Le grand prix rétro, à la vitesse de l'amitié - Maine-et-Loire - lundi 31 juillet 2006

Actualité

Publié le: 31/07/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
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Les vignerons du Puy-Notre-Dame organisent dans les rues de la ville une démonstration de véhicules anciens mais pêchus.

Et de dix ! Hier, dans les rues du Puy-Notre-Dame, entre barrières métalliques et bottes de pailles, 180 équipages ont participé avec bonheur au 10e grand prix rétro de la ville, pour le plus grand plaisir de 8 000 spectateurs.

« L'idée est venue d'un champignonnier de la commune, qui est collectionneur, Manuel Lepidi. Il voulait organiser un petit rallye avec des véhicules d'avant-guerre et il s'est tourné vers nous », détaille Guillaume Reynouard, le trésorier de l'association des vignerons du Puy-Notre-Dame. « La première année, il n'y avait que 15 pilotes », se souvient-il.

Au fil des ans, le bouche à oreille a fonctionné à merveille, grâce à l'accueil réservé aux équipages. « Tous les pilotes sont reçus chez l'habitant. Et le samedi, nous organisons un grand rallye à travers le vignoble. Cette année, nous avons parcouru la corniche angevine, le Layon et le Saumurois avant de déjeuner en pleine vigne, au château Belle-vue. » 400 couverts sur des tables soigneusement dressées, avec de la jolie vaisselle.

Pour la première fois cette année, un autre rallye était proposé aux participants vendredi, avec visites et déjeuner.

Dans ce contexte, rien de surprenant à ce que le plateau se soit étoffé au fil des ans. Des concurrents français, belges et anglais se bousculent au portillon pour des épreuves qui ressemblent plus à des parades qu'à des courses, en raison de la vitesse limitée à 50 km/h. « Les premières années, les Anglais poussaient leurs engins à 180 km/h ! » témoigne Guillaume Reynouard.

Hier, toute la journée, motos, tricycle cars, voitures « vintage » et même side-cars ont tourné sans relâche, alors que 150 bénévoles, dont 20 commissaires de piste, s'activaient.

« C'est une jolie fête de village », résumait Guillaume Reynouard. Ce ne sont ni les équipages ni les spectateurs qui diront le contraire.

Laurent BEAUVALLET.