Automobile : cinq millions d'euros à saisir

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Publié le: 16/06/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Que faire pour éviter des licenciements dans l'automobile ? L'Etat et la Région aident à former les salariés bretons.

Plus de six millions d'euros pour la formation

Thierry Troesch, le président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie de Bretagne, le répète à qui veut l'entendre : « De l'argent, il y en a ! » Sous entendu, de l'argent pour former les salariés qui se retrouvent au chômage partiel.

Ainsi, en Bretagne, l'Etat va consacrer 6,6 millions d'euros à la formation des salariés en 2009. Une partie a déjà été utilisée. Mais il reste encore près de 5,4 millions d'euros. Parallèlement, le conseil régional va consacrer quinze millions d'euros à la formation professionnelle. Il vient notamment de mettre en place un chèque reconversion. Il s'agit d'une aide d'environ 3 000 € destinée à faciliter la formation d'un chômeur.

7 500 salariés en formation dans l'automobile

En Bretagne, la filière automobile emploie près de 24 000 salariés. Actuellement, et pendant cette période de faible activité, 7 500 d'entre eux ont bénéficié d'une formation ou s'apprêtent à en suivre une. L'entreprise Cooper, à Vitré, par exemple, vient d'engager un plan de formation qui concernera la quasi-totalité de ses 700 salariés en 2009. Il s'agit de modules qui durent d'une journée à 240 heures. « Le chômage partiel, chez nous, c'est jusqu'à deux semaines par mois », explique le directeur. Avec les différentes aides débloquées, seuls 20 % du coût de ces formations resteront à la charge de l'entreprise.

Le contrat de transition professionnel élargi

Le CTP concerne les salariés qui sont licenciés économiquement. Durant un an, ils perçoivent 80 % de leur rémunération brute et bénéficient d'un soutien renforcé pour retrouver un emploi.

Jusqu'à présent, en Ille-et-Vilaine, ce contrat était expérimenté dans le pays de Vitré. Désormais, il concernera aussi les pays de Rennes (67 communes), des vallons de Vilaine (25 communes) et de Redon (55 communes).

(Source : Ouest-France, Pierrick Baudais)