La nouvelle Twingo pointe son capot à Genève
Actualité
Publié le: 08/03/2007 - Mis à jour le: 08/10/2019
P995_070308.jpgPrésentée à Genève, la nouvelle Renault débarque en juin en concession. Sa feuille de route est simple : remettre Renault sur la bonne voie... du succès.
Cette fois, c'est la bonne. La nouvelle Twingo était sortie du bois, déguisée en concept-car au dernier Mondial de Paris. La voici enfin dévoilée au Salon de Genève, plutôt affutée et sexy. Prête au grand départ sur le bitume européen, à partir de juin.
Prête, apparemment, à assumer l'héritage de la citadine fétiche qui s'est vendue à plus de 2,4 millions d'exemplaires depuis ses premiers tours de roues commerciaux, en 1993. Mais qui commençait à prendre un coup de vieux face à la meute de concurrentes qui se déchaînent, aujourd'hui, sur la route encombrée des petites cylindrées : 107 Peugeot, Aygo Toyota, etc.
Faire une carrière internationale
Du long de ses 3,60 mètres, la petite Renault fabriquée en Slovénie n'hésite pas à se pousser du capot, en jouant sur tous les leviers. La modularité maximale, grâce à quatre sièges indépendants et coulissants. La capacité du coffre, champion de sa catégorie. La modernité communicante, avec la possibilité d'importer à bord son audiothèque personnelle sous format MP3. La touche esthétique avec la personnalisation possible de la peinture extérieure. Et, naturellement, l'inévitable atout économico-écologique. Dans sa version diesel 1,5 litre, elle promet de n'émettre que 113 grammes de CO2 au kilomètre, nettement en deçà de l'exigence européenne.
Première de cordée du renouveau de Renault voulu par le PDG Carlos Ghosn, la nouvelle Twingo aura bien besoin de tous ces atouts pour permettre à l'entreprise de retrouver le haut du pavé. Car c'est là sa redoutable tâche. Après une année 2006 commercialement détestable (moins 9 % en France) et financièrement mitigée (profit en baisse de 15 %), Renault poursuit sa chute depuis le début de l'année.
Première de cordée du renouveau de Renault voulu par le PDG Carlos Ghosn, la nouvelle Twingo aura bien besoin de tous ces atouts pour permettre à l'entreprise de retrouver le haut du pavé. Car c'est là sa redoutable tâche. Après une année 2006 commercialement détestable (moins 9 % en France) et financièrement mitigée (profit en baisse de 15 %), Renault poursuit sa chute depuis le début de l'année.
Sur la période janvier-février c'est du moins 11 %, rien qu'en France, sur les immatriculations. Pour de bonnes raisons : la marque assainit ses ventes en réduisant la part des flottes (les loueurs en tête). Mais surtout pour de mauvaises raisons : elle est en panne de voitures attractives sur un marché européen domestique de plus en plus concurrentiel où il n'y a plus de rente de situation.
Conçue d'emblée pour faire carrière internationale (volant à droite pour le Royaume-Uni) la nouvelle Twingo est donc la bienvenue pour venir épauler la Logan, le seul modèle maison qui fasse des étincelles. En attendant la Laguna à l'automne et 26 nouvelles « silhouettes » d'ici à 2009. Foi de Carlos Ghosn !
Paul BUREL.
Cette fois, c'est la bonne. La nouvelle Twingo était sortie du bois, déguisée en concept-car au dernier Mondial de Paris. La voici enfin dévoilée au Salon de Genève, plutôt affutée et sexy. Prête au grand départ sur le bitume européen, à partir de juin.
Prête, apparemment, à assumer l'héritage de la citadine fétiche qui s'est vendue à plus de 2,4 millions d'exemplaires depuis ses premiers tours de roues commerciaux, en 1993. Mais qui commençait à prendre un coup de vieux face à la meute de concurrentes qui se déchaînent, aujourd'hui, sur la route encombrée des petites cylindrées : 107 Peugeot, Aygo Toyota, etc.
Faire une carrière internationale
Du long de ses 3,60 mètres, la petite Renault fabriquée en Slovénie n'hésite pas à se pousser du capot, en jouant sur tous les leviers. La modularité maximale, grâce à quatre sièges indépendants et coulissants. La capacité du coffre, champion de sa catégorie. La modernité communicante, avec la possibilité d'importer à bord son audiothèque personnelle sous format MP3. La touche esthétique avec la personnalisation possible de la peinture extérieure. Et, naturellement, l'inévitable atout économico-écologique. Dans sa version diesel 1,5 litre, elle promet de n'émettre que 113 grammes de CO2 au kilomètre, nettement en deçà de l'exigence européenne.
Première de cordée du renouveau de Renault voulu par le PDG Carlos Ghosn, la nouvelle Twingo aura bien besoin de tous ces atouts pour permettre à l'entreprise de retrouver le haut du pavé. Car c'est là sa redoutable tâche. Après une année 2006 commercialement détestable (moins 9 % en France) et financièrement mitigée (profit en baisse de 15 %), Renault poursuit sa chute depuis le début de l'année.
Première de cordée du renouveau de Renault voulu par le PDG Carlos Ghosn, la nouvelle Twingo aura bien besoin de tous ces atouts pour permettre à l'entreprise de retrouver le haut du pavé. Car c'est là sa redoutable tâche. Après une année 2006 commercialement détestable (moins 9 % en France) et financièrement mitigée (profit en baisse de 15 %), Renault poursuit sa chute depuis le début de l'année.
Sur la période janvier-février c'est du moins 11 %, rien qu'en France, sur les immatriculations. Pour de bonnes raisons : la marque assainit ses ventes en réduisant la part des flottes (les loueurs en tête). Mais surtout pour de mauvaises raisons : elle est en panne de voitures attractives sur un marché européen domestique de plus en plus concurrentiel où il n'y a plus de rente de situation.
Conçue d'emblée pour faire carrière internationale (volant à droite pour le Royaume-Uni) la nouvelle Twingo est donc la bienvenue pour venir épauler la Logan, le seul modèle maison qui fasse des étincelles. En attendant la Laguna à l'automne et 26 nouvelles « silhouettes » d'ici à 2009. Foi de Carlos Ghosn !
Paul BUREL.
