du client. Les esprits sont en train de changer.

Bonne occasion pour prendre le virage des engins non polluants que les Chinois ont pas mal de difficulté à négocier. Il y a dix ans, Peugeot avait lancé un scooter électrique. Trop tôt. C'est le moment de redémarrer, pour ne pas être trop tard. Quoi qu'il en soit, rien ne paraît résister aujourd'hui à la vogue du scooter, sauf peut-être la bicyclette. Paris (23 000 Vélib') et Lyon pourraient faire école. La petite reine, elle aussi, est partie à la conquête des grandes villes. Le match est lancé.

Sources : Ouest-France - Code Rousseau

 

Le Brevet de Sécurité Routière (BSR)

Mis en oeuvre en 1997, le BSR est une formation obligatoire pour pouvoir, à partir de 14 ans, conduire un cyclomoteur à deux ou trois roues à moteur dont la cylindrée est limitée à 50 cm3 et la vitesse à 45 km/h. Il comprend une formation théorique et pratique qui permet de connaître les règles générales de circulation et de sécurité routières et d'apprendre à partager l'espace routier en respectant sa sécurité et celle des autres.

- La formation théorique est dispensée au collège et validée par la délivrance, en classe de 5ème, de l'attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau (ASSR1), puis de second niveau en classe de 3ème.

- L’épreuve pratique comprend 5 heures de formation obligatoire et consiste en une conduite sur la voie publique, sous le contrôle d'un accompagnateur qualifié. En cas de succès, vous recevez le brevet de sécurité routière.
 

Le scooter électrique

Pour ne pas utiliser la voiture lors de petits déplacements, il existe une solution : le scooter électrique. L'appréhension autour de l'autonomie est très vite dépassée. On peut faire 60 à 70 km avec une batterie complète.

Côté vitesse, il n'est pas possible de dépasser 50 km/h puisque l'engin possède un contrôleur de vitesse mis aux normes européennes. Idéal pour la distribution matinale en centre-ville, il permet un transport rapide d'un point à un autre sans bruit.

Ses avantages :
- Economique : moins de 0,60€/100Km de consommation d'énergie,
- Faible coût d'entretien,
- Ecologique : le scooter électrique ne rejette aucun gaz à effet de serre,
- Simple d'utilisation,
- Confortable,
- Silencieux.

Le principal inconvénient du scooter électrique, c'est son poids. À 110 kg, il est plus lourd qu'un scooter à moteur thermique.