Motocross : Grand Prix de France à Ernée
Actualité
Publié le: 08/06/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Deux belles Marseillaises dans la campagne mayennaise.
Marvin Musquin vainqueur en MX2, Livia Lancelot chez les filles : les Bleus ont vécu un très joli dimanche à la campagne.
Bienvenue au « GP de France ». C'est ainsi que vous êtes accueillis, à Ernée, théâtre de la 8e manche du championnat du monde. Ce motocross est une affaire internationale, pas de doute là-dessus. Les pilotes viennent de tous les coins de la planète, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Japon, même si la plupart sont concentrés en Europe : Suède, Angleterre, Allemagne, Italie et France, bien sûr.
En salle de presse, bonjour le dépaysement. Le Français est rare, et la langue de Molière bannie des interviews. Ici, qui dit interview, dit english. Logique, quelque part... Les vedettes ont beau être de jeunes Frenchies ayant plus souvent enfourché leur bécane que fréquenté les bancs du lycée, les questions se posent en anglais et les réponses itou. Alors on s'essaye. Yes, we can...
Crevés par deux marathons de 40 minutes à batailler dans des sauts de 15 mètres et des freinages insensés dans les virages, les voilà à se creuser la tête pour comprendre les questions et baragouiner des réponses. Et nous qui nous arrachons les cheveux pour traduire et retranscrire... Un supplice ! Vite, un petit tour sur le circuit. Entre deux vrombissements de moteur, c'est encore de l'anglais qui parvient à nos oreilles... Hé oui, le public vient de partout pour assister au grand show donné sur le circuit Raymond Demy.
Un circuit iconoclaste et magique, lové dans une vallée entourée de collines verdoyantes, en haut desquelles on devine des fermes, et les vaches qui vont avec. Goguenardes, on les imagine ruminer sur la folie des hommes, qui viennent agresser leur tranquillité, avec des moteurs qui pétaradent. Et d'observer avec curiosité la transhumance de ces bipèdes excités, entre le circuit et le paddock. Tiens, encore un mot anglais... Même l'orage et la pluie ne parviennent pas à calmer les ardeurs. Faut dire que les spectateurs ont payé 35 € la journée, le droit de s'en mettre plein les mirettes, ces furieux. La fête aura été belle. Surtout pour les Français ! La Parisienne Livia Lancelot s'est éclatée chez les filles, et le Bordelais Marvin Musquin a écrasé la catégorie MX2. Deux Marseillaises pour le prix d'une, entonnées au beau milieu de la campagne. Les plus improbables qu'il nous ait été donné d'écouter jusque-là...
Bon, la journée s'est achevée sur le triomphe d'un Allemand, Nagl, dans la catégorie reine. Mais il s'est fait voler la vedette par le soleil, enfin retrouvé. Ernée is magic !
(Source : Ouest-France, Arnaud Bodin)
MX2. Grand Prix : 1. Musquin (KTM) ; 2. Boissière (KTM) ; 3. Larrieu (Yamaha) ; 4. Paulin (Fra/Kawasaki) ; 5. Roczen (All/Suzuki) ; 7. Frossard (Kawasaki) ; 8. Teillet (KTM) ; 9. Aubin (Yamaha). Championnat du monde : 1. Musquin, 284 pts ; 2. Paulin 250 ; 3. Guarneri 235 ; 4. Goncalves 222 ; 5. Frossard 205 ; 7. Aubin 161 ; 11. Larrieu 115 ; 14. Boissière 100.
MX1. Grand Prix : 1. Nagl (All/KTM) ; 2. Philippaerts (Ita/Yamaha) ; 3. Cairoli (Ita/Yamaha) ; 4. Leok (Est/Yamaha) ; 5. Desalle (Bel/Honda) ; 7. Pichon (Honda) ; 14. Vuillemin (Kawasaki) ; 19. Aranda (Kawasaki). Championnat du monde : 1. Cairoli, 291 pts ; 2. Philippaerts 261 ; 3. Nagl 248 ; 4. Coppins 238 ; 5. Desalle 237 ; 11. Vuillemin 117 ; 15. Aranda 80 ; 17. Pichon 56.
Féminines. Grand Prix : 1. Lancelot (Kawasaki) ; 2. Laier (All/KTP) ; 3. Papenmeier (All/Suzuki) ; 4. Franke (All/Kawasaki) ; 5. Veenstra (PB/Suzuki). Championnat du monde : 1. Lancelot, 185 pts ; 2. Laier 161 ; 3. Papenmeier 148 ; 4. Franke 139 ; 5. Mann 128.
Deux belles Marseillaises dans la campagne mayennaise.
Marvin Musquin vainqueur en MX2, Livia Lancelot chez les filles : les Bleus ont vécu un très joli dimanche à la campagne.
Bienvenue au « GP de France ». C'est ainsi que vous êtes accueillis, à Ernée, théâtre de la 8e manche du championnat du monde. Ce motocross est une affaire internationale, pas de doute là-dessus. Les pilotes viennent de tous les coins de la planète, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Japon, même si la plupart sont concentrés en Europe : Suède, Angleterre, Allemagne, Italie et France, bien sûr.
En salle de presse, bonjour le dépaysement. Le Français est rare, et la langue de Molière bannie des interviews. Ici, qui dit interview, dit english. Logique, quelque part... Les vedettes ont beau être de jeunes Frenchies ayant plus souvent enfourché leur bécane que fréquenté les bancs du lycée, les questions se posent en anglais et les réponses itou. Alors on s'essaye. Yes, we can...
Crevés par deux marathons de 40 minutes à batailler dans des sauts de 15 mètres et des freinages insensés dans les virages, les voilà à se creuser la tête pour comprendre les questions et baragouiner des réponses. Et nous qui nous arrachons les cheveux pour traduire et retranscrire... Un supplice ! Vite, un petit tour sur le circuit. Entre deux vrombissements de moteur, c'est encore de l'anglais qui parvient à nos oreilles... Hé oui, le public vient de partout pour assister au grand show donné sur le circuit Raymond Demy.
Un circuit iconoclaste et magique, lové dans une vallée entourée de collines verdoyantes, en haut desquelles on devine des fermes, et les vaches qui vont avec. Goguenardes, on les imagine ruminer sur la folie des hommes, qui viennent agresser leur tranquillité, avec des moteurs qui pétaradent. Et d'observer avec curiosité la transhumance de ces bipèdes excités, entre le circuit et le paddock. Tiens, encore un mot anglais... Même l'orage et la pluie ne parviennent pas à calmer les ardeurs. Faut dire que les spectateurs ont payé 35 € la journée, le droit de s'en mettre plein les mirettes, ces furieux. La fête aura été belle. Surtout pour les Français ! La Parisienne Livia Lancelot s'est éclatée chez les filles, et le Bordelais Marvin Musquin a écrasé la catégorie MX2. Deux Marseillaises pour le prix d'une, entonnées au beau milieu de la campagne. Les plus improbables qu'il nous ait été donné d'écouter jusque-là...
Bon, la journée s'est achevée sur le triomphe d'un Allemand, Nagl, dans la catégorie reine. Mais il s'est fait voler la vedette par le soleil, enfin retrouvé. Ernée is magic !
(Source : Ouest-France, Arnaud Bodin)
MX2. Grand Prix : 1. Musquin (KTM) ; 2. Boissière (KTM) ; 3. Larrieu (Yamaha) ; 4. Paulin (Fra/Kawasaki) ; 5. Roczen (All/Suzuki) ; 7. Frossard (Kawasaki) ; 8. Teillet (KTM) ; 9. Aubin (Yamaha). Championnat du monde : 1. Musquin, 284 pts ; 2. Paulin 250 ; 3. Guarneri 235 ; 4. Goncalves 222 ; 5. Frossard 205 ; 7. Aubin 161 ; 11. Larrieu 115 ; 14. Boissière 100.
MX1. Grand Prix : 1. Nagl (All/KTM) ; 2. Philippaerts (Ita/Yamaha) ; 3. Cairoli (Ita/Yamaha) ; 4. Leok (Est/Yamaha) ; 5. Desalle (Bel/Honda) ; 7. Pichon (Honda) ; 14. Vuillemin (Kawasaki) ; 19. Aranda (Kawasaki). Championnat du monde : 1. Cairoli, 291 pts ; 2. Philippaerts 261 ; 3. Nagl 248 ; 4. Coppins 238 ; 5. Desalle 237 ; 11. Vuillemin 117 ; 15. Aranda 80 ; 17. Pichon 56.
Féminines. Grand Prix : 1. Lancelot (Kawasaki) ; 2. Laier (All/KTP) ; 3. Papenmeier (All/Suzuki) ; 4. Franke (All/Kawasaki) ; 5. Veenstra (PB/Suzuki). Championnat du monde : 1. Lancelot, 185 pts ; 2. Laier 161 ; 3. Papenmeier 148 ; 4. Franke 139 ; 5. Mann 128.
