Formule 1 - Fernando Alonso porte Renault à bout de bras

Actualité Renault

Publié le: 26/05/2008 - Mis à jour le: 08/10/2019
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MONACO. Renault a connu des jours heureux. Ceux de l'époque des deux titres de champion du monde avec Fernando Alonso à la baguette. Ce temps béni est bel et bien révolu pour l'écurie française qui aujourd'hui mange du pain noir par grandes bouchées. L'Espagnol rentré à la maison tente bien de sauver les apparences avec son coup de volant. Il l'a encore fait hier en qualifications en sortant un tour magistral, le meilleur de son week-end monégasque, pour se hisser en 7e position sur la ligne de départ. Un coup d'éclat qui n'enlève rien aux évidences.

La R28-02 est bien loin des espérances placées en elle par le constructeur français. Flavio Briatore en convient. « Fernando mérite une bonne voiture car lui, de son côté, donne le maximum. Sincèrement, nous ne sommes pas au niveau où nous pensions être. Nous avons franchi un cap à l'issue du GP de Bahrein. Il n'est pas encore suffisant. On se doit d'être plus rapide, de récupérer les six voire sept dixièmes qu'il nous manque jusqu'à maintenant. L'équipe doit travailler pour fournir à Fernando une voiture performante. J'espère qu'au Canada et à Magny-Cours, ce sera le cas », faisait remarquer l'Italien qui ne fuit pas la réalité. En Principauté, Renault comptera une fois de plus sur la dextérité de son Espagnol pour sauver les meubles qui peuvent l'être encore, mais aussi clairement sur la pluie. « Le championnat est encore long », se consolait Briatore. La mascarade Piquet Junior

Il ne le sera peut-être pas pour Nelson Piquet Jr. Pas loin du ridicule, le jeune Brésilien se débat dans les bas-fonds du classement, empilant les étourderies. « C'est lui, le problème, et en aucun cas la voiture. Il est difficile d'expliquer le pourquoi de ses contre-performances. L'équipe se doit de l'aider, de commencer à comprendre pourquoi il en est arrivé là alors que cet hiver, il apparaissait à l'aise », se désole Briatore. L'éventualité d'un remplacement est balayée d'un revers de manche par le team manager. « On sait qu'il est rapide. Il est jeune, il arrive dans un monde où la compétitivité est importante, aux côtés d'un pilote comme Alonso. Il a beaucoup de pression sur lui. » Encore des excuses !

À demi-mots, Briatore fixe quand même un échéancier à ce qui a des allures de désastre au sein de l'écurie française. Si le fils de Nelson Piquet n'enregistre pas des résultats plus satisfaisants, il n'est pas certain que Briatore tienne le même discours à la fin du mois de juin.

Source : Ouest-France - S. B.

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