L'Europe oblige le recyclage des voitures
Actualité
Publié le: 14/03/2007 - Mis à jour le: 08/10/2019
P1006_070314.jpgPlus question de laisser sa vieille voiture se laisser manger par la rouille et l'oubli. L'Europe exige que les vieilles caisses soient traitées dans des centres agréés.
« Ce n'est pas parce qu'elle est bonne à jeter qu'il faut la jeter n'importe où ! » C'est ainsi que les démolisseurs de voitures, ceux qu'on appele familièrement les « casseurs », sensibilisent les automobilistes à cette nouvelle loi qui exige, « depuis le 26 mai 2006, de déposer sa voiture hors d'usage dans un centre agréé par le préfet. C'est la responsabilité de chaque possesseur de voiture », insiste Patrick Poincelet, président national des démolisseurs au sein du Conseil national des professions de l'automobile (CNPA).
On ne peut plus se contenter d'aller en préfecture déposer la carte grise de la vieille AX de la grand-mère et de repartir l'esprit tranquille. « C'est le centre agrée qui prend la voiture et la carte grise et qui remet un certificat de prise en charge d'un véhicule pour destruction », détaille Dorothée Giffard, adjointe à la secrétaire générale du conseil.
« Une voiture recyclée à 85 % »
Cette obligation nouvelle répond à la demande de l'Union européenne qui veut que, désormais, « une voiture soit recyclée à 85 % », poursuit le président. Et, dans moins de dix ans, il faudra porter ce résultat à 95 %. De plus, la voiture doit être dépolluée. Le liquide de frein ou l'acide de la batterie doivent être retraités.
Pour M. Toulemonde, la question est de savoir où conduire sa voiture pour ce dernier voyage. « Actuellement, une entreprise de démolition sur deux est agréée », indique Patrick Poincelet. Cela se repère à un n° affiché à l'extérieur. Cela se repère également aux conditions de reprise : « La reprise d'un véhicule complet est gratuite, éventuellement, elle peut avoir une valeur positive. En aucun cas, elle est payante. » Les entreprises se débrouilleront pour que l'argent tiré de la voiture rapporte davantage que le coût de son recyclage.
Philippe SIMON.
« Ce n'est pas parce qu'elle est bonne à jeter qu'il faut la jeter n'importe où ! » C'est ainsi que les démolisseurs de voitures, ceux qu'on appele familièrement les « casseurs », sensibilisent les automobilistes à cette nouvelle loi qui exige, « depuis le 26 mai 2006, de déposer sa voiture hors d'usage dans un centre agréé par le préfet. C'est la responsabilité de chaque possesseur de voiture », insiste Patrick Poincelet, président national des démolisseurs au sein du Conseil national des professions de l'automobile (CNPA).
On ne peut plus se contenter d'aller en préfecture déposer la carte grise de la vieille AX de la grand-mère et de repartir l'esprit tranquille. « C'est le centre agrée qui prend la voiture et la carte grise et qui remet un certificat de prise en charge d'un véhicule pour destruction », détaille Dorothée Giffard, adjointe à la secrétaire générale du conseil.
« Une voiture recyclée à 85 % »
Cette obligation nouvelle répond à la demande de l'Union européenne qui veut que, désormais, « une voiture soit recyclée à 85 % », poursuit le président. Et, dans moins de dix ans, il faudra porter ce résultat à 95 %. De plus, la voiture doit être dépolluée. Le liquide de frein ou l'acide de la batterie doivent être retraités.
Pour M. Toulemonde, la question est de savoir où conduire sa voiture pour ce dernier voyage. « Actuellement, une entreprise de démolition sur deux est agréée », indique Patrick Poincelet. Cela se repère à un n° affiché à l'extérieur. Cela se repère également aux conditions de reprise : « La reprise d'un véhicule complet est gratuite, éventuellement, elle peut avoir une valeur positive. En aucun cas, elle est payante. » Les entreprises se débrouilleront pour que l'argent tiré de la voiture rapporte davantage que le coût de son recyclage.
Philippe SIMON.
