Attention à ce nouveau radar qui débarque en 2025 !
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En 2025, plusieurs villes françaises déploieront des radars anti-bruit « Hydre » qui verbaliseront à 135 euros les véhicules émettant plus de 85 décibels, ciblant principalement les deux-roues et voitures volontairement modifiés pour faire du bruit. Ces dispositifs high-tech, équipés de caméras acoustiques et LAPI, entreront en action dans des communes comme Paris et Toulouse pour lutter contre les nuisances sonores urbaines.

L’année prochaine, plusieurs agglomérations et villes français entreront en guerre contre les voitures et les deux-roues trafiqués, et plus particulièrement ceux dont les propriétaires ont modifié volontairement le pot d’échappement pour leur faire faire plus de bruit. Une pratique de « tuning » qui nuit à la tranquillité des résidents vivant en zone urbaine ou péri-urbaine, et exaspère de plus en plus d’élus. Résultat, les maires de Paris, Toulouse (31), Rueil-Malmasion (92), Villeneuve-le-Roi (94), Saint-Lambert (78) et Saint-Forget (78) ont décidé de sévir, et déploieront à partir de 2025 des radars anti-bruit sur leur territoire.
Un PV dès 85 dB
Baptisées « Hydre », ces tourelles sont équipées de deux caméras acoustiques, d’une caméra à 180° et de deux caméras LAPI (lecture automatique des plaques d’immatriculation) capables d’analyser le débit sonore de chaque véhicule dans un rayon de 15 mètres. Elles « flashent » chaque véhicule émettant plus de 85 dB, soit juste au-dessus du premier seuil de risque pour l’audition, fixé à 83 dB par le Code de l’Environnement. Comme pour un radar classique, les Hydres envoient ensuite les caractéristiques du véhicule incriminé à un centre de traitement des infractions, qui dresse un PV de 135 euros à destination du propriétaire (minoré à 90€).
Certains véhicules ne seront pas inquiétés
Bruiparif, l’association qui est à l’origine du dispositif, estime qu’entre 5 et 15 véhicules pourraient être verbalisés chaque jour. Actuellement en cours d’homologation, ces radars d’un genre nouveau devraient être opérationnels au deuxième semestre 2025. Les véhicules agricoles, ainsi que certains véhicules de transports en commun et de transport de marchandises, ne seront pas sanctionnés.