La vie ou la mort pour les voitures Saab

Actualité Saab

Publié le: 22/12/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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La filiale suédoise de General Motors sauvera-t-elle sa peau ? La date butoir pour l'examen d'une offre de Spyker a été prolongée hier soir.

Saab n'a pas encore sombré définitivement cette nuit. 3 400 salariés en Suède et 1 100 concessionnaires sont toujours dans l'attente après que Spyker, le constructeur de voitures de luxe néerlandais, a prolongé, sans calendrier précis, la date butoir d'hier à 23 h, pour l'examen de sa nouvelle offre de reprise.

Après une rupture des négociations, vendredi, le groupe américain General Motors avait annoncé qu'il entendait engager un « démantèlement ordonné » des activités de sa filiale suédoise.

Les ventes en baisse de 60 %

En vente depuis février, Saab avait déjà cru pouvoir compter, pendant plusieurs mois, sur la reprise du constructeur de modèles de luxe Koenigsegg, en partenariat avec le Chinois Baic. Les négociations avaient échoué en novembre.

En 2008, Saab n'a vendu que 93 000 véhicules et ses ventes ont dégringolé de près de 60 %, en Europe, depuis le début de l'année. Elle qui perdait déjà de l'argent depuis vingt ans !

Et puis, Saab est le cadet des soucis des Américains de General Motors, déjà confrontés à l'échec de la cession d'Opel ou de Saturn, ou à l'incertitude qui plane sur la vente des 4 x 4 Hummer. Les automobiles suédoises à la ligne si particulière, intemporelle, ne représentent que 1 % des ventes mondiales de GM.

Créée il y a soixante ans, dans le giron du constructeur d'avions militaires Svenska Aeroplan Aktie-Bolaget, la marque suédoise a pourtant connu une belle époque où elle innovait à tout va. Le premier moteur turbo hors compétition, l'allumage automatique des phares ou les protections contre les chocs latéraux, c'était Saab !

Ouest France

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