Yann Clairay entre frustration et espoir - Mayenne - mardi 11 avril 2006
Actualité
Publié le: 13/04/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
P848_060413.jpg
Dans une course interrompue parce que les organisateurs n'avaient pas prévu assez d'essence pour les ravitaillement, Yann Clairay et son équipe terminent 4e en LM P2 de la première manche de la saison courue à Istambul, dimanche. Un résultat qui satisfait peu le pilote berthevinois.
On l'avait quitté au volant d'une monoplace engagée en Eurocup Formula 2.0, une compétition où il avait décroché une belle 3e place. Un temps annoncé chez Dams pour participer au World Series, Yann Clairay a finalement posé ses mains sur le volant d'une Courage-Ford du team Paul Belmondo engagée en Le Mans Series. Cette arrivée dans le monde de l'endurance n'est pas de tout repos. Après des essais désastreux sur le circuit du Castellet fin mars où le Team Paul Belmondo a cassé deux moteurs et où Yann Clairay n'a fait que quelques petits tours du Paul-Ricard sur une voiture désormais dotée d'un moteur Ford Mecachrome, la première manche disputée à Istambul a confirmé les inquiétudes du Berthevinois. « La voiture ne marche pas du tout. A l'aspiration, on est sans cesse décroché. Le moteur consomme énormément, on fait tout juste 40 mn de course avec un plein, et la boîte de vitesse comme les suspensions ne sont pas fiables » soupire Yann Clairay, un brin désabusé. Avec cette monture poussive, il arrive tout de même à obtenir un bon 4e temps, « tout en ne roulant que deux heures et en faisant le maximum, avec des pneumatiques qui s'usent très rapidement. »
Pour le team Belmondo, la période d'un mois avant les 1000 km de Spa les 13 et 14 mai s'annonce d'ores et déjà cruciale pour revoir toute la préparation de la Courage. « J'espère que l'équipe va travailler car il y a énormément de choses à faire. Des séances de roulage sont normalement prévues. C'est une chance pour nous que la course ait été interrompue au bout de quatre heures car je ne sais pas si nous aurions pu finir. » Yann Clairay est amer. Il s'attendait à autre chose d'autant que ses qualités de pilote ne sont nullement remises en cause. « D'un point de vue personnel, c'est ma carrière qui est en jeu. Paul Belmondo n'a pas les mêmes types de soucis. Je plaçais de gros espoirs dans notre équipage car il présentait un profil très rapide. » Les soucis mécaniques du moment ont atténué les ambitions et les attentes du Berthevinois qui souhaitait jouer les tous premiers rôles en endurance cette saison. Au final, et après l'arrêt de la course, la voiture n°37 termine 4e de sa catégorie à un tour de la 2e place. C'est peu pour un néophyte, c'est énorme lorsque l'on prétend jouer le titre.
En attendant de retrouver sa Courage à Spa, un circuit belge où il avait accroché un podium en 2003, Yann Clairay va participer au rallye de Neufchâtel en Haute-Normandie. « Je me consacre également au rallye, je prépare notamment la 1re manche du championnat de France qui aura lieu dans dix jours à Lyon Charbonnières. C'est une discipline totalement différente mais qui me plaît bien. » Un moyen pour le Mayennais de ménager une porte de sortie s'il ne parvenait pas à s'épanouir en endurance.
Stéphane BOIS.
Dans une course interrompue parce que les organisateurs n'avaient pas prévu assez d'essence pour les ravitaillement, Yann Clairay et son équipe terminent 4e en LM P2 de la première manche de la saison courue à Istambul, dimanche. Un résultat qui satisfait peu le pilote berthevinois.
On l'avait quitté au volant d'une monoplace engagée en Eurocup Formula 2.0, une compétition où il avait décroché une belle 3e place. Un temps annoncé chez Dams pour participer au World Series, Yann Clairay a finalement posé ses mains sur le volant d'une Courage-Ford du team Paul Belmondo engagée en Le Mans Series. Cette arrivée dans le monde de l'endurance n'est pas de tout repos. Après des essais désastreux sur le circuit du Castellet fin mars où le Team Paul Belmondo a cassé deux moteurs et où Yann Clairay n'a fait que quelques petits tours du Paul-Ricard sur une voiture désormais dotée d'un moteur Ford Mecachrome, la première manche disputée à Istambul a confirmé les inquiétudes du Berthevinois. « La voiture ne marche pas du tout. A l'aspiration, on est sans cesse décroché. Le moteur consomme énormément, on fait tout juste 40 mn de course avec un plein, et la boîte de vitesse comme les suspensions ne sont pas fiables » soupire Yann Clairay, un brin désabusé. Avec cette monture poussive, il arrive tout de même à obtenir un bon 4e temps, « tout en ne roulant que deux heures et en faisant le maximum, avec des pneumatiques qui s'usent très rapidement. »
Pour le team Belmondo, la période d'un mois avant les 1000 km de Spa les 13 et 14 mai s'annonce d'ores et déjà cruciale pour revoir toute la préparation de la Courage. « J'espère que l'équipe va travailler car il y a énormément de choses à faire. Des séances de roulage sont normalement prévues. C'est une chance pour nous que la course ait été interrompue au bout de quatre heures car je ne sais pas si nous aurions pu finir. » Yann Clairay est amer. Il s'attendait à autre chose d'autant que ses qualités de pilote ne sont nullement remises en cause. « D'un point de vue personnel, c'est ma carrière qui est en jeu. Paul Belmondo n'a pas les mêmes types de soucis. Je plaçais de gros espoirs dans notre équipage car il présentait un profil très rapide. » Les soucis mécaniques du moment ont atténué les ambitions et les attentes du Berthevinois qui souhaitait jouer les tous premiers rôles en endurance cette saison. Au final, et après l'arrêt de la course, la voiture n°37 termine 4e de sa catégorie à un tour de la 2e place. C'est peu pour un néophyte, c'est énorme lorsque l'on prétend jouer le titre.
En attendant de retrouver sa Courage à Spa, un circuit belge où il avait accroché un podium en 2003, Yann Clairay va participer au rallye de Neufchâtel en Haute-Normandie. « Je me consacre également au rallye, je prépare notamment la 1re manche du championnat de France qui aura lieu dans dix jours à Lyon Charbonnières. C'est une discipline totalement différente mais qui me plaît bien. » Un moyen pour le Mayennais de ménager une porte de sortie s'il ne parvenait pas à s'épanouir en endurance.
Stéphane BOIS.
