Logan: la voiture à bas coût, locomotive de Renault

Actualité Renault

Publié le: 21/04/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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P1597_080421.jpgCréée à destination des clients des pays émergents (à forte croissance), la Logan est commercialisée aujourd'hui dans 55 pays. Son excellent accueil en 2004 (année de son lancement en Roumanie) a décidé Renault à étendre les pays où elle est implantée. Succès fou : 367 000 Logan vendues dans le monde, en 2007, contre 22 800, en 2004. Renault s'attend à une progression très forte en 2008. Mais ne dévoile pas ses objectifs. En France, les ventes de février font 83 % de plus que celles de février 2007...

Robustesse, simplicité et habitabilité : les trois qualités visées quand la Logan n'en était encore qu'au stade de l'étude. Sa fabrication ne devait pas coûter plus de 5 000 €. Pour cela, nombre de ses pièces sont issues de véhicules Renault déjà existants.

Prix de vente : Berline : 1er prix, 7 600 € ; prix moyen : 10 000 €. Break : 1er prix, 8 900 € (cinq places) et 10 800 € (sept places) ; prix moyen : 13 000 €.

Logan, une gamme. Logan berline, Logan break, Logan utilitaire (en Roumanie et Bulgarie) et Logan pick-up (en Roumanie, Bulgarie et Turquie). En juin sera lancée la Dacia Sandero.

Quel est l'acheteur type ? La berline attire principalement des hommes (dans les trois quarts des cas) de 52 ans en moyenne, plutôt employés ou retraités. Le break : des hommes plus jeunes, 47 ans. Dans la plupart des cas, ce sont d'anciens acheteurs de véhicules d'occasion, 3 à 5 ans d'âge. Et la Logan est leur première voiture neuve.

Une réussite à double tranchant ? L'énorme succès de la Logan, alors que, par ailleurs, les ventes des Renault de moyenne et de haut de gamme toussotent, fait craindre une réussite à double tranchant, Renault devenant « dépendant » de son véhicule low cost. « Non, répond, un porte-parole. Il ne faut pas appréhender la situation uniquement à l'échelle de la France. Pour nous, c'est un moyen d'entrer sur de nouveaux marchés, en très forte progression, et donc sur lesquels nous pouvons, à l'avenir, espérer vendre d'autres produits Renault ».

« Car les marchés habituels de Renault sont désormais 'plats', c'est-à-dire qu'ils ne progressent plus. Si on ne se positionne pas sur ces marchés émergents, il sera difficile de croître. » Et puis, note un vendeur, la Logan ne pénalise pas les marques Renault. « C'est une nouvelle clientèle, qui n'existait pas avant. » En revanche, le marché de l'occasion trinque. « Au lieu d'acheter une occase, beaucoup sont prêts à acheter une Logan neuve, quitte à ajouter 3 000 ou 4 000 € à leur budget ».

C.J.