La moto : passion de Paul Collorec
Actualité
Publié le: 18/04/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Ses vieilles bécanes, dont sa Terrot-Tenace, seront exposées lors de la bourse aux pièces détachées, dimanche à Plonéour-Lanvern.
Surtout ne pas dire à Paul Collorec qu'il est un collectionneur. « Ah ça non, je suis un passionné ! », répondra-t-il. Et d'ailleurs, soutiendra, Annie, son épouse : « Il a passé son permis moto avant le permis auto. » C'est dire, si chez cet ancien adjoint au maire de Langolen, qui avec ses frères, dirige une entreprise de travaux publics et agricoles, les deux roues s'appuient sur de solides fondations.
Une virée, 5 à 6 fois par an
C'est dans son garage, « le loch », comme il l'appelle, en homme du terroir, que dort sa collection. Une ligne de belles mécaniques cohabitent dans cet espace sacré : BMW des années 70, Solex et mobylettes bleues qui taisent leur âge et une Peugeot filiforme au guidon étroit.
Mais la star de cette caverne d'Ali Baba reste, tout de même, la Terrot Tenace bicolore, qui a soufflé ses 50 bougies la semaine dernière. Il s'agit, en effet, d'une espèce de mécanique en voie de disparition, car cette marque française ne produit plus d'engins depuis la fin des années 60.
Passionné, certes, mais également incollable sur cette grand- mère, au couleurs fringantes, Paul Collorec nous parle de sa moto avec des étoiles dans les yeux. « Pour ces machines de 125 cm3, qui sont de vraies motos et n'ont pas de pédales, précise t-il, l'administration parle de vélomoteur! » Mais l'essentiel, c'est que l'engin puisse encore transporter son passager. On vous laissera toutefois imaginer le doux bruit du pot d'échappement.
Sa Terrot prend l'air 5 à 6 fois par an. Paul, rejoint un cercle de passionnés et ensemble, ils comparent découvertes et restaurations. « Les trouvailles, c'est un peu au hasard de la chance, ça devient néanmoins difficile. Pourtant, dans les granges, il doit bien y avoir encore quelques veilles machines. Mais les mercantiles ont vu qu'il y avait de l'argent à gagner et les prix s'envolent », regrette-t-il.
Alors, afin de rester entre amateurs désintéressés, lui et ses amis ont créé l'association Bol, lunettes et bottes de cuir, mieux connu sous le sigle BLBC. Ils organisent, dimanche 20 avril, à Plonéour-Lanvern, une bourse aux pièces détachées. Et pour le grand plaisir des motards passionnés, un florilège d'ancêtres restaurés sera exposé. Ratier, Monet-Goyon et René Gillet seront au rendez-vous des cylindrées. Et vous pourrez compter, évidemment, sur la présence de Paul, escorté, pour l'occasion, par sa Tenace rouge et crème.
Source : Ouest-France
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Ses vieilles bécanes, dont sa Terrot-Tenace, seront exposées lors de la bourse aux pièces détachées, dimanche à Plonéour-Lanvern.
Surtout ne pas dire à Paul Collorec qu'il est un collectionneur. « Ah ça non, je suis un passionné ! », répondra-t-il. Et d'ailleurs, soutiendra, Annie, son épouse : « Il a passé son permis moto avant le permis auto. » C'est dire, si chez cet ancien adjoint au maire de Langolen, qui avec ses frères, dirige une entreprise de travaux publics et agricoles, les deux roues s'appuient sur de solides fondations.
Une virée, 5 à 6 fois par an
C'est dans son garage, « le loch », comme il l'appelle, en homme du terroir, que dort sa collection. Une ligne de belles mécaniques cohabitent dans cet espace sacré : BMW des années 70, Solex et mobylettes bleues qui taisent leur âge et une Peugeot filiforme au guidon étroit.
Mais la star de cette caverne d'Ali Baba reste, tout de même, la Terrot Tenace bicolore, qui a soufflé ses 50 bougies la semaine dernière. Il s'agit, en effet, d'une espèce de mécanique en voie de disparition, car cette marque française ne produit plus d'engins depuis la fin des années 60.
Passionné, certes, mais également incollable sur cette grand- mère, au couleurs fringantes, Paul Collorec nous parle de sa moto avec des étoiles dans les yeux. « Pour ces machines de 125 cm3, qui sont de vraies motos et n'ont pas de pédales, précise t-il, l'administration parle de vélomoteur! » Mais l'essentiel, c'est que l'engin puisse encore transporter son passager. On vous laissera toutefois imaginer le doux bruit du pot d'échappement.
Sa Terrot prend l'air 5 à 6 fois par an. Paul, rejoint un cercle de passionnés et ensemble, ils comparent découvertes et restaurations. « Les trouvailles, c'est un peu au hasard de la chance, ça devient néanmoins difficile. Pourtant, dans les granges, il doit bien y avoir encore quelques veilles machines. Mais les mercantiles ont vu qu'il y avait de l'argent à gagner et les prix s'envolent », regrette-t-il.
Alors, afin de rester entre amateurs désintéressés, lui et ses amis ont créé l'association Bol, lunettes et bottes de cuir, mieux connu sous le sigle BLBC. Ils organisent, dimanche 20 avril, à Plonéour-Lanvern, une bourse aux pièces détachées. Et pour le grand plaisir des motards passionnés, un florilège d'ancêtres restaurés sera exposé. Ratier, Monet-Goyon et René Gillet seront au rendez-vous des cylindrées. Et vous pourrez compter, évidemment, sur la présence de Paul, escorté, pour l'occasion, par sa Tenace rouge et crème.
Source : Ouest-France
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