Renault conforte sa place au sommet - mardi 4 avril 2006
Actualité Renault
Publié le: 04/04/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
P844_060404.jpgAutomobile F1 : le nouveau règlement a « musclé » les Grands Prix...
Trois victoires et 36 points l'an passé après trois Grands Prix. Le même nombre de succès en trois courses, cette saison, mais 42 points au compteur pour Renault qui ne cesse de surprendre dans un début de championnat passionnant. Le nouveau règlement favorise la bagarre et le constructeur français a parfaitement négocié le virage du V 8. De quoi voir la suite de la saison en jaune et bleu ?
Après la première épreuve à Bahrein, on sentait que la F1 avait énormément évolué durant l'hiver. Les pilotes se doublaient à nouveau, la course était plus nerveuse, plus indécise, plus palpitante. À Sepang, en Malaisie, on resta par contre un peu sur sa faim. Avant un Grand Prix très mouvementé, dimanche en Australie, riche en rebondissements et en péripéties, où Renault afficha une nouvelle fois la vélocité et la fiabilité de ses monoplaces, alors que Fernando Alonso montra, avec des nerfs d'acier et beaucoup de talent, qu'il était bien le patron du peloton. Pendant ce temps, plusieurs de ses adversaires directs étaient victimes de problèmes mécaniques ou, à l'image de Michael Schumacher, de violentes sorties de piste.
Tout bon pour la marque au losange avant l'arrivée en Europe du grand cirque de la F1. Mais pas question pour le champion du monde en titre, ni pour ses ingénieurs, de fanfaronner. « Je suis heureux d'avoir pu utiliser, à Melbourne, mon moteur avec parcimonie, avance Fernando Alonso. Ce qui pourra se révéler un élément important à Imola, dans trois semaines. Jusque-là nous avons montré que nous pouvions être bons dans toutes les conditions de pistes. Imola sera un challenge très différent et nous l'aborderons avec humilité car nous savons que cela sera plus difficile que jamais. »
En Australie, McLaren-Mercedes, Honda et Ferrari, malgré leurs problèmes, ont d'ailleurs montré qu'ils n'étaient pas si loin que cela de Renault. Sur la piste de Saint Marin, ils apporteront de nouvelles évolutions à leur matériel qui sera certainement plus fiable et plus performant. Sur son circuit fétiche, Ferrari entend également bien redresser la barre après un début de saison plutôt terne. « Nous voulons montrer par des résultats que nous sommes capables de revenir au sommet dès Imola », lance Jean Todt et Ross Brawn, le directeur technique de la Scuderia, promet « des développements significatifs dès les semaines à venir. »
Chez Renault, on ne s'endormira pas non plus. Ces prochains jours, l'équipe d'essais va repartir en campagne sur différents circuits européens pour mettre au point les dernières évolutions et tester de nouveaux pneus Michelin. Le Renault F1 team sera ainsi en piste dès demain, et jusqu'à vendredi, au Castellet, avec Kovalainen et Fisichella. Et, la semaine prochaine, à Barcelone, le pilote italien et Alonso continueront à développer le niveau de performances de leur R 26, en vue d'une campagne européenne qui s'annonce excitante.
Jean-Claude VIRFEU.
Trois victoires et 36 points l'an passé après trois Grands Prix. Le même nombre de succès en trois courses, cette saison, mais 42 points au compteur pour Renault qui ne cesse de surprendre dans un début de championnat passionnant. Le nouveau règlement favorise la bagarre et le constructeur français a parfaitement négocié le virage du V 8. De quoi voir la suite de la saison en jaune et bleu ?
Après la première épreuve à Bahrein, on sentait que la F1 avait énormément évolué durant l'hiver. Les pilotes se doublaient à nouveau, la course était plus nerveuse, plus indécise, plus palpitante. À Sepang, en Malaisie, on resta par contre un peu sur sa faim. Avant un Grand Prix très mouvementé, dimanche en Australie, riche en rebondissements et en péripéties, où Renault afficha une nouvelle fois la vélocité et la fiabilité de ses monoplaces, alors que Fernando Alonso montra, avec des nerfs d'acier et beaucoup de talent, qu'il était bien le patron du peloton. Pendant ce temps, plusieurs de ses adversaires directs étaient victimes de problèmes mécaniques ou, à l'image de Michael Schumacher, de violentes sorties de piste.
Tout bon pour la marque au losange avant l'arrivée en Europe du grand cirque de la F1. Mais pas question pour le champion du monde en titre, ni pour ses ingénieurs, de fanfaronner. « Je suis heureux d'avoir pu utiliser, à Melbourne, mon moteur avec parcimonie, avance Fernando Alonso. Ce qui pourra se révéler un élément important à Imola, dans trois semaines. Jusque-là nous avons montré que nous pouvions être bons dans toutes les conditions de pistes. Imola sera un challenge très différent et nous l'aborderons avec humilité car nous savons que cela sera plus difficile que jamais. »
En Australie, McLaren-Mercedes, Honda et Ferrari, malgré leurs problèmes, ont d'ailleurs montré qu'ils n'étaient pas si loin que cela de Renault. Sur la piste de Saint Marin, ils apporteront de nouvelles évolutions à leur matériel qui sera certainement plus fiable et plus performant. Sur son circuit fétiche, Ferrari entend également bien redresser la barre après un début de saison plutôt terne. « Nous voulons montrer par des résultats que nous sommes capables de revenir au sommet dès Imola », lance Jean Todt et Ross Brawn, le directeur technique de la Scuderia, promet « des développements significatifs dès les semaines à venir. »
Chez Renault, on ne s'endormira pas non plus. Ces prochains jours, l'équipe d'essais va repartir en campagne sur différents circuits européens pour mettre au point les dernières évolutions et tester de nouveaux pneus Michelin. Le Renault F1 team sera ainsi en piste dès demain, et jusqu'à vendredi, au Castellet, avec Kovalainen et Fisichella. Et, la semaine prochaine, à Barcelone, le pilote italien et Alonso continueront à développer le niveau de performances de leur R 26, en vue d'une campagne européenne qui s'annonce excitante.
Jean-Claude VIRFEU.
