Un vent de liberté porte les camping-cars
Actualité
Publié le: 04/09/2007 - Mis à jour le: 10/04/2015
P1232_070904.jpgLe marché est toujours en croissance et la clientèle s'élargit et ne se limite plus aux retraités. On le constate à la foire-exposition de Vannes qui se poursuit jusqu'à lundi soir.
« S'il vous plaît, Monsieur, ouvrez la porte. On ne joue pas dans le camping-car ! » Les commerciaux présents à la foire-exposition de Vannes ont l'oeil. Car les curieux sont nombreux à visiter les camping-cars exposés. Et parfois às'y comporter comme chez eux.
« Par moments, on est obligé de limiter le nombre par véhicule pour réduire les risques de détérioration. Le matériel souffre un peu », constate Yves Marchand de Bretagne Sud Loisirs (concessions à Plougoumelen et Lorient) « L'an dernier, un visiteur s'était même installé dans les toilettes ! » Le professionnel admet toutefois aisément que l'envie de posséder un tel véhicule peut surgir après une telle visite-découverte.
« Il y a vraiment tout le confort pour une famille » s'extasient les Lorientais Arnaud et Myriam en regardant leur petite Marie tester les banquettes. « On aimerait bien en avoir un d'ici 10-15 ans. Le problème, c'est de se retrouver parqué dans des espaces réservés. Ça perd de son intérêt si l'on n'a plus le droit d'aller partout. »
C'est plutôt le coût qui freine Stéphane et Liliane, de Saint-Avé. « Pouvoir s'arrêter où l'on veut pour dormir... On y pense depuis dix ans. Mais quand on voit les prix : 50 000 €, 60 000 €, 70 000 €. Mieux vaut bien réfléchir avant de s'engager. Je crois qu'on peut faire des affaires à l'hôtel des ventes. »
André et Jacqueline de Plumergat sont bien décidés : ce sera un véhicule d'occasion « autour de 30 000 € qui se conduit comme un fourgon utilitaire et avec des couchages à hauteur normale. On n'a pas besoin d'un trop grand car c'est juste pour les week-ends. » Ils avaient d'abord songé à acquérir un appartement ou un mobile home sur la côte. « Mais avec ça, on est tout le temps dans le même endroit ! » La caravane ? « On n'a pas envie de tracter. »
Le fait que le frère de Jacqueline ait acheté un camping-car neuf l'an dernier les a confortés dans leur option camping-car. Le couple compte faire le tour des vendeurs spécialisés. « Après l'été, on trouvera sûrement quelque chose en occasion. »
Les couples de préretraités ou retraités constituent encore la plus grosse part du marché. « Mais c'est plutôt 55-60 % que 90 %-100 % comme autrefois. Depuis quelques années, une nouvelle clientèle, plus jeune est apparue », précise Yves Marchand « Le marché s'est élargi et les achats se font maintenant toute l'année. » Le public veut des véhicules de plus en plus confortables. Cela n'empêche pas une demande croissante de fourgons aménagés en usine. « Autour de 10 % du marché. » Qui l'eut cru ?
« S'il vous plaît, Monsieur, ouvrez la porte. On ne joue pas dans le camping-car ! » Les commerciaux présents à la foire-exposition de Vannes ont l'oeil. Car les curieux sont nombreux à visiter les camping-cars exposés. Et parfois às'y comporter comme chez eux.
« Par moments, on est obligé de limiter le nombre par véhicule pour réduire les risques de détérioration. Le matériel souffre un peu », constate Yves Marchand de Bretagne Sud Loisirs (concessions à Plougoumelen et Lorient) « L'an dernier, un visiteur s'était même installé dans les toilettes ! » Le professionnel admet toutefois aisément que l'envie de posséder un tel véhicule peut surgir après une telle visite-découverte.
« Il y a vraiment tout le confort pour une famille » s'extasient les Lorientais Arnaud et Myriam en regardant leur petite Marie tester les banquettes. « On aimerait bien en avoir un d'ici 10-15 ans. Le problème, c'est de se retrouver parqué dans des espaces réservés. Ça perd de son intérêt si l'on n'a plus le droit d'aller partout. »
C'est plutôt le coût qui freine Stéphane et Liliane, de Saint-Avé. « Pouvoir s'arrêter où l'on veut pour dormir... On y pense depuis dix ans. Mais quand on voit les prix : 50 000 €, 60 000 €, 70 000 €. Mieux vaut bien réfléchir avant de s'engager. Je crois qu'on peut faire des affaires à l'hôtel des ventes. »
André et Jacqueline de Plumergat sont bien décidés : ce sera un véhicule d'occasion « autour de 30 000 € qui se conduit comme un fourgon utilitaire et avec des couchages à hauteur normale. On n'a pas besoin d'un trop grand car c'est juste pour les week-ends. » Ils avaient d'abord songé à acquérir un appartement ou un mobile home sur la côte. « Mais avec ça, on est tout le temps dans le même endroit ! » La caravane ? « On n'a pas envie de tracter. »
Le fait que le frère de Jacqueline ait acheté un camping-car neuf l'an dernier les a confortés dans leur option camping-car. Le couple compte faire le tour des vendeurs spécialisés. « Après l'été, on trouvera sûrement quelque chose en occasion. »
Les couples de préretraités ou retraités constituent encore la plus grosse part du marché. « Mais c'est plutôt 55-60 % que 90 %-100 % comme autrefois. Depuis quelques années, une nouvelle clientèle, plus jeune est apparue », précise Yves Marchand « Le marché s'est élargi et les achats se font maintenant toute l'année. » Le public veut des véhicules de plus en plus confortables. Cela n'empêche pas une demande croissante de fourgons aménagés en usine. « Autour de 10 % du marché. » Qui l'eut cru ?
