Une voiture d'occasion au premier coup d'oeil - Laval - lundi 9 octobre 2006

Actualité

Publié le: 09/10/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
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Plus de 400 véhicules ont été présentés au salon semestriel, ce week-end. Une cinquantaine devaient trouver un acquéreur.

Un coup d'oeil au bas de caisse, un autre dans le coffre. Cet habitant de Changé y découvre l'ancienne plaque d'immatriculation de la 407 Peugeot qui l'intéresse : 76, Seine-Maritime. Petite moue même s'il l'estime préférable à un 78 ou, pis, un 75, signe extérieur d'un véhicule qui a surtout circulé en conditions urbaines. Le Mayennais confirme son sentiment en embrassant du regard les quelque 400 véhicules rassemblés au Foirail : « Il y a beaucoup de voitures étrangères... Enfin, extérieures à la Mayenne ! »

Plus loin, un couple n'en démord pas : il ne déboursera pas plus de 15 000 € pour ce monospace de marque française. L'agent reste de marbre. Pourtant, l'acheteur d'un véhicule d'occasion, à la différence du client d'une concession automobile, fonctionne d'abord « au coup de coeur. En général, le premier coup d'oeil est le bon. Aussi, nous jouons sur le fait que, contrairement au neuf, le véhicule qui lui plaît ne sera peut-être plus là demain. Nous lui mettons donc un peu la pression », confie Jean-Claude Cherpi. En retour, l'agent lavallois s'attend à ce que le client « discute un peu le prix ». Consentira-t-il un rabais ? « Cela dépend de notre marge, qui est très variable pour un véhicule d'occasion. » « Une seule fois en plus de 10 ans », poursuit Jean-Claude Cherpi, « je n'ai pas réussi à vendre une auto lors d'une telle manifestation. Dans ce domaine, il y a des cycles, des modes aussi, sans compter qu'il y a beaucoup de véhicules sur le marché. » Et ce marché, abonde Patrice Giret, au nom du Groupement des professionnels du véhicule d'occasion, « n'est actuellement pas très porteur, comme celui du neuf ». Il reste que sur les 400 voitures exposées ce week-end par les dix agents et garagistes du cru et vendues de 2 000 à 20 000 €, « une cinquantaine devraient trouver preneur ».

Yvan DUVIVIER.