Un nouveau chapitre s'ouvre chez Ferrari
Actualité Ferrari
Publié le: 14/03/2007 - Mis à jour le: 08/10/2019
P1007_070314.jpgFormule 1. Sans Schumacher, parti à la retraite, ni son stratège, Ross Brawn, en congé sabbatique, Ferrari reste quand même bien armé pour renouer avec le titre mondial.
Un chapitre de la glorieuse histoire de Ferrari s'est achevé en fin de saison dernière avec le départ en retraite de Michael Schumacher. Un autre s'ouvrira cette semaine en Australie avec une nouvelle équipe et un nouveau pilote aux côtés du talentueux Brésilien Felipe Massa. Mais le Finlandais Kimi Räikkönen aura bien du mal à faire oublier « Schumi » qui pointera quand même le bout de son nez dans les coulisses de la Scuderia.
Chez Ferrari, où Jean Todt reste omniprésent à la tête de l'écurie, on a mis les bouchées doubles cet hiver pour présenter une monoplace irréprochable, armée pour reconquérir des titres constructeurs et pilotes abandonnés à Renault et Alonso ces deux dernières années. Contrairement à ses habitudes, la Scuderia a été l'une des toutes premières équipes à présenter, en janvier, sa nouvelle voiture. Une monoplace à l'empattement plus long que celle de 2006, motorisée par un V 8 retravaillé au niveau des chambres de combustion et des pistons. La conception de ses suspensions avant a aussi été revue, une nouvelle boîte de vitesses « quick Shift » permettant de changer les rapports en conservant le même régime moteur a été adoptée et, dans quelques Grand Prix, une nouvelle suspension arrière devrait également apparaître.
Ce « package » a rassuré tout l'entourage de Jean Todt. Lors des derniers essais de Bahreïn, Ferrari a signé les meilleurs chronos, avec un Felipe Massa plus rapide encore que Kimi Räikkönen. Reste maintenant à savoir comment les deux pilotes s'entendront et se comporteront au sein d'une équipe où l'absence du directeur technique et stratège, Ross Brawn, laissera un grand vide.
Battu sur le fil à deux reprises pour le titre suprême par Schumacher en 2003 et Alonso en 2005, Räikkönen réussira-t-il à fédérer autour de lui toute la Scuderia, comme avait si bien su le faire Schumacher ? Pas sûr. « Iceman » n'a pas le même charisme que son glorieux prédécesseur. Il n'est pas un foudre de guerre dans les analyses techniques et dans le retour des informations à ses ingénieurs.
Cela dit, Jean Todt aborde, comme à son habitude, cette nouvelle saison avec autant de prudence que d'optimisme. « Notre voiture est bien née mais nous avons encore besoin de travailler sur la fiabilité. C'est ce qui nous a manqué l'année dernière. Nous devons également réapprendre à travailler avec Bridgestone. Les ingénieurs sont nouveaux. »
Dans ce domaine des pneus, Ferrari, qui entretenait des relations privilégiées ces dernières années avec le manufacturier, partira quand même avec un petit avantage sur la plupart de ses adversaires, même si tout le monde bénéficie des mêmes enveloppes cette saison.
Malgré quelques interrogations qui subsistent, Ferrari s'annonce donc comme l'un, sinon le grand favori de ce millésime 2007. D'autant plus qu'elle pourra toujours compter sur l'expertise et les conseils de Schumacher. « Il continuera à nous faire bénéficier de toute son expérience de la course », poursuit Jean Todt. Quant à Mario Almondo, l'un des deux directeurs techniques, il va plus loin encore. « Nous serons en liaison permanente avec lui. Y compris lorsqu'il ne viendra pas sur les Grands Prix. Car avec ses analyses, il peut faire la différence, même de chez lui. »
Jean-Claude VIRFEU.
Un chapitre de la glorieuse histoire de Ferrari s'est achevé en fin de saison dernière avec le départ en retraite de Michael Schumacher. Un autre s'ouvrira cette semaine en Australie avec une nouvelle équipe et un nouveau pilote aux côtés du talentueux Brésilien Felipe Massa. Mais le Finlandais Kimi Räikkönen aura bien du mal à faire oublier « Schumi » qui pointera quand même le bout de son nez dans les coulisses de la Scuderia.
Chez Ferrari, où Jean Todt reste omniprésent à la tête de l'écurie, on a mis les bouchées doubles cet hiver pour présenter une monoplace irréprochable, armée pour reconquérir des titres constructeurs et pilotes abandonnés à Renault et Alonso ces deux dernières années. Contrairement à ses habitudes, la Scuderia a été l'une des toutes premières équipes à présenter, en janvier, sa nouvelle voiture. Une monoplace à l'empattement plus long que celle de 2006, motorisée par un V 8 retravaillé au niveau des chambres de combustion et des pistons. La conception de ses suspensions avant a aussi été revue, une nouvelle boîte de vitesses « quick Shift » permettant de changer les rapports en conservant le même régime moteur a été adoptée et, dans quelques Grand Prix, une nouvelle suspension arrière devrait également apparaître.
Ce « package » a rassuré tout l'entourage de Jean Todt. Lors des derniers essais de Bahreïn, Ferrari a signé les meilleurs chronos, avec un Felipe Massa plus rapide encore que Kimi Räikkönen. Reste maintenant à savoir comment les deux pilotes s'entendront et se comporteront au sein d'une équipe où l'absence du directeur technique et stratège, Ross Brawn, laissera un grand vide.
Battu sur le fil à deux reprises pour le titre suprême par Schumacher en 2003 et Alonso en 2005, Räikkönen réussira-t-il à fédérer autour de lui toute la Scuderia, comme avait si bien su le faire Schumacher ? Pas sûr. « Iceman » n'a pas le même charisme que son glorieux prédécesseur. Il n'est pas un foudre de guerre dans les analyses techniques et dans le retour des informations à ses ingénieurs.
Cela dit, Jean Todt aborde, comme à son habitude, cette nouvelle saison avec autant de prudence que d'optimisme. « Notre voiture est bien née mais nous avons encore besoin de travailler sur la fiabilité. C'est ce qui nous a manqué l'année dernière. Nous devons également réapprendre à travailler avec Bridgestone. Les ingénieurs sont nouveaux. »
Dans ce domaine des pneus, Ferrari, qui entretenait des relations privilégiées ces dernières années avec le manufacturier, partira quand même avec un petit avantage sur la plupart de ses adversaires, même si tout le monde bénéficie des mêmes enveloppes cette saison.
Malgré quelques interrogations qui subsistent, Ferrari s'annonce donc comme l'un, sinon le grand favori de ce millésime 2007. D'autant plus qu'elle pourra toujours compter sur l'expertise et les conseils de Schumacher. « Il continuera à nous faire bénéficier de toute son expérience de la course », poursuit Jean Todt. Quant à Mario Almondo, l'un des deux directeurs techniques, il va plus loin encore. « Nous serons en liaison permanente avec lui. Y compris lorsqu'il ne viendra pas sur les Grands Prix. Car avec ses analyses, il peut faire la différence, même de chez lui. »
Jean-Claude VIRFEU.
