Des 24 Heures écologiques en 2008 - jeudi 23 novembre 2006
Actualité
Publié le: 23/11/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
P949_061123.jpgLe ministère des transports et l'ACO planchent sur les « 24 Heures de la voiture propre ». Objectif : devenir la vitrine mondiale des énergies nouvelles.
L'Automobile club de l'Ouest (ACO) ne cesse de le marteler, le projet de 24 Heures de la voiture propre demeure pour l'instant « embryonnaire ». N'empêche que les choses s'activent en coulisse. Annoncé par le ministre des Transports lui-même lors de son passage au dernier salon de l'automobile, l'événement devrait voir le jour en 2008. Objectif, entre autres : provoquer le « déclic » d'achat de véhicules propres chez les automobilistes.
Voilà pour le projet. L'idée, elle, émane de Teddy Follenfant. Conseiller en développement durable depuis 1992, journaliste spécialisé dans l'environnement, il a suggéré l'idée aux conseillers du ministre, « qui l'ont trouvée géniale ». Du coup, le projet, porté par le ministère, ne manque pas d'ambition : « On veut en faire l'événement mondial qui réunit tous les acteurs des énergies nouvelles, avoue Teddy Follenfant. L'idée, c'est de bénéficier de l'appellation « 24 Heures », dont le rayonnement est mondial, pour promouvoir ces énergies propres dans le domaine des transports. Mais nous n'en sommes pour l'instant qu'au stade de la réflexion. »
Attention cependant. Il ne s'agit pas de monter une réplique des 24 Heures, version écolo. « On est plutôt sur une manifestation de 24 Heures, explique Patrick Chailloux, responsable de la communication à l'ACO, au cours de laquelle se dérouleraient des petites courses de démonstration de deux ou trois heures. on est plus dans le concept que dans le sport. » A chaque course sa catégorie : moteur hybride, électrique, à hydrogène, au gaz, biocarburants, etc. Et en bordure de piste, un village exposants, lieu de rencontres, de forums, d'expositions. Le tout dans un but d'information et de sensibilisation : « Il ne s'agit pas d'un rendez-vous entre professionnels, souligne Teddy Follenfant. On veut aussi y entraîner le grand public. »
Le ministère avait d'abord envisagé d'organiser l'événement la semaine précédant les 24 Heures. Impossible a répondu l'ACO, trop compliqué au niveau logistique. Une date doit être fixée prochainement. En attendant, les institutionnels locaux, nationaux et leurs partenaires (constructeurs automobiles, compagnies pétrolières...) mettent en place le comité d'organisation. Se rendent-ils à leurs réunions en voitures propres ? Ça serait la moindre des choses.
Ruddy GUILMIN.
L'Automobile club de l'Ouest (ACO) ne cesse de le marteler, le projet de 24 Heures de la voiture propre demeure pour l'instant « embryonnaire ». N'empêche que les choses s'activent en coulisse. Annoncé par le ministre des Transports lui-même lors de son passage au dernier salon de l'automobile, l'événement devrait voir le jour en 2008. Objectif, entre autres : provoquer le « déclic » d'achat de véhicules propres chez les automobilistes.
Voilà pour le projet. L'idée, elle, émane de Teddy Follenfant. Conseiller en développement durable depuis 1992, journaliste spécialisé dans l'environnement, il a suggéré l'idée aux conseillers du ministre, « qui l'ont trouvée géniale ». Du coup, le projet, porté par le ministère, ne manque pas d'ambition : « On veut en faire l'événement mondial qui réunit tous les acteurs des énergies nouvelles, avoue Teddy Follenfant. L'idée, c'est de bénéficier de l'appellation « 24 Heures », dont le rayonnement est mondial, pour promouvoir ces énergies propres dans le domaine des transports. Mais nous n'en sommes pour l'instant qu'au stade de la réflexion. »
Attention cependant. Il ne s'agit pas de monter une réplique des 24 Heures, version écolo. « On est plutôt sur une manifestation de 24 Heures, explique Patrick Chailloux, responsable de la communication à l'ACO, au cours de laquelle se dérouleraient des petites courses de démonstration de deux ou trois heures. on est plus dans le concept que dans le sport. » A chaque course sa catégorie : moteur hybride, électrique, à hydrogène, au gaz, biocarburants, etc. Et en bordure de piste, un village exposants, lieu de rencontres, de forums, d'expositions. Le tout dans un but d'information et de sensibilisation : « Il ne s'agit pas d'un rendez-vous entre professionnels, souligne Teddy Follenfant. On veut aussi y entraîner le grand public. »
Le ministère avait d'abord envisagé d'organiser l'événement la semaine précédant les 24 Heures. Impossible a répondu l'ACO, trop compliqué au niveau logistique. Une date doit être fixée prochainement. En attendant, les institutionnels locaux, nationaux et leurs partenaires (constructeurs automobiles, compagnies pétrolières...) mettent en place le comité d'organisation. Se rendent-ils à leurs réunions en voitures propres ? Ça serait la moindre des choses.
Ruddy GUILMIN.
