Plus de 60 000 passionnés au rendez-vous du Mans et de sa légende - Mayenne Sarthe - dimanche 9 juillet 2006
Actualité
Publié le: 10/07/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
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Alors que les voitures du premier plateau prenaient la piste à 16 h, hier, Patrick Peter, organisateur de cette 3e édition du Mans Classic avait déjà gagné son pari. Ils étaient plus de 60 000 passionnés rassemblés dans l'enceinte du circuit manceau pour cette grand-messe de la voiture ancienne.
Pendant que le Britannique Richard Pilkington dominait cette première course du week-end au volant d'une Talbot, Patrick Peter commençait à souffler. « Difficile encore de donner un chiffre, nous ferons les comptes demain mais tous les feux sont au vert et les premières indications laissent augurer d'une affluence entre 60 000 et 70 000 spectateurs. Je suis content. Esthétiquement le spectacle est bien. La rénovation du village donne une nouvelle dimension à l'événement et tout le monde à l'air heureux. »
« Je suis même abasourdi par tout ce que j'ai vu depuis ce matin, poursuit Gilles, un spectateur manceau, amateur de belles mécaniques. Je ne sais où donner de la tête face à toutes ces merveilles. J'étais venu ici avec des idées préconçues et là je suis bluffé. »
Ce week-end, sur le circuit de la Sarthe, le spectacle est en effet partout. Sur la piste bien sûr mais également dans les paddocks où se reposent les « belles », avant ces trois sprints d'une heure trente que le poids des ans rend un peu plus difficiles qu'à leurs heures de gloire. Mais les Bentley, Aston Martin, Alpine, Ferrari et autres Ford GT 40 montrent que, malgré leur grand âge, elles ont conservé le punch et l'insolence de leur jeunesse. Avec quand même quelques réactions caractérielles de temps à autre, pardonnées par leurs pilotes.
Des autos d'exception également sur la piste du Bugatti transformée, le temps d'un week-end, en un espace d'exposition haut de gamme. Elles sont près de 5 500 voitures de clubs, garées sur le tarmac. Beaucoup d'entre elles ont défilé dimanche matin et Porsche, fidèle à son habitude, s'est octroyé, avec 911 modèles alignés, le challenge du nombre devant Alfa Romeo et Renault, très bien représentés également. Quelle ambiance dans cette parade ! Comme dans celle de Ford qui a commémoré son triplé de 1966 avec les trois GT 40 de l'époque.
C'est tout cela Le Mans Classic Avec la grande foule des chineurs dans les boutiques alors que sur la piste, Pilkington, puis le Brésilien Carlos Monteverde (Ferrari Monza), dans la deuxième course du week-end, se mettaient en évidence. La légende du Mans pouvait perdurer. Et la magie se poursuivra jusqu'à 16 heures, cet après-midi, avec dans le peloton quelques grands noms du sport automobile d'hier et d'aujourd'hui, Vanina Ickx, Comas, Minassian, Pescarolo, Andruet, Guichet, Ragnotti, David Hallyday, sans oublier François Fillon, amoureux fou, lui aussi de belles autos. Et ce, pour le grand bonheur de tout un public carburant à la passion. « Un événement exceptionnel, souligne Didier Maitret, président de BMW France, qui a compris l'importance d'être présent dans pareille manifestation. Il n'y a qu'à regarder dans les parkings pour remarquer combien les gens sont passionnés et aiment l'automobile. Cela nous incitera à revenir dans deux ans et d'être encore plus présents. »
Jean-Claude VIRFEU.
Alors que les voitures du premier plateau prenaient la piste à 16 h, hier, Patrick Peter, organisateur de cette 3e édition du Mans Classic avait déjà gagné son pari. Ils étaient plus de 60 000 passionnés rassemblés dans l'enceinte du circuit manceau pour cette grand-messe de la voiture ancienne.
Pendant que le Britannique Richard Pilkington dominait cette première course du week-end au volant d'une Talbot, Patrick Peter commençait à souffler. « Difficile encore de donner un chiffre, nous ferons les comptes demain mais tous les feux sont au vert et les premières indications laissent augurer d'une affluence entre 60 000 et 70 000 spectateurs. Je suis content. Esthétiquement le spectacle est bien. La rénovation du village donne une nouvelle dimension à l'événement et tout le monde à l'air heureux. »
« Je suis même abasourdi par tout ce que j'ai vu depuis ce matin, poursuit Gilles, un spectateur manceau, amateur de belles mécaniques. Je ne sais où donner de la tête face à toutes ces merveilles. J'étais venu ici avec des idées préconçues et là je suis bluffé. »
Ce week-end, sur le circuit de la Sarthe, le spectacle est en effet partout. Sur la piste bien sûr mais également dans les paddocks où se reposent les « belles », avant ces trois sprints d'une heure trente que le poids des ans rend un peu plus difficiles qu'à leurs heures de gloire. Mais les Bentley, Aston Martin, Alpine, Ferrari et autres Ford GT 40 montrent que, malgré leur grand âge, elles ont conservé le punch et l'insolence de leur jeunesse. Avec quand même quelques réactions caractérielles de temps à autre, pardonnées par leurs pilotes.
Des autos d'exception également sur la piste du Bugatti transformée, le temps d'un week-end, en un espace d'exposition haut de gamme. Elles sont près de 5 500 voitures de clubs, garées sur le tarmac. Beaucoup d'entre elles ont défilé dimanche matin et Porsche, fidèle à son habitude, s'est octroyé, avec 911 modèles alignés, le challenge du nombre devant Alfa Romeo et Renault, très bien représentés également. Quelle ambiance dans cette parade ! Comme dans celle de Ford qui a commémoré son triplé de 1966 avec les trois GT 40 de l'époque.
C'est tout cela Le Mans Classic Avec la grande foule des chineurs dans les boutiques alors que sur la piste, Pilkington, puis le Brésilien Carlos Monteverde (Ferrari Monza), dans la deuxième course du week-end, se mettaient en évidence. La légende du Mans pouvait perdurer. Et la magie se poursuivra jusqu'à 16 heures, cet après-midi, avec dans le peloton quelques grands noms du sport automobile d'hier et d'aujourd'hui, Vanina Ickx, Comas, Minassian, Pescarolo, Andruet, Guichet, Ragnotti, David Hallyday, sans oublier François Fillon, amoureux fou, lui aussi de belles autos. Et ce, pour le grand bonheur de tout un public carburant à la passion. « Un événement exceptionnel, souligne Didier Maitret, président de BMW France, qui a compris l'importance d'être présent dans pareille manifestation. Il n'y a qu'à regarder dans les parkings pour remarquer combien les gens sont passionnés et aiment l'automobile. Cela nous incitera à revenir dans deux ans et d'être encore plus présents. »
Jean-Claude VIRFEU.
