Offensive police-gendarmerie en vue sur la route

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Publié le: 12/10/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Le préfet des Côtes-d'Armor répond au relâchement, qu'il juge préoccupant du comportement de nombreux automobilistes. Mot d'ordre : répression.

« Nous allons mettre le paquet dans les actions répressives. Trop d'automobilistes se lâchent et reprennent les mauvaises habitudes. » Jean-Louis Fargeas, préfet des Côtes-d'Armor, visitant les stands de la Journée de sécurité intérieure samedi à Saint-Brieuc, ne mâchait pas ses mots.

Avec une stabilité du nombre d'accidents, - 9 % de tués, mais + 20 % de blessés, les Côtes-d'Armor enregistrent des chiffres pas trop mauvais comparés aux chiffres nationaux.

N'empêche, le représentant de l'État constate « un relâchement général dans les comportements en voiture. Passé le radar fixe, on accélère. »

Nuits et week-ends plus surveillés

Il se dit toujours « soucieux de l'alcool et de ses conséquences : rixes, dangerosité routière et différents familiaux ». Même s'il note de premiers effets bénéfiques du nouveau système mis en place à Saint-Brieuc : un médecin présent au commissariat les soirs de contrôle permet aux patrouilles de se libérer et d'être plus présentes sur le terrain pour interpeller les personnes ivres et les empêcher de troubler l'ordre public.

Il compte agir vite : « Dès ce lundi, nous lançons des actions coordonnées, entre police et gendarmerie, sur toute la longueur de nos axes. » Deux grands axes bretons qui traversent les Côtes-d'Armor, la RN12 et la RN164, vont donc être sous haute surveillance.

Il annonce davantage de présence à des moments où les mauvais conducteurs s'estimaient jusque-là tranquilles : la nuit et les week-ends. Et il prévient : « Nous avons d'autres moyens que les radars fixes annoncés à l'avance, radars embarqués dans des voitures banalisées par exemple. Nous allons les utiliser. »

Il confirme enfin la mise en fonctionnement prochaine de cinq radars aux feux dans la ville de Saint-Brieuc. Expérimentation début 2010.

(Source : Marie-Claudine Chaupitre, Ouest-France)